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Informations générales

Événement : 87e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Ce colloque traite des récentes nouveautés et des sujets émergents en matière de gouvernance et d’innovation. La gouvernance, comme thématique transversale, est abordée dans tous ses aspects : gouvernance d’entreprise, gouvernance économique, gouvernance publique, en lien avec la création de valeur et la gestion de la performance, gestion des risques d’entreprise. L’innovation est abordée sous différents angles : les nouvelles perspectives de gouvernance de l’innovation, la gouvernance des technologies de l’information (TI) et des données numériques (big data), l’intelligence des affaires (IA), l’alignement stratégique des TI, les risques liés à l’innovation et aux technologies numériques, l’attribution du pouvoir décisionnel en matière d’innovation, gouvernance dans l’adoption et l’implantation de l’innovation, le monitorage du changement induit par l’innovation, la prise en considération des attentes des parties prenantes à l’égard de l’innovation.

La perspective internationale du colloque a pour but d’examiner les modèles de gouvernance présents dans différents pays, dans la mesure où ces modèles dépendent fortement du système légal, du modèle économique et social, du niveau de sophistication des technologies utilisées ainsi que du poids relatif des différentes parties prenantes. Les contributions sont donc attendues des chercheurs et des professionnels de plusieurs champs disciplinaires, notamment les sciences économiques, les sciences juridiques, les sciences politiques, les technologies de l’information, la comptabilité, la finance, l’administration et la stratégie.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Ouverture du colloque

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Communications orales

Innovation et gestion des risques

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Au-delà du rôle disciplinaire du conseil d'administration: le cas d’entreprises innovantes
    Nassiba Bouraoui (Brest Business School), Ji-Yong Lee (Audencia)

    L’approche traditionnelle du conseil d’administration (CA) s’inscrit dans une logique d’essence disciplinaire (Fama, 1980; Jensen et Meckling, 1976; Rosenstein et Wyatt, 1990; Stiles et Taylor, 2001; Weisbach, 1988). Pourtant le rôle du CA ne se limite pas à un simple problème de contrôle. Les nouvelles approches de la gouvernance considèrent le CA comme un mécanisme dynamique aidant à la création de valeur (Charreaux, 2002; Lazonick et O'Sullivan, 1998; McNulty et Pettigrew,1999; wirtz, 2006). Cet article tente d’apporter des éclairages sur la composition du CA qui s’oriente vers la création de valeur. Pour cela, nous avons effectué un recensement des CA au sein de 45 entreprises innovantes cotées sur le NYSE ou The Nasdaq Global Market. Nous avons recueilli dans la mesure du possible un certain nombre de caractéristiques des CA et d’éléments biographiques des administrateurs pour chaque société. Nous nous sommes ensuite focalisés sur quatre principales caractéristiques des CA. Il s’agit de la taille du CA, de l’indépendance des membres et du cumul des fonctions de direction générale et de présidence du CA ainsi que du profil des administrateurs. Notre étude permet de montrer que le CA a besoin de connaissances, compétences technologiques et d’expériences en rapport avec les besoins des entreprises. L’importance accordée aux rôles autres que disciplinaires permet de mieux comprendre les différentes formes de CA.

  • Communication orale
    La diversité du conseil d’administration influence-t-elle l’innovation ? Le cas des entreprises les plus innovantes au monde
    Ramzi Belkacemi (Université Laval), Souad Brinette (EDC PARIS BUSINESS SCHOOL), Sabrina Khemiri (Pôle Universitaire Léonard de Vinci)

    Dans cet article, nous étudions l’incidence de la diversité du conseil d’administration (CA) sur la performance en innovation. Nous combinons dans notre étude les deux aspects de la diversité du CA : la diversité visible (diversité du genre et ethnique) et la diversité invisible (diversité des domaines d’études et des expertises).

    Les deux approches disciplinaires et cognitives de la gouvernance sont mobilisées.

    Notre étude est menée sur un échantillon de 200 entreprises, 100 entreprises les plus innovantes au monde selon le classement Forbes (2018) et 100 autres entreprises sélectionnées de manière aléatoire qui représentent notre échantillon de contrôle.

    Nos principaux résultats mettent en exergue le rôle joué par les compétences cognitives des membres de CA dans le processus d’innovation.

    Nous constatons l’existence d’effets modérateurs entre les deux aspects de la diversité. L’impact de la diversité de genre et d’ethnique sur l’innovation est influencé par la diversité des domaines d’étude et de l’expérience des membres de CA.

    Les résultats montrent aussi que d’autres variables de contrôle (taille du CA, secteur et région) influencent la performance en innovation. Ainsi, ce travail contribue à l’enrichissement du débat sur le sujet en explorant plusieurs caractéristiques des administrateurs (genre, ethnie, domaine d’étude et expérience).

