La productivité et l’évolution des écosystèmes terrestres sont grandement influencées par les interactions plante-microorganismes. Ces microbes sont principalement étudiés pour leurs relations bénéfiques, que celles-ci soient symbiotiques (p. ex., champignons mycorhiziens) ou non (p. ex., bactéries promotrices de croissances des plantes ou PGPR), ou pour leurs relations pathogènes (bactéries, virus, champignons, etc.). L’impact des microorganismes associés aux plantes est énorme, puisque ces derniers peuvent causer des gains ou des pertes de production économique et alimentaire importants en agriculture, en viticulture et en foresterie. Les microorganismes sont caractérisés par un taux de croissance rapide et par l’étendue de leur dispersion. Leur immense diversité confère aux microbiotes des plantes une pléthore d’activités différentes liées entre autres à l’acquisition de nutriments, à leur virulence ou à leur inhibition, et à la résistance aux stress de l’environnement. Ces propriétés leur permettent de jouer un rôle crucial dans l’adaptation des plantes à leur environnement et au changement climatique, et donc d’influencer la survie et le succès reproductif de leur hôte végétal. Les percées scientifiques en physiologie, en génomique et en biologie moléculaire végétale et microbienne ont mis en lumière les mécanismes moléculaires et écologiques permettant les interactions plante-microorganismes, ce qui laisse entrevoir l’éventuel développement d’outils de contrôle biologique microbien permettant d’optimiser la productivité et la résilience des communautés de plantes.
Remerciements
Le comité organisateur souhaite remercier le Centre Sève pour leur support.