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Le lundi 3 mai 2021

Les violences faites aux femmes, particulièrement la violence sexuelle et la violence conjugale, ciblent un grand nombre de victimes tout en demeurant parmi les crimes les moins rapportés à la police (Benoit et al., 2015; Sinha, 2013). Plusieurs mouvements de dénonciation et campagnes de sensibilisation ont voulu mettre en lumière les barrières auxquelles sont confrontées les femmes survivantes de violences qui souhaitent faire une dénonciation (p. ex., le mouvement #MeToo, 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, etc.). Ces prises de parole publiques ont gagné en visibilité dans les dernières années. Elles ont facilité une conversation collective autour de ces enjeux sociaux d’importance. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour mieux répondre aux besoins des femmes survivantes de violences, particulièrement celles vivant à la croisée de multiples systèmes d’oppression. Bien qu’ils soient embryonnaires, plusieurs écrits scientifiques avancent que les femmes vivant à la croisée de multiples systèmes d’oppression sont surreprésentées parmi les survivantes de violences au Canada, notamment les femmes autochtones, les femmes en situation de handicap, les femmes immigrantes et réfugiées, les femmes issues des communautés LGBTQ2S ou encore celles évoluant en contexte francophone minoritaire (Benoit et al., 2015). Au Québec, le mouvement féministe cherche à s’actualiser afin de prendre davantage en compte, tant dans la pratique que dans la recherche, les différences existant entre les femmes comme groupe social (Corbeil et al., 2018; Lopez, 2017; Pagé et Pires, 2015; Corbeil et Marchand, 2006). Enfin, plusieurs femmes sont dans l’impossibilité de prendre part à des campagnes de sensibilisation et des mouvements de dénonciation ou ne se sentent pas concernées par celles-ci pour diverses raisons qui doivent être davantage documentées. Ainsi, ces éléments revêtent des implications cruciales pour le travail social et les études féministes étant donné leurs liens étroits avec la prévention, la recherche, l’accompagnement et l’intervention auprès des femmes survivantes de violences. 

Ce colloque est organisé conjointement par le Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi) de l’Université d’Ottawa et le Réseau québécois en études féministes (RéQEF). 

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

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Avant-midi

09 h 45 à 10 h 00
Communication orale
Communications orales
Mots de bienvenue
Discutant·e : Véronica Gomes (UQAM - Université du Québec à Montréal), Simon Lapierre (Université d’Ottawa), Chantal Maillé (Université Concordia), Kharoll-Ann Souffrant (Université d’Ottawa)
10 h 00 à 11 h 30
Communication orale
Communications orales
Violences conjugales et sexuelles, dénonciations et femmes racisées
Présidence/Animation : Jade Almeida (UQAM - Université du Québec à Montréal)
10 h 00
Femmes afro-descendantes du Québec et violences sexuelles: un état des lieux
Kharoll-Ann Souffrant (Université d’Ottawa)
Résumé
10 h 20
Réflexion sur les dénonciations des violences conjugales et sexuelles dans le cadre de talk-shows tunisiens
Maissa Ben Jelloul (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
10 h 40
Principaux facteurs entravant la demande d’aide en contexte de violence conjugale des femmes aînées de communautés ethnoculturelles
Fanta Fane (UdeS - Université de Sherbrooke), Beaulieu Marie (Université de Sherbrooke), Lenoir Annick (Université de Sherbrooke)
Résumé
11 h 00
Discussion

Dîner

11 h 30 à 13 h 00
Diner
Dîner
Dîner

Après-midi

13 h 00 à 14 h 30
Communication orale
Communications orales
Intersectionnalité en pratique : enjeux, défis et implications pour l’intervention
Présidence/Animation : Véronica Gomes (UQAM - Université du Québec à Montréal)
13 h 00
Porter la parole des femmes : enjeux d’inclusivité en intervention et recherche en violence. Réflexions issues du projet partenarial Trajetvi-l’R des centres de femmes
Ksenia Burobina (UdeM - Université de Montréal), Odile Boisclair (Le R des centres de femmes du Québec), Marie-Pier Kouassi (L’R des centres de femmes du Québec)
Résumé
13 h 20
La réalité des femmes autochtones vivant en situation d’itinérance ou à risque de l’être à Montréal
Mélodie Racine (La Porte Ouverte Montréal / The Open Door Montréal)
Résumé
13 h 40
La demande d’aide chez les femmes ayant fait l’expérience de la maltraitance en tant qu’aînées
Caroline Pelletier (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie Beaulieu (Université de Sherbrooke), Françoise Le Borgne-Uguen (Université de Bretagne Occidentale)
Résumé
14 h 00
Discussion
14 h 45 à 16 h 15
Communication orale
Communications orales
Violences et communautés LGBTQ2S+
Présidence/Animation : Kharoll-Ann Souffrant (Université d’Ottawa)
14 h 45
Violences sexuelles et milieu de santé en lien avec les communautés LGBTQ+ et/ou Two-Spirit
Jade Almeida (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
15 h 05
Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : qu’en est-il des femmes trans*?
Sam Asselin-Mailloux (Université d’Ottawa)
Résumé
15 h 25
« Invisibles : Briser les tabous de la violence dans les communautés lesbiennes+ pour mieux intervenir »
Audrey Mantha (Centre de solidarité lesbienne)
Résumé
15 h 45
Discussion
16 h 30 à 17 h 00
Communication orale
Communications orales
Discussion et mot de clôture
Présidence/Animation : Francine Descarries (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Discutant·e : Jade Almeida (UQAM - Université du Québec à Montréal), Sam Asselin-Mailloux (Université d’Ottawa), Maissa Ben Jelloul (UdeM - Université de Montréal), Ksenia Burobina (UdeM - Université de Montréal), Fanta Fane (UdeS - Université de Sherbrooke), Audrey Mantha (Centre de solidarité lesbienne), Caroline Pelletier (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélodie Racine (La Porte Ouverte Montréal / The Open Door Montréal), Kharoll-Ann Souffrant (Université d’Ottawa)
16 h 30
Discussion
16 h 55
Mot de clôture