  • Communication orale
    Une gouvernance agile pour la gestion d'une complexité accrue
    Julie Ricard (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM)

    La performance organisationnelle fait l’objet de nombreux désaccords. Il y a encore de cela quelques années, la capacité de l’organisation à s’adapter à son environnement était le premier facteur de performance reconnu. De nos jours, dû aux transformations technologiques accrues, l’innovation et la gestion de la complexité sont essentielles à la performance organisationnelle. Nous postulons qu'une intensification importante des niveaux de complexité ainsi que les processus décisionnels complexes qui en découlent ont un impact considérable sur l'innovation. Par conséquent, un ensemble de règles régissant l'équilibre organisationnel et une gouvernance saine sont essentiels pour assurer la performance stratégique. Nous passons en revue les quatre perspectives de la performance stratégique (Kaplan & Norton, 1992) mettant en lumière les effets de l’accroissement de la complexité sur celle-ci.
    Les vestiges de l’accroissement de la complexité sont nombreux. Gestionnaires et employés peuvent perdre de vue leur mission ou omettre de se conformer, faisant émerger des enjeux de gouvernance sérieux. Cet accroissement peut réduire l'efficacité du travail d'équipe, l'apprentissage organisationnel, la propension à innover et peut entraver les structures de coûts.
    Ainsi, un ensemble de règles de gouvernance équilibré peut servir l’organisation dans la gestion de la performance et de l’innovation. Cet ensemble de règles de gestion doit être conçu de manière à réduire la complexité.

  • Communication orale
    Analyse de la relation entre la gestion des risques d’entreprise et les investissements en R&D : cas du secteur manufacturier Canadien
    Raef Gouiaa (UQO - Université du Québec en Outaouais), Célestine Randria (Université du Québec en Outaouais)

    Étant créatrice de valeur si munie d’un système de contrôle adéquat, l’innovation est un impératif pour renforcer et conserver l’avantage compétitif de toute organisation. Mais, vu que le risque d'échec est intrinsèque à l’innovation, l’aversion au risque fait entrave à la capacité d’innovation des organisations. Pour y pallier, il faut recourir à une approche intégrée de GRE pour une prise de décision éclairée par rapport aux projets d’innovation. Ce qui fait que la qualité de la conception de la GRE est un déterminant de l'efficacité de l'innovation. La GRE renforce la discipline et la transparence tout en soutenant la culture et l'appétit du risque souhaités dans l’innovation. Mais, à son tour, l’innovation réussie peut aussi être la solution aux risques pour les entreprises. L’objectif de cette recherche est d’analyser la relation entre la GRE et l’innovation en examinant si les entreprises qui gèrent mieux les risques sont celles qui investissent le plus dans des projets de recherche et de développement (R&D).

    L’étude a porté sur un échantillon de 45 entreprises manufacturières canadiennes cotées sur la bourse de Toronto (indice TSX composite) ayant les codes SIC 20 à 39 durant la période de 2013 à 2016. Les analyses statistiques montrent que les entreprises qui gèrent mieux le risque de liquidité et le risque d’exploitation investissent plus en R&D, et celles qui gèrent mieux le risque de marché investissent moins en R&D.


Communications orales

Gouvernance et technologies de l’information

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
Présidence : Ji-Yong Lee (Audencia)
  • Communication orale
    Mise à jour, sauvegardes et manipulation des données statistiques et démographiques sur les environnements Open Data Portal (O.D.P) de la Côte d’Ivoire.
    Évariste Constant Serebou (INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE)

    Les données statistiques produites en Côte d’Ivoire il y a de cela quelques années étaient faites de façon éparse par chaque institution productrice et transmises aux organismes internationaux par messages électroniques. Mais voilà que depuis quelques années, la Côte d’Ivoire par l’entremise du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Africaine de Développement (BAD) a bénéficié de plateformes de stockage et de diffusion de données statistiques et démographiques pour les formats de type Big data sur lesquels ont été déjà stockés les séries de données suivantes portant notamment sur les indices harmonisés des prix à la consommation (I.H.P.C) en série en mensuelle de janvier 1997 à décembre 2018 et extensibles à l’infinie, Les indices harmonisés de production industrielle (I.H.P.I) de janvier 2007 à novembre 2018 et extensibles à l’infinie, les exportations et les importations de produits concernant le commerce extérieur de la Côte d’Ivoire de janvier 2013 à octobre 2018 et extensibles à l’infinie, les comptes nationaux trimestriels de la Côte d’Ivoire de janvier 1997 à décembre 2017 et extensible à l’infinie etc.

  • Communication orale
    Gouvernance et innovation municipale : nouvelle technologie de l’information et optimisation des services d’urbanisme et d’aménagement du territoire à Gatineau
    Antoine Noubouwo (Ville de Gatineau)

    Les municipalités sont au cœur des stratégies visant à améliorer les conditions de vie des citoyens. C’est à travers des gestes concrets comme l’amélioration des processus de travail et de livraison des services qu’elles y parviennent. Pour maintenir les plus hauts standards dans la livraison des services, les municipalités doivent faire preuve de créativité et d’innovation. L’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) change progressivement la façon dont les villes doivent offrir les services aux citoyens, car une ville intelligente est d’abord une ville mieux gérée grâce aux NTIC. Ces technologies doivent être déployées en complément d’une stratégie plus globale pour la ville consistant à bâtir une cité répondant aux besoins des citoyens sur le long terme. Il s’agit d’une véritable mission de développement urbain, à la fois pour les professionnels de la ville, mais aussi et surtout pour les citoyens. Sans toutefois s’inscrire dans une dynamique de ville intelligente, le service de l’urbanisme de la ville de Gatineau s’est orienté depuis 2016 vers une stratégie visant à repenser l’offre municipale de services de manière plus cohérente, plus intégrée et mieux adaptée à la culture et aux priorités de développement urbain.

