Le statut de mère dure toute une vie et s’accompagne de moments de plaisir, mais aussi de défis à relever, que ceux-ci soient au niveau physique, psychologique ou social. On parle déjà de santé maternelle lorsque la femme a l’intention de devenir mère. La phase de procréation peut être facile pour certaines, tout comme elle peut être une bataille pour celles qui découvrent qu’elles ont des problèmes de santé, telle l’infertilité, et qui doivent suivre des traitements complexes sur le plan technique, physique et psychologique.Tout au long de la grossesse, plusieurs questionnements émergent. Les services de soins prénatals et périnatals accompagnent la mère non seulement sous la forme d’évaluations, de soins et de traitements, mais aussi d’interventions éducatives qui lui permettent d’être autonome et partenaire avec l’équipe de soins, pour son bien-être et celui de son enfant. Pour y arriver, l’équipe de soins doit prendre en considération les besoins et les expériences de la mère, afin d’assurer une continuité efficace des services de la période prénatale, périnatale et postnatale. En effet, la période suivant l’accouchement est aussi préoccupante. On peut citer, entre autres, le stress des mères ayant des enfants prématurés, l’initiation à l’allaitement et le maintien de celui-ci, et la dépression post-partum. Les recherches continuent à présenter des approches pharmacologiques et non pharmacologiques qui permettent aux mères de maintenir ou de retrouver leur santé physique et psychologique. Être une mère demande de s’impliquer dans les soins de ses enfants, que ces derniers soient en santé ou dits « problématiques » en raison d’un problème de santé chronique visible ou invisible aux yeux de tout le monde. Les études continuent à trouver des pratiques qui améliorent les soins aux enfants et à se pencher sur l’expérience des parents, afin d’outiller les mères dans leur rôle maternel et dans les soins apportés à leurs enfants ainsi qu’à elles-mêmes.La mère sera toujours impliquée dans la santé de son enfant, même quand celui-ci est adolescent et qu’il commence à développer son autonomie face à ses parents. Les résultats des études permettent de faire les interventions auprès des adolescents, mais aussi de donner les outils aux parents pour qu’ils puissent les comprendre et les accompagner dans leur développement. Les facteurs qui peuvent influencer la santé de la mère et de l’enfant peuvent être d’ordre socioéconomiques, comme l’insécurité alimentaire, d’ordre physiologique ainsi que d’ordre psychologique. Agir pour la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, c’est privilégier les actions qui tiennent compte des capacités des personnes concernées, mais aussi agir sur les systèmes et les environnements qui soutiennent le développement et l’exercice de leurs capacités.
Du lundi 27 au mardi 28 mai 2019