Informations générales
Événement : 86e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Le point de vue des différentes personnes impliquées dans le parcours d’inclusion scolaire, sociale et professionnelle des personnes vivant des situations de handicap est rarement exposé selon différentes perspectives. Que ce soit des parents, des employeurs, des intervenants des réseaux communautaires, des chercheurs ou des personnes vivant des situations de handicap, toutes ces personnes ont un même droit à l’expression libre de leur pensée (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2010; Organisation des Nations Unies, 2006), et, surtout, à la même attention relativement à la question des besoins prioritaires et de la meilleure façon possible d’y répondre (Booth et Ainscow, 2002; 2005; Stainback et Stainback, 1990).
Dans cette optique, ce colloque réunit des personnes de divers horizons afin de susciter un véritable échange qui offre à chacun des groupes thématiques la possibilité de partager une perspective : 1) la pensée libre des personnes vivant des situations de handicap; 2) la pensée libre des parents; 3) la pensée libre d’intervenants scolaires et du milieu de travail; et 4) la pensée libre de milieux associatifs et de partenaires du milieu.
Dates :- Pauline Beaupré (UQAR - Université du Québec à Rimouski)
- Sylvain Letscher (UQAR - Université du Québec à Rimouski)
- Angela Aucoin
Programme
1) La pensée libre de personnes vivant des situations de handicap
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Communication orale
Introduction (Le partage des perspectives: une opportunité unique!)Angela Aucoin (Université de Moncton), Pauline Beaupré (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Sylvain Letscher (Université du Québec à Rimouski)
Réunir dans le cadre d'un congrès scientifique des personnes vivant des situations de handicap, des parents, des intervenants provenant de différents milieux de vie de la personne est une rare occasion. Des bons coups d'expériences d'inclusion scolaire, sociale et professionnelle des personnes seront partagés. Cela permettra éventuellement l'émergence de nouvelles idées pour faire différemment et, peut-être même, répondre encore mieux aux besoins des personnes.
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Communication orale
Autodétermination et déficience intellectuelle : C’est ma vie, je la choisisHélène Geurts (UMONS), Marie-Claire Haelewyck (Université de Mons)
Depuis plusieurs décennies, la promotion de l’autodétermination des personnes présentant une déficience intellectuelle est une priorité dans les interventions. L’évolution des pratiques sous-tend de reconnaître l’usager en qualité de citoyen tandis que le professionnel devient un facilitateur dans la mise en œuvre de cette agentivité. Ce changement de paradigme confirme l’importance d’outiller tant les personnes ayant une déficience intellectuelle à être actrice de leur vie, que l’entourage pour les accompagner dans ce processus qui ne va pas nécessairement de soi. En effet, si certaines difficultés proviennent directement des incapacités, d’autres émanent de l’environnement et du manque d’opportunités laissées à la personne.
Notre communication se centrera donc sur le processus de recherche participative qui offre une place centrale au public cible au sein des dispositifs développés. Aussi, nous aborderons les quatre composantes de l’autodétermination telle que définie par M. Wehmeyer. Nous illustrerons ces concepts par nos produits de recherche soutenant notamment la connaissance de soi et le développement de l’identité. Un lien étroit est établi avec l’élaboration du projet personnel dans une perspective inclusive. En d’autres termes, nous souhaitons aborder le concept d’autodétermination dans sa complexité, tant en termes de résultats que de processus mobilisé au sein de la recherche menée auprès d’une population en situation de handicap.
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Communication orale
L’aventure d’une vie de défis et de réussite!Jean-Sébastien Boulay (Edmunston (Nouveau-Brunswick))
♪ Qui suis-je ?
Une personne comme tout le monde ayant :
♥ Des peurs et des défis
♥ Des talents
♥ Des réussites
♪ Mes projets d’avenir, mes rêves
♪ Ma contribution à la création d’un monde meilleur.
♪ Messages que je veux transmettre aux gens.
♪ En guise de conclusion, je vous transmettrai mes messages de gratitude.
♪ Questions
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Communication orale
Daniel Collette : un Acadien, leadeur en inclusionAngela Aucoin (Université de Moncton), Daniel Collette (Université de Moncton)
Daniel Collette est considéré par plusieurs comme étant un rayon de soleil! Malgré ses limites et difficultés depuis sa naissance, il a su surmonter bien des obstacles. Aujourd’hui, il sera fier de vous dire qu’il demeure seul dans un appartement et contribue bénévolement depuis presque 10 ans à la radio communautaire CJSE FM 89.5 de la grande région de Moncton au Nouveau-Brunswick. Il siège à plusieurs comités et joue régulièrement aux quilles, un sport qu’il pratique aux Olympiques spéciaux. Daniel a été récompensé à plusieurs reprises pour sa contribution à la conscientisation des bienfaits de l’inclusion.