    Cette communication vise à présenter le processus de conception et de mise en œuvre des outils visant à optimiser le service à la clientèle au service de l’urbanisme de la Ville de Gatineau.

  • Communication orale
    Le rôle de la gouvernance dans l'alignement stratégique des TI
    Sandy Gingras (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Ces dernières années, plusieurs facteurs ont perturbé l’écosystème des entreprises. Désormais,
    ces dernières investissent des sommes considérables dans les TI et misent sur les innovations en
    vue de détenir plus de compétences organisationnelles pour obtenir une capacité supérieure à la
    compétition, puisque la simple différenciation ne favorise plus la concurrentialité.
    Indubitablement, le défi majeur des dirigeants est de tirer un maximum de valeur des TI en les
    alignant sur leurs objectifs d’affaires. (Tallon, 2007; Tallon & Pinsonneault, 2011)
    Nous chercherons à expliquer les liens de la dynamique interne en ayant recours notamment, à
    la perspective des capacités qui ici, se veut complémentaire à la théorie des ressources
    aujourd’hui considérée statique à cause de ses principes devenus incompatibles avec les
    caractéristiques de l’environnement d’affaires considéré plus changeant et incertain. (Eisenhardt
    & Martin, 2000; Wang & Ahmed, 2007). De ce fait d’autres questions surviennent : les
    mécanismes de la gouvernance, affectent-ils positivement les capacités dynamiques ? les
    rendent-ils plus sophistiquées? Engendrent-ils un meilleur alignement stratégique des TI ?
    Finalement, le travail que nous proposons, a comme objectif de répondre à la question de
    recherche suivante : comment la gouvernance des TI contribue-t-elle à l’alignement de stratégies
    des TI ?


Dîner

Dîner

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Panel / Atelier

L’innovation dans les organisations : types d’innovation, nouvelles tendances, intelligence artificielle, forage de données, chaînes de blocs…

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Communications orales

Gouvernance et systèmes d’information

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Gouvernance des prestations électroniques et satisfaction des citoyens- usagers dans les administrations publiques camerounaises : état de la question, enjeux et perspectives
    Mireille Bitye Epse Mendomo (FSEG-Université de Yaoundé II)

    L’investissement dans l’innovation technologique participe désormais des initiatives engagées dans la sphère publique pour améliorer la gouvernance des services et satisfaire permanemment à la demande publique. Les pays de l’Afrique subsaharienne francophone se sentent particulièrement indexés par cette préoccupation, eu égard aux nombreux disfonctionnements managériaux encore perceptibles dans ce contexte précis. Cette communication tente d’examiner la question de la gouvernance des prestations électroniques en rapport avec la satisfaction des citoyens-usagers dans les administrations publiques camerounaises. Notre démarche de recherche mobilise le cadre d’analyse de l’instrument OQM (Provencher, 2008) et les outils d’analyse statistique (Statistiques descriptives et Analyse factorielle Exploratoire), appliqués à un échantillon de 1167 usagers provenant du terrain d’étude. Les résultats obtenus permettent non seulement de présenter un rapport diagnostic de la question traitée mais également, de situer les enjeux de la relation traitée en termes d’analyse de comportements manifestes des bénéficiaires et d’appréciation de l’image organisationnelle des administrations publiques. Des suggestions d’amélioration sont également prises en compte, pour servir d’outil décisionnel aux managers en quête permanente d’optimisation de la gouvernance des prestations dans le cadre d’un management public plus innovant et durable dans cet environnement précis.

  • Communication orale
    Le rationnel et le politique dans la gouvernance de l’innovation technologique
    Nabil Messabia (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    La présente recherche empirique examine le processus de prise de décision dans un contexte spécifique, celui de la gouvernance des innovations technologiques. La question de recherche est formulée ainsi : comment interfèrent le rationnel et le politique dans la gouvernance de l’innovation technologique? À travers une démarche de théorisation enracinée constructiviste informée par Charmaz (2014), l’auteur parvient à construire une théorie enracinée comprenant trois catégories dont une est couverte par la présente communication. Elle s’intitule : la quête de compromis. Les résultats suggèrent que le groupe de décideurs chargé d’une innovation technologique s’engage dans des négociations qui l’amènent d’un état de conflit au sujet de l’adoption ou du rejet de ladite innovation à un état de compromis. Le conflit est tantôt motivé par des considérations de rationalités relatives, tantôt par des considérations non rationnelles, tantôt par un mixage des deux. Il s’ensuit, respectivement, que la quête de compromis se fera soit par voie de négociations formelles qui s’opèrent à travers les mécanismes institutionnels soit par voie de négociations informelles qui s’opèrent en dehors des institutions, soit enfin à travers une zone grise impliquant un mixage des deux voies.

