La physique quantique est au cœur de la révolution électronique des dernières décennies, étant un élément clé de notre compréhension de dispositifs tels que le transistor et le laser. Toutefois, plusieurs phénomènes émergents de la physique quantique, par exemple l’intrication quantique ou la superposition d’états, restent encore sous exploités. La réalisation de plus en plus imminente d’un ordinateur quantique et la création des nouvelles technologies nécessaires pour y arriver risquent de modifier en profondeur de nombreux programmes de recherche en sciences et technologies et de bouleverser plusieurs pans de notre société. Ce colloque réunira des chercheurs de renommée internationale qui œuvrent dans ce domaine de recherche et qui ont réfléchi aux enjeux sociétaux liés à cette deuxième révolution quantique.
Les nouvelles technologies quantiques promettent premièrement une puissance de calcul inégalée par les ordinateurs classiques pour certains problèmes. Par exemple, elles permettront d’augmenter l’efficacité d’innombrables industries (aviation, livraison, manufacture, finance, etc.) et elles accéléreront la découverte de nouvelles molécules pouvant entre autres être utilisées pour créer de nouveaux médicaments. Ensuite, elles permettront de simuler la nature infiniment plus facilement, donnant accès à un outil formidable pour la recherche fondamentale. La recherche de nouveaux matériaux quantiques ouvre aussi la porte à l’ingénierie de capteurs ayant une taille plus faible et/ou une précision et une sensibilité augmentées. De plus, le potentiel des technologies quantique de briser tous les protocoles de cryptographie utilisés aujourd’hui implique des enjeux sociétaux de cybersécurité, de sécurité nationale et de vie privée. Toutes ces avancées ne représentent que la pointe de l’iceberg et celles que nous pouvons imaginer aujourd’hui. Ce colloque a pour but de sensibiliser les chercheurs et le grand public aux toutes dernières et futures innovations en technologies quantiques et à leurs impacts sociétaux potentiels.
Remerciements
Nous remercions l’Institut quantique, les départements de physique, d’informatique, et de génie électrique et génie informatique de l’Université de Sherbrooke, ainsi que la division des technologies émergentes du Conseil national de recherches Canada.