Pendant sa présentation, Daniel se fera un plaisir de vous parler des points suivants :
Son parcours scolaire
Son émission de radio, Mardi en Acadie
Son implication communautaire
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Communication orale
Je m’appelle MARIE LEE HOUDE. Je suis plus qu’une D.I.L.Marie Lee Houde (Toy's R Us)
#1 La présentation
Hospitalisation
D.I.L.
Santé
#2- Le Parking. Organisme employabilité. Intervenants. Pas capable…
http://www.caradisiac.com/Bientot-le-stationnement-gratuit-pour-les-personnes-handicapees-91065.htm
Parcours scolaire
Parcours employabilité (S.E.M.O.)
Se sentir différent
Aucun développement professionnel
#3-A : *Bulle protectrice et défense. Entrevue avec Jacques.
https://www.pinterest.fr/terilorrence/shark-tale-2004/
Manque de confiance en soi
Incapacité
Manque de connaissance
B: La face brûlée! Bureau à Jacques.
http://www.mobileswall.com/wallpaper/evil-minion-despicable-me/
La critique
Confiance en soi
Attitude
Potentiel
Être capable!!!
Réaliser de nouvelles tâches
#4- Le questionnement
https://www.currincompliance.com/life-insurance-law-blog/2017/5/9/are-you-a-person
Pourquoi les D.I.L. devraient être différentes des autres en société? "ségrégation"
Débat sur cette question sous forme d’échanges avec les gens.
Film Hidden Figures (Les figures de l’ombre).
Dîner
2) La pensée libre de parents
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Communication orale
Le prix d’une vie!Charlotte Rancourt (Université McGill)
Mon plan :
- Présentation : Qui est Charlotte Rancourt
- Résumé de mon histoire familiale
- L’arrivée de Marie Lee dans notre vie
Explication en détail de 3 événements qui ont été des tournants majeurs en tant que parents:
1. Jour 1 : « Gaspillage neurologique» … et espoir!
La parole réconfortante d’un médecin qui m’a dit « Bien oui malheureusement on s’attend à ce que Marie-Lee ait des problèmes neurologiques dans sa vie mais y a beaucoup de neurones que nous-mêmes on n’utilise même pas »… Pas question pour moi d’avoir un enfant handicapé à la maison à 50 ans. Alors, à la tâche! …
2. Graduée en 5e année du primaire, un deuil à surmonter…
En tant que parents, on a fait le choix conscient que Marie-Lee irait sur le marché du travail à 16 ans, qu’elle ne serait pas prestataire d’aide sociale et qu’elle participerait à la vie active et sociale comme tout le monde.
3. Dépendance affective : le combat d’une vie
Explication de la démarche sur 10 ans de l’indépendance et l’autonomie émotionnelle. Départ en 2003 assis 2 dans la même chaise jusqu'à mon départ pour l’ouest canadien en 2013 alors que Marie-Lee devait s’organiser seule au Québec avec l’aide au besoin de 3 de mes amies. Coupure émotionnelle : une volonté de part et d’autre (mère-fille).
Conclusion :
Retour sur mon parcours en tant que parent qui a consacré toute sa vie au développement cognitif de Marie-Lee pour en arriver à l’insertion sociale globale avec un minimum d’aide du système et des services jusqu’à aujourd’hui.
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Communication orale
Partenariat et collaboration entre les parents et les intervenants scolaires: comment s'arrimer?Sylvie Tétreault (HES-SO Ecole d'études sociales et pédagogiques)
L'inclusion scolaire et sociale d'en enfant avec des besoins spéciaux représente une démarche complexe. Elle nécessite l'apport de tous, incluant les parents. Comment faciliter cette collaboration? Quels sont les souhaits des parents? Quelles sont leurs attentes? Comment voient-ils leurs rôles et leurs implications? Cette conférence abordera ces questions à partir d'exploration des écrits scientifiques internationaux et de recherches sur le terrain. Elle proposera différentes pistes de réflexion afin de transformer notre vision de l'autre, qu'importe notre position (ou rôle) lors de l'inclusion scolaire.