  • Communication orale
    Architecture intergicielle des systèmes d’informations de la gouvernance de santé dans les pays subsahariens
    Andre Claude Bayomock Linwa (International University of Grand Basam (IUGB))

    Les coûts des soins de santé dans la quasi-totalité des pays du monde augmentent de manière exponentielle. Contrairement à l’Occident où cette augmentation des coûts est fortement atténuée par un accroissement de la qualité des soins en grande partie due à l’apport des technologies de l’information, l’intégration de l’informatique et des télécommunications dans le domaine de la santé n’est pas encore effective en Afrique subsaharienne. La plupart des pays subsahariens ont connu une guerre récente ou vivent des troubles structurels profonds ayant un impact sur la santé mentale des individus. Certains patients, à cause de leurs maladies peuvent changer rapidement d’état de santé passant de normal à critique, et doivent régulièrement mesurer leurs paramètres cliniques ou biométriques. Une approche permettant d’aider les services de santé à administrer et maintenir des soins de santé aux personnes médicalement à risque ou aux personnes ayant une déficience mentale, est d’implanter une infrastructure logicielle et matérielle appropriée permettant de traquer les paramètres cliniques ou biométriques et la position géographique des patients observés. Cet article a pour but de proposer une solution architecturale intergicielle des systèmes d’informations de la gouvernance de la santé permettant une gestion contrôlée et efficiente des soins de santé.

  • Communication orale
    La création de connaissance inter-organisationnelle ou gouvernance collaborative : Chainon manquant dans la gouvernance de la documentation technique chez les opérateurs de réseaux mobiles de télécommunication
    Jean Fabrice Lebraty (Université de Lyon 3), Davy Maurice Ouadja (UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY MONTPELLIER)

    Cette communication se fonde sur le travail de thèse de DBA soutenue en janvier 2019 et intitulée « La qualité de la documentation technique : enjeux de performance dans les réseaux mobiles de télécommunications ». Cette recherche met en avant la mise en place d’un dispositif de gestion des ressources documentaires. Malgré la grande satisfaction des opérateurs mobiles dans notre cas d’étude, l’on s’est trouvé confronté à une nouvelle problématique qui est la collaboration au sein de la constellation des parties prenantes pour le déploiement, l’exploitation et la maintenance des réseaux mobiles. Dans ce cadre, une collaboration entre organisations s’avère cruciale. Cette collaboration passe certes par la gestion des connaissances mais aussi par une autre dimension que nous présenterons.

    L’objectif de cette communication est d’explorer les limites de la création de connaissance dans les organisations tout en s’appuyant sur les travaux de (Ikujiro Nonaka. (1994), de Michel Kalika et Paul Beaulieu. (2002), d’Edgar Morin. (2018).

    A travers une méthode quantitative basée sur nos travaux chez deux opérateurs mobiles en France, nous abordons la dimension collaborative dans un contexte de multi-acteurs dans les activités des réseaux mobiles. Cet autre aspect de la gouvernance des ressources documentaires invite les manageurs à prendre en compte la dimension humaine dans les échanges entre parties prenantes pour le déploiement, l’exploitation et la maintenance des réseaux mobiles.


Communications orales

Gouvernance d’entreprise

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    De l’agilité à la performance organisationnelle : l’analyse des fondements de la gouvernance transformationnelle
    Sharam Alijani (NEOMA Business School)

    Cette communication a pour objet de mettre en lumière l’impact de la gouvernance sur l’agilité et la performance organisationnelle. Evoluant et interagissant dans un environnement turbulent, les organisations se transforment et se complexifient en cherchant des leviers de performance et de croissance. Face aux changements de l’environnement, les organisations doivent faire preuve d’agilité, de flexibilité et de résilience. L’agilité est un processus en émergence qui constitue une capacité d’ajustement stratégique face aux changements et de l’incertitude. Les contingences de l’environnement, la rareté des ressources, l’absence des capacités cognitives et organisationnelles et les contraintes institutionnelles constituent autant de barrières à l’agilité.

  • Communication orale
    Essai d’analyse des obstacles à l’innovation des PME algériennes : Cas des PME de la vallée de la Soummam
    Moussa Boukrif (université A.Mira de Bejaia Algérie)

    L’activité d’innovation revêt comme le souligne Boly. V(2004) une dimension stratégique étant donné qu’elle détermine la capacité de l’entreprise à faire face à ses concurrents et d’augmenter sa part de marché. Celui qui n'évolue pas disparait" (Darwin) : c'est en cela que l'innovation est capitale.

    Dans une économie mondialisée, les entreprises algériennes n’ont guère le choix. Elles sont condamnées d’innover si elles veulent rester compétitives et pouvoir faire face à la concurrence des firmes étrangères notamment avec l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. Conscient de ce défit, les pouvoirs publics algériens ont crée à partir des années 2000 des institutions susceptibles de booster l’innovation dans les PME algériennes.

    Notre papier qui s’inscrit justement dans cette problématique porte dans la premier partie sur l’analyse des politiques nationales mise en place pour booster l’innovation en l’Algérie, et la deuxième partie sera consacrée aux résultats d’une étude empirique d’un échantillon de 20 d’entreprises de la vallée de la Soummam en Algérie. Dans cette étude, nous avons mobilisé la théorie de la contingence pour expliquer les comportements des entreprises enquêtées en matière d’innovation. Montrer aussi comment la performances financière et le succès de ces entreprises face à leur environnement, en raison du manque de la concurrence sur le marché, devient un piège qui les empêches de s’ouvrir à l’apprentissage de nouvelles expériences et connaissances, donc d’innover.

  • Communication orale
    Défaire le lieu : le « non-lieu » comme pratique de résistance organisationnelle
    Thomas Sorreda (EDHEC Business School)

    Cet article expose la manière dont des employés ont résisté à un espace collectif imposé par la direction d’un grand groupe, lors de la construction de son nouveau siège, en en faisant un non-lieu. A partir de cette observation, nous avançons l’idée que le concept de non-lieu de Marc Augé (1992) devrait être davantage mobilisé en sciences de gestion car il offre une grille de lecture particulièrement pertinente à une époque où les organisations multiplient les espaces collectifs censés fédérer les employés, coller davantage à leurs envies, et optimiser leurs compétences.

  • Communication orale
    Gouvernance et innovation : Rôle des mécanismes de gouvernance dans la compensation industrielle au Maroc
    Arwata Salah Baba (Université Privée de Marrakech, Maroc)

    La question et le rôle de la gouvernance dans l’innovation nous amènent à la problématique de l’encadrement et des mesures de compensations industrielles, connue aussi sous le terme d'offset, au Maroc. Il s'agit d'examiner dans quelle mesure les structures de gouvernance influencent l’innovation et le transfert de technologie pour une compensation industrielle réussie dans le cas précis d’entreprises marocaines industrielles.

  • Communication orale
    Réalité de l'innovation au sein des PME algériennes
    Fahima Benamraoui (University of Abu Bakr Belkaid TLEMCEN)

Communications orales

Gouvernance sociale et développement durable

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    La gouvernance, frein ou moteur pour l’innovation en responsabilité sociale d’entreprise?
    Kathy Noël (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Cette communication présente les résultats d’une recherche exploratoire menée dans le but de décrire les pratiques les plus innovantes en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE). L’une d’elles est une PME détenue par deux coopératives de travailleurs-actionnaires et l’autre est une grande entreprise publique appartenant à des intérêts étrangers. Les résultats montrent que si certaines pratiques de RSE liées à la gouvernance sont surreprésentées du côté de la grande entreprise, les pratiques liées au développement local et aux relations avec les parties prenantes sont pour leur part sous-représentées. À l’inverse, alors que la PME présente certaines lacunes en matière de pratiques de saine gouvernance, ses pratiques de RSE sont particulièrement innovantes en matière de relations avec les communautés locales et les principales parties prenantes, dont les Premières Nations. Les études tendent à démontrer que les entreprises ayant adopté une bonne gouvernance ont tendance à être engagées davantage dans des activités de RSE. Or, en pratique, il semble aussi que les grandes entreprises, bien qu’elles semblent plus à l’avant-garde dans ce domaine, aient plus de mal à opérationnaliser leur volonté de changements en faveur d’un développement durable. De leurs côtés, les plus petites entreprises, en particulier les coopératives, seraient plus souples et innovantes en matière d’opérationnalisation des principes de RSE.

  • Communication orale
    Impact de l’investissement socialement responsable sur la bonne gouvernance des entreprises
    Dr. Jean Marie Floriant Ndzana (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Théophile Serge Nomo (Université du Québec à Trois-Rivières)

    Qui dit investissement socialement responsable, dit intégration des critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance encore appelés critères ESG, dans le processus d’investissement. En d’autres termes, l’investissement socialement responsable consiste à intégrer les dimensions du développement durable dans le processus d’investissement, lesquelles dimensions se résument aux critères ESG.
    L’investissement socialement responsable met donc en relation d’une part, les institutions financières et notamment, les fonds communs de placement spécialisés en investissement socialement responsable, et d’autre part, les entreprises avec lesquelles ils font affaires. Plusieurs théories montrent que les bailleurs de fonds peuvent impulser un changement comportement des entreprises, c’est le cas de la théorie de la dépendance aux ressources. Une entreprise qui bénéficie du financement ou des investissements de la part d’un fonds commun de placement socialement responsable, passe par des mécanismes de sélection et doit se plier à une démarche d’accompagnement.
    Le présent article se propose de montrer théoriquement (analyse des approches d’investissement socialement responsable) et pratiquement (le rôle de l’engagement et de l’activisme actionnarial dans l’adoption des meilleures pratiques de bonne gouvernance), comment l’investissement socialement responsable parvient à impulser l’adoption de la bonne gouvernance dans les stratégies d’affaires des entreprises.

  • Communication orale
    Étude de l’impact du genre sur la gouvernance des PME en zone UEMOA
    Isseu Diop (ISM Dakar)

    Malgré une croissance des femmes entrepreneurs dans les pays émergents, les entreprises dirigées formellement par les femmes dans les économies de l’Afrique de l’Ouest demeurent très faibles. A travers une modélisation économétrique en données de panel, la présente étude portant sur 259 entreprises réparties dans les 8 pays de l’UEMOA, tente d’explorer l’impact du taux de participation des femmes en fonction de facteurs tels que la force de travail, la performance financière et le climat de gouvernance. Dans une approche comparative, nos hypothèses de recherche testeront également l’impact du facteur genre (à travers le taux de participation des femmes et leur présence dans le top management) dans le choix de financement (formel ou informel) des entreprises composant l’échantillon.