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Communication orale
Pourquoi moi? Un cadeau du ciel!Ginette Pinette (Université de Moncton)
♥ Qui suis-je ?
♥ L’attente et la naissance de Jean-Sébastien
Fierté et déception
Deuil
♥ L’étape du deuil passé. La vie continue.
♥ Devenir mère monoparentale de deux enfants différents.
♥ Mon chemin de vie qui a permis à Jean-Sébastien de devenir la personne qu’il est.
♥ Mon fils m’a permis de grandir et d’être la personne que je suis aujourd’hui.
♥ Expériences qui m’ont permis de réaliser le potentiel inconnu de mon fils même en tant que parent.
♥ En guise de conclusion, je ferai un retour sur mon parcours en tant que parent qui consacre une partie de sa vie à permettre à son enfant différent de vivre sa vie au Maximum ainsi qu’à son frère, afin de leur permettre la vie la plus épanouie et autonome que possible. Aimer, Vivre, Laisser Vivre!
♥ Questions?
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Communication orale
Le cadeau d’un petit frère exceptionnel : Point de vue d’une grande sœurMarie-Elaine Desmarais (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Olivier Desmarais (Moncton)
Les relations fraternelles peuvent être empreintes d’une grande proximité et d’une grande richesse. Elles revêtent une importance indéniable tout au long de la vie, et à l’âge adulte, elles constituent, la plupart du temps, un système de soutien particulier (Burbidge et Minnes, 2014). Pour la grande majorité des adultes, elles sont les plus longues relations qu’un individu va entretenir au cours de sa vie, puisqu’elles commencent dès la naissance et durent toute la vie (Burbidge et Minnes, 2014). En vieillissant, la relation évolue et les liens fraternels sont pour la plupart égalitaires (Griot, Poussin et Osiurak, 2013). Qu’en est-il, toutefois, lorsqu’on ajoute un individu exceptionnel[1] à cette relation déjà complexe ? Peu d’études se sont attardées à la nature particulière du lien fraternel qui unit un être exceptionnel avec son frère ou sa sœur, aux défis que cela comporte ainsi qu’à l’évolution de cette relation (Griot et al., 2013). C’est sous la forme du témoignage, appuyé par les écrits scientifiques, d’une grande sœur et d’un petit frère exceptionnel que cette communication abordera cette thématique.
[1] L’expression individu exceptionnel fait ici référence à toute forme de différences, de troubles développementaux, intellectuels ou comportementaux.
Lancement de livre
3) La pensée libre d'intervenants scolaires et de partenaires du milieu
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Communication orale
Le sentiment d’auto-efficacité des éducatrices en contexte de petite enfance: une variable à prendre en compte pour soutenir la mise en œuvre de l’inclusion en CPEGeneviève Bergeron (Université du Québec à Trois-Rivières), Andréane Paquin (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Mathieu Point (Université du Québec à Trois-Rivières)
En contexte de la petite enfance, la philosophie inclusive suscite de plus en plus l’intérêt des différents services éducatifs, notamment les centres de la petite enfance (CPE) (Moreau, Maltais et Herry, 2005). Toutefois, aucune politique gouvernementale propre aux services éducatifs à la petite enfance ne soutient cette philosophie, ce qui a pour effet que les pratiques concernant l’accueil des enfants ayant des besoins particuliers en CPE varient beaucoup d’un milieu à l’autre et se rapprochent souvent du paradigme de l’intégration. Certaines éducatrices en CPE font néanmoins le choix de mettre en place des pratiques qui tendent vers l’inclusion. Afin de permettre à plus d’éducatrices en CPE de mettre en place de telles pratiques, il est nécessaire de comprendre les facteurs influençant la mise en place de celles-ci. Parmi ces facteurs, il semble que de renforcer le sentiment d’auto-efficacité serait une façon de promouvoir de meilleures pratiques pédagogiques en services éducatifs à la petite enfance. Nous présenterons des données préliminaires d’une recherche mettant en relation la formation, le sentiment d’auto-efficacité des éducatrices et les pratiques qui tendent vers l’inclusion. Nous discuterons de l’importance de repenser la formation afin que celle-ci permette le développement du sentiment d’auto-efficacité chez les éducatrices vis-à-vis de l’accueil des enfants ayant des besoins particuliers.