  • Communication orale
    Nous innovons pour que les conseils d’administration reflètent la diversité de notre société
    Philippe Massé (Concertation Montréal), Soumya Tamouro (CIDG)

    Malgré certaines avancées, des efforts importants restent à déployer pour que nos conseils d’administration soient plus représentatifs de la société. En 2018, une étude réalisée par CMTL et HEC Montréal, avec le soutien de Mitacs, constatait que les membres de minorités visibles représentaient 10,53 % des membres de CA d’un groupe de 1425 membres de conseils d’administration étudié. Deux ans plus tôt, les membres de minorités visibles représentaient 32,9 % de la population de l’agglomération de Montréal (Statistique Canada, 2016).
    La diversité, qui offre de nombreux avantages, comporte plusieurs dimensions : compétences, origine ethnique, genre, générations, etc. En plus d’élargir le bassin de talents et le spectre des points de vue, la diversité est reconnue comme bénéfique à la prise de décision et elle apparaît comme un outil-clé pour une gouvernance éclairée (Leung, Eric 2015).
    Au Québec, plusieurs initiatives répondent à cette problématique. Notre présentation illustrera l’une de ces initiatives novatrices : Le Groupe des Trente de CMTL. Trente ambassadrices et ambassadeurs de la diversité s’investissent pour que les conseils d’administration soient davantage à l’image de la métropole. Des efforts importants restent à faire et des initiatives comme le Groupe des Trente sont plus que jamais nécessaires.


Communications orales

Gouvernance publique et Innovation

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Gouvernance et innovation dans la gestion des projets publics d’infrastructures au Sénégal
    Astou Ndiaye (Université cheikh Anta Diop de Dakar)

    Dans quels intérêts l’organisation doit-elle être dirigée ? Quelles structures de décision et de contrôle convient-il d’adopter. Selon Amar et Berthier (2007) la gouvernance des projets d’infrastructures est soumise à l’action de trois paramètres prépondérants : la capacité des acteurs à collaborer entre eux par une entente parfaite entre les parties prenantes pour faciliter la réalisation des taches, l’identification de personnages leaders pour soutenir, porter, et arbitrer les projets en cas de litige ou conflit et l’anticipation, la formulation et la pertinence des projets.

    Ainsi, dans cette étude nous tenterons d’analyser la relation entre la gouvernance et l’innovation dans la gestion des projets publics d’infrastructures au Sénégal dans la période 2016 - 2018 à travers une étude qualitative. Elle s’inscrit dans une période de changement des procédures au niveau de l’agence d’exécution en charge des travaux.

  • Communication orale
    Gouvernance et parties prenantes au Mali
    Marie Elisabeth Dicko Dembele (Ministère de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction Citoyenne)

    Les organes de gouvernance tels que les Conseils d’administration ou le Comité de pilotage sont très fréquents dans les organismes personnalisés (EPA, EPIC et EPST), le Secteur privé et dans les associations nationales du Mali. Ils sont créés et régis par des textes et règlements, dont la maîtrise permet de limiter les risques de dérapages dans la prise de décisions.

    Généralement, les parties prenantes ci-après sont représentées au niveau de ces instances :

    L’Etat, Les Collectivités locales, Le Secteur privé et les bénéficiaires

    Selon l’importance des ressources manipulées, l’état occupe la première place, ensuite viennent, soit les Collectivités locales ou le Secteur privé, selon le domaine d’activité. Les bénéficiaires viennent en dernière position, certainement à cause de la faiblesse des moyens dont ils disposent. A cela s’ajoute par moments l’analphabétisme. La présente communication a pour but de présenter quelques éléments de réflexion, susceptibles de guider sur un mode de gestion, pouvant servir de référence, pour les parties prenantes, dans leur participation à la gouvernance.

  • Communication orale
    Gouvernance socialement responsable des entreprises à fort potentiel technologique et ancrage territorial des communautés locales en Côte d’ivoire
    Haoua Badini Kone (Université Félix Houphouët Boigny), Yaya Soumahoro (Université d'Abidjan)

    En Côte d’Ivoire, la RSE n’est pas encore l’objet d’une réglementation très formelle et rigoureuse. Le déficit de gouvernance est un frein à la prise de conscience de responsabilité. La question des critères d’appréciation d’un comportement responsable reste un sujet difficile.

    Il ressort de l’analyse des entretiens, un certain nombre d’attentes éthiques et sociétales manifestées par les communautés locales sur la famille et le territoire, dépositaires des principes, des coutumes, des traditions, des règles et normes foncières. Il se pose alors la légitimité de la reconnaissance de tous l’univers social représenté par toute la communauté.

    La RSE devrait donc inviter à une implication des communautés locales dans les programmes de protection éthique des missions d’intérêt général assumées par les entreprises.

  • Communication orale
    La gouvernance de l’innovation scientifique en analyse des politiques publiques : l’expérience du centre d’études et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer au Mali
    Boubacar Macalou (Centre d'Etudes et de Renforcement des Capacités d'Analyse et de Plaidoyer (CERCAP))

    Créé sur initiative du gouvernement du Mali, avec la coopération du secteur privé et de la société civile, le CERCAP a pour mission, l’appui aux services publics dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques et le renforcement des capacités du secteur privé et de la société civile. Les organes de gouvernance sont inspirés et influencés par les politiques gouvernementales et les orientations des partenaires financiers dans le choix des thématiques à couvrir et des activités à réaliser.

  • Communication orale
    Les contributions d’hier, les fondations de demain : une synthèse des études portant sur le lien entre le conseil d’administration et l’innovation
    Ramzi Belkacemi (Université Laval)

    Le champ de l’innovation a fait l’objet d’un grand nombre de contributions depuis les écrits fondateurs de Schumpeter. Les avancées technologiques majeures au cours des dernières décennies ont grandement contribué, bien que ce ne soit pas de manière exclusive, à en faire un des domaines de recherche les plus prisés.

    L’engouement envers ce thème s’est notamment traduit par une attention croissante de la communauté scientifique envers l’influence que peuvent y exercer des groupes d’individus comme les équipes de recherche et développement (R&D) ou encore les Top Management Teams (TMT).

    Bien que plus rares, certains auteurs se sont également intéressés à l’impact que pouvait avoir sur l’innovation le plus haut échelon interne d’une organisation : le conseil d’administration (CA). Toutefois, bien que la littérature portant sur cette relation ait donné lieu à des apports enrichissants, celle-ci fait état de résultats mitigés.

    Face à ces constats, une synthèse de la littérature semblait opportune, voire nécessaire, non seulement dans le but de dresser un bilan permettant de mieux comprendre la relation entre le CA et l’innovation, mais aussi et surtout pour poser de solides fondations sur lesquels pourront bâtir les recherches futures.


Dîner

Dîner

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Panel / Atelier

Gouvernance, éthique, responsabilité sociale de l’entreprise et développement durable : pratiques, principes et pressions

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
Participant·e·s : Louise Champoux-Paillé (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Théophile Serge Nomo (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Ivan Tchotourian (Université Laval), Rosalie Vendette (UdeS - Université de Sherbrooke)

Communications orales

Gouvernance des organismes sans but lucratif

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
Présidence : Souad Brinette (EDC PARIS BUSINESS SCHOOL)
  • Communication orale
    Gouvernance dans un hôpital : Vue globale
    François Brouard (Université Carleton), Mélanie Dubé (Hôpital Montfort), Marc Pilon (Université Carleton)

    Les hôpitaux constituent un moteur économique et culturel important, et le noyau de l’identité du secteur de la santé. Comme noyau de ce secteur, les hôpitaux font face à des défis de taille qui peuvent faire dérailler leurs missions : demandes croissantes pour leurs services, ressources restreintes, dépendance sur d’autres parties prenantes du secteur pour accomplir leurs objectifs, visibilité et risque politique accrus. L’objectif de la communication est d’examiner les enjeux de gouvernance dans un hôpital en offrant une vue globale sur le système de responsabilité et de reddition de comptes à l’égard de leurs parties prenantes. Par l’entremise des concepts des relations entre parties prenantes, des mécanismes de gouvernance et des stratégies d’information, un système de responsabilité et de reddition de comptes est proposé.

  • Communication orale
    Gouvernance dans un hôpital : Perspective du chef de la direction financière
    François Brouard (Université Carleton), Mélanie Dubé (Hôpital Montfort), Marc Pilon (Université Laurentienne de Sudbury)

    Les hôpitaux constituent un moteur économique et culturel important, et le noyau de l’identité du secteur de la santé. Comme noyau de ce secteur, les hôpitaux font face à des défis de taille qui peuvent faire dérailler leurs missions : demandes croissantes pour leurs services, ressources restreintes, dépendance sur d’autres parties prenantes du secteur pour accomplir leurs objectifs, visibilité et risque politique accrus. L’objectif de la communication est d’examiner les enjeux de gouvernance dans un hôpital en offrant la perspective du chef de la direction financière sur le système de responsabilité et de reddition de comptes à l’égard de leurs parties prenantes. La présentation s’articule autour des relations entre parties prenantes, des mécanismes de gouvernance et des stratégies d’information.

  • Communication orale
    Gouvernance dans un hôpital Perspective du trésorier et membre du CA
    Francois Brouard (Université Carleton), Mélanie Dubé (Hôpital Montfort), Marc Pilon (Université Laurentienne de Sudbury)

    Les hôpitaux constituent un moteur économique et culturel important, et le noyau de l’identité du secteur de la santé. Comme noyau de ce secteur, les hôpitaux font face à des défis de taille qui peuvent faire dérailler leurs missions : demandes croissantes pour leurs services, ressources restreintes, dépendance sur d’autres parties prenantes du secteur pour accomplir leurs objectifs, visibilité et risque politique accrus. L’objectif de la communication est d’examiner les enjeux de gouvernance dans un hôpital en offrant la perspective du trésorier et membre du conseil d’administration sur le système de responsabilité et de reddition de comptes à l’égard de leurs parties prenantes. La présentation s’articule autour des relations entre parties prenantes, des mécanismes de gouvernance et des stratégies d’information.