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Communication orale
Pour une recherche aventure qui conjuge la liberté des chercheurs et des participantsJean Horvais (UQAM - Université du Québec à Montréal), Mélanie Paré (Université de Montréal)
La communauté d’acteurs du Réseau des Écoles Publiques Alternatives du Québec (RÉPAQ) est entrée en démarche réflexive collective sur sa capacité à offrir une éducation inclusive aux enfants qu’elle scolarise. En tant que chercheur·e·s, nous soutenons et accompagnons cette démarche dans une formule de travail dont chaque étape est coconstruite avec la communauté selon ses besoins et le développement de son questionnement. Depuis deux ans, se constitue ce qu’on pourrait appeler une recherche-formation-collaborative. Une des conditions essentielles de réalisation d’un tel projet qui se donne du temps pour explorer les nombreuses dimensions de son thème, c’est d’accorder la plus grande attention à la liberté de parole des participants : liberté de la communauté dans l’élaboration et la sélection des problématiques issues de sa pratique et qui alimentent les rencontres programmées par le REPAQ ; liberté des chercheur·e·s dans la formulation des questions et l’animation des rencontres afin de soumettre d’authentiques objets de recherche ; liberté enfin des participants pour exprimer des points de vue sans crainte du dissensus parfois nécessaire pour aiguillonner la pensée. Nous oserons parler en l’espèce dans notre exposé de « recherche-aventure » en écho à Vladimir Jankélévitch (2017, p. 11) pour qui l’aventure « dépend de ma liberté » et qui affirme : « la région de l’aventure, c’est l’avenir ».
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Communication orale
La communication numérique: un outil d'expression de la pensée libre de jeunes adultes ayant une déficience intellectuelleJean-Robert Poulin (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Rita Vieira de Figueiredo (Universidade federal do Ceara)
Depuis sept ans, le laboratoire LER de l’Universidade federal do Ceará au Brésil consacre ses activités de recherche à la question de l’utilisation de la communication numérique par de jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle et à ses effets au niveau de la langue écrite, de l’interaction sociale et des stratégies cognitives. Les études ont d'abord porté sur la communication via Email et la création de blogues. Récemment, l’équipe de recherche s’est intéressée à l’utilisation de Facebook. Au cours de ses activités de communication, chacun des sujets était accompagné par un médiateur qui avait pour rôle de le guider dans sa démarche et d’interroger au besoin l’organisation du message. Le médiateur ne pouvait en aucun cas imposer le thème ou le contenu d’un message. Revenait au sujet le soin de déterminer le contenu et la forme du message ainsi que les modalités de recherche d’informations, et ce en fonction de ses intérêts personnels et de sa vision de la réalité. Bref une démarche qui s’inscrivait dans le respect de la pensée libre du sujet avec, en perspective, le développement de son autodétermination. Ces travaux de recherche ont permis d’observer chez les sujets une forte motivation pour l’utilisation de la communication numérique, le désir et la satisfaction de communiquer ses idées, un intérêt soutenu pour le partage d’opinions et enfin, des progrès significatifs en matière d’utilisation de stratégies cognitives lors de l’élaboration de messages.
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Communication orale
Défenseur de ceux et celles qui méritent d'être inclus!Danny Soucy (Association du Nouveau-Brunswick pour l’intégration communautaire (ANBIC))
Depuis longtemps, Danny Soucy s’engage à défendre les droits des personnes ayant un handicap. Connu surtout comme porte-parole des parents, il se distingue tant à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour son dévouement à l’inclusion scolaire. En 2003, il a mis sur pied sa propre entreprise qui offrait des services de consultation et de formation sur les questions relatives aux personnes ayant un handicap, entre autres l’emploi, l’éducation, la sexualité et l’intégration communautaire. En 2010, Danny fut élu au gouvernement du Nouveau-Brunswick et fut nommé secrétaire législatif au premier ministre sur la condition des personnes ayant un handicap. En 2012, il fut nommé ministre de l’Éducation postsecondaire, Formation et Emploi, pour ensuite être nommé ministre de l’Environnement et Gouvernements locaux.
Aujourd’hui, il occupe le poste de directeur général à l’Association du Nouveau-Brunswick pour l’intégration communautaire (ANBIC) où il est responsable du fonctionnement global de cet organisme. Danny et son épouse Jacinthe sont parents de quatre enfants et le plus jeune, Daniel, a une trisomie 21. Ils sont aussi grands-parents de 3 petits-enfants.
Pendant sa présentation, Danny donnera un aperçu de son rôle à l’ANBIC, ainsi que la fonction que cet organisme exerce au sein de la communauté du Nouveau-Brunswick pour que l’inclusion sociale et scolaire se poursuivent, s’améliorent et se répandent aux quatre coins de la province.
Dîner
3) La pensée libre d'intervenants scolaires et de partenaires du milieu
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Communication orale
L’économie de l’autonomie : pistes de réflexionGuillaume Parent (Finandicap)
L’environnement socio-économique d’une personne handicapée est un déterminant important de sa participation sociale. Cela est d’autant plus vrai pour l’adulte car les ressources pour favoriser son autonomie se font généralement plus rares dès ses 21 ans.
À titre de conseiller financier et de fondateur du cabinet Finandicap, une initiative reconnue et primée par la Chambre de la sécurité financière, Guillaume Parent accompagne plus de 1200 familles qui veulent donner à leur enfant handicapé un avenir meilleur. Lui-même atteint de paralysie cérébrale, c’est à mi-chemin entre le témoignage personnelle et le partage d’observations tirées de son expérience clinique qu’il dressera un portrait des obstacles économiques à l’autonomie et des façons pour les surmonter.
Entrepreneur dans l’âme et père de famille, M. Parent voit dans la quête d’autonomie des opportunités tant pour les individus que pour la société. Pour saisir ces occasions, il vous invite à réfléchir au futur des modèles favorisant la participation sociale des personnes handicapées.
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Communication orale
M. Jacques Lacasse, directeur d’un commerce au détail à Québec : L’inclusion en partenariat avec parents et enseignants, une vision différenteJacques Lacasse (Toysrus)
M. Jacques Lacasse, directeur d’un commerce au détail aux Galeries de La Capitale à Québec, présentera une démarche d’inclusion de personnes vivant des situations de handicap dans son entreprise. À partir d’anecdotes, de résultats, en comparant l'importance qu'accordent les enseignants, l’employeur et les parents directement concernés, aux différents éléments d'employabilité nécessaires pour s'intégrer au marché du travail, il proposera une piste de réflexion.
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Communication orale
Musique au bout des doigts : Musique et vieillissement au sein des communautés sourdes signeures à MontréalLine Grenier (Université de Montréal), Véro Leduc (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Dans nos sociétés audistes où la majorité sont des personnes entendantes (Humphrey 1977), la perception la plus répandue est que la musique constitue une forme artistique sonore et que, dès lors, elle s’avère inaccessible aux personnes sourdes. Combinée au discours âgiste (Lagacé 2015) associant la musique à la jeunesse (Forman et Fairley 2012) ou à sa fonction thérapeutique, cette étroite définition de la musique affecte les personnes sourdes vieillissantes, ajoutant aux obstacles à leur pleine participation sociale (OPHQ 2009). Pourtant, la musique joue un rôle important dans les cultures sourdes (Cripps et al. 2015).
Quelles sont les expériences de la musique comme pratique culturelle pour les personnes âgées sourd.es? Quels médias et quelles technologies modulent leurs manières de «musiquer» (Small 1998) et leur attachement à la musique (Hennion 2014)? Que signifie vieillir avec la musique comme personne sourde? Voilà les questions clés guidant cette recherche qui explore la musique sourde à Montréal telle qu'elle est pratiquée et/ou expérimentée par des personnes sourdes âgées. Nous présenterons une analyse préliminaire d’entrevues en langue des signes québécoise (LSQ) et américaine (ASL) qui, combinant histoires de vie et techno-biographies, permettent d’étudier les trajectoires musicales des participant-es et de réfléchir aux manières dont la musique peut participer d’une vision inclusive de la culture et d’une pleine participation sociale.
4) Synthèse
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Communication orale
Activité synthèsePatrick Fougeyrollas (Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH))
Patrick Fougeyrollas est titulaire d’un doctorat en anthropologie. Il est professeur associé au département d’anthropologie de l’Université Laval et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) du CIUSSS de la Capitale nationale. Il est fondateur et vice-président du Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH), un organisme de défense des droits dont la mission est le développement et le transfert des connaissances sur la compréhension du handicap et les modes d’intervention dans ce domaine. www.ripph.qc.ca
Il a été chef du service de la recherche à l’Office des personnes handicapées du Québec (1979 à 1986) et directeur scientifique de l’Institut universitaire de réadaptation en déficience physique de Québec (1986 à 2014). Il est engagé dans le mouvement de défense des droits des personnes vivant des situations de handicap depuis 40 ans.