  • Communication orale
    Gouvernance, innovation et développement : les défis de l’Université africaine
    Emil Tchawe Hatheu (JCAD- International Network)

    Si nous rêvons tous que le jour un africain est lauréat du prix Nobel de médecine, de physique ou d’économie cela changerait l’ordre du monde, de nombreux défis restent à lever pour genre de fantasme devienne l’embryon d’une réalité. Quel que soit le domaine considéré, l’Afrique reste à la traine développement et ne montre pas de véritable indice et de résilience. L’extrême pauvreté et la prévalence des grandes pandémies, comme Ebola, la gouvernance a tous les niveaux et a toutes les échelles, la démocratisation, la faible compétitivité. Comme la République Démocratique du Congo l’Afrique au sud Sahara reste n’est pas autre qu’un scandale géologique et un énorme réservoir de ressources naturelles. Que les chimistes africains n’aient pas toujours trouvé la formule de conditionnement et de conservation des produits locaux comme le vin de raphia ou de palme pour contrer l’hégémonie du vin de raisin ne donne-t-il pas raison aux afro-pessimistes qui décrivent l’Afrique comme peu inventive et incapable d’innovation scientifique et technologique ?


Communications orales

Gouvernance des institutions financières

Salle : B1022 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    L’impact des mécanismes de gouvernance sur le risque de crédit : cas des banques de la région MENA
    Hicham MEGHOUAR (Université Hassan 1er), Hicham Sbai (Ecole Nationale de Commerce et de Gestion EL JADIDA)

    L’objectif de notre recherche est d’étudier le lien entre la concentration de propriété, et les caractéristiques du conseil d’administration (CA) sur la gestion du risque de crédit des banques commerciales de la région MENA. L’étude est conduite sur un échantillon de 33 banques commerciales cotées de 11 pays de la région MENA sur la période 2011-2016. Après avoir contrôle les biais d’endogénéité, nos résultats montrent que l’indépendance des membres du conseil semble être une condition nécessaire pour réduire le risque de crédit. Plus le nombre des administrateurs siégeant dans le CA augmente plus le risque de crédit est faible. Néanmoins, notre étude révèle l’absence des liens entre le cumul des fonctions, le nombre de réunion de comités de gestion de risque, la diversité de genre, la présence des administrateurs étrangers et la concentration de propriété d’une part, et le risque de crédit d’autre part. Finalement les résultats révèlent que l’âge de PDG tend accentue le risque de crédit.

  • Communication orale
    Gouvernance, structure de propriété et innovations Des banques dans la CEMAC
    Jacques Simon Song (Faculté des sciences économiques et de gestion)

    Le déficit d’innovations observé en Afrique est généralement attribué à plusieurs facteurs dont la gouvernance et la structure de propriété. Cet article se fixe pour objectif de mettre en évidence l’importance de a gouvernance et de la structure de propriété, tout en appréciant leurs impacts sur les processus d’innovations en Afrique Subsaharienne. Pour y parvenir, nous mobilisons un modèle estimé en données de panel groupées (Pooled Mean Group) à partir d’un échantillon de six (6) pays de la Communauté Economique et Monétaire de la l’Afrique au cours de la période 2000-2015. D’abord, les composantes de la gouvernance font suite à celle proposée par Kaufman et al., (2010): la voix citoyenne et responsabilité, la stabilité politique et absence de l’efficacité des pouvoirs publics, la qualité de la réglementation, l’état de droit et la maîtrise de la corruption. Ensuite, la structure de propriété se décline en structure actionnariale privée et en structure actionnariale publique. Les innovations intègrent celles de produits et celles de propriété. Les résultats montrent qu’un important recours à l’amélioration de la gouvernance et à la consolidation de la structure de propriété contribuent significativement aux innovations.

  • Communication orale
    La féminisation du métier d’expertise – comptable au Cameroun : une explication par la théorie du glass celling
    Martial Roméo Dongmo (Université de Douala), Claire Lafortune Guimezap Jiofack (Institut Universitaire de la Côte), Louis Ndjetcheu (Université de Douala)

    Malgré leur nombre croissant dans les filières de formation en comptabilité, les femmes brillent toujours par leur absence dans le métier d’expertise comptable au Cameroun. Les statistiques du tableau de l’ordre des experts-comptables mettent en exergue une très forte prépondérance masculine. Cette inégalité des chances qui contrarie la progression professionnelle des femmes par rapport à celle des hommes est devenue un champ de recherche en sciences de gestion ainsi que dans le champ politique en ce qui concerne la lutte contre les discriminations. Cet article tente de questionner ce phénomène à travers la théorie du < glass celling > ou plafond de verre qui tente d’empêcher les femmes à briser un certain nombre d’us et coutumes ou de stéréotypes sociaux pour accéder à certaine profession qualifiée à tort ou à raison comme des métiers masculins.

  • Communication orale
    La pertinence de la bonne gouvernance dans la réduction des risques bancaires dans le cadre de la transition des pays en développement
    Meriem Touil (université de TLEMCEN, ALGÉRIE)

    La présente communication a pour objectif de mettre en évidence la pertinence de la bonne gouvernance dans la réduction des risques bancaires et le renforcement de la supervision et la surveillance du secteur bancaire pour garantir sa solidité et sa performance dans le cadre de la transition de l’Algérie vers l’économie de marché et l’accroissement de la concurrence.