Informations générales
Événement : 85e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 600 - Colloques multisectoriels
Description :L’adaptation aux changements et variabilités climatiques (CVC) reste encore un sujet d’actualité pour les différents secteurs, y compris celui du transport. Des chercheurs, des décideurs et également des citoyens au Québec et partout dans le monde continuent de se poser des questions à propos de l’impact des CVC sur le transport terrestre et particulièrement en matière de résistance des infrastructures, des moyens de transport et d’adaptation de la population.
Les vagues de chaleur, les inondations et les autres phénomènes météorologiques ne cessent d’apparaître sous de nouvelles formes d’agressivité un peu partout dans le monde. Ils provoquent des dégâts importants dans le secteur du transport et nous obligent à revenir afin de passer sous la loupe les formes d’adaptation déjà employées pour réduire l’impact sur l’offre de transport des voyageurs et des marchandises. D’ailleurs, les recherches portant sur ces sujets sont nombreuses.
Date :Programme
Mieux cerner les différents risques des CVC pour le transport terrestre
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Communication orale
Penser la transition écologique et la durabilité urbaines de manière intégrée au confluent des enjeux d’aménagement, de transport et d’habitationGuillaume Lessard (INRS - Institut national de la recherche scientifique)
Les municipalités sont souvent présentées comme étant à l’avant-garde de la transition vers une société plus soutenable et comme les laboratoires du développement soutenable (Abbadie 2015:26).Toutefois, de par leur complexité et leur ampleur, plusieurs enjeux d’adaptation aux changements climatiques dépassent les compétences, frontières et moyens d’action des gouvernements locaux (Bulkeley et Betsill 2013).En effet, la mise en place d’un système de transport durable constitue un enjeu plus vaste d’aménagement du territoire (Gauthier 2005; Naess 2006; Scanu 2014).Plusieurs modèles alternatifs de développement urbain ayant aussi à cœur la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie se font compétition, notamment la ville compacte, la ville polycentrique et la ville verte (green city) (Williams et al. 2000; Sénécal et Hamel 2001; Ostrom 2010; Simard 2014). Cependant, et c’est là le cœur du problème, suivant le discours dominant de la modernisation écologique, la soutenabilité de ces quartiers et des habitations qu’ils comprennent est souvent réfléchie en silo comme une question technique, voire technologique (Lovell 2004; 2008; Reid et Houston, 2013; Lemprière 2016).Ces nouveaux quartiers « durables » sont souvent situés en périphérie des villes dans des quartiers à usage unique, reproduisant ainsi la séparation entre les fonctions productives, commerciales et résidentielles (Naess et Vogel 2012).Un cadre d’analyse interdisciplinaire semble.........
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Communication orale
Mesures et objectifs d’adaptation aux CVC dans le transport terrestreMohamed Hichem Ait Abdelkader (Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (U.M.M.T.O.))
Depuis des décennies, les rejets de gaz à effet de serre des transports terrestres augmentent, les déplacements s’allongent et le flux de véhicules routiers progresse. Nous transportons aussi davantage de marchandises et sur un long trajet routier.
Ainsi qu’analysé par Mansanet et autres, différentes typologies ont été mis au point dans le but de dresser une hiérarchie des stratégies d’adaptation du C.V.C. pour le transport terrestre. Quant à Tol et l’O.C.D.E., il est susceptible d’instaurer une délimitation en particulier entre adaptation réactive et anticipatrice, adaptation à long terme et à court terme, adaptation régionale et locale. Entre l’ensemble de ces suppositions, les mesures d’adaptation sont chargées d’approuver deux types de figure principales ; en premier lieu, des opérations relatives à la planification et l’élaboration de nouveaux équipements. En deuxième lieu, les opérations de rétablissement et de sauvegarde des infrastructures disponibles à l’encontre des risques de retombées climatiques ‘‘climate proofing’’. Cette double typologie devrait être renforcée par les politiques de contrôle et d’administration de la demande afin de soulever une riposte aux entraves globales du réseau. Les principaux objectifs des initiatives d’adaptation aux C.V.C. dans le transport terrestre sont ; d’assurer que le réseau aura le pouvoir d’exaucer les demandes d’accessibilité au transport des voyageurs et de marchandises et conserver des couloirs stratégiques indispensables....
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Communication orale
Effet de serre vs émissions terrestres de rayonnement infrarouge : l’effet de serre n’est pas lié qu’au dégagement des gaz à effet de serreRomdhane Ben Slama (universite de gabes Tunisie)
Les émissions de gaz à effet de serre GES, tels que le CO2 et ses équivalents, induisent le réchauffement climatique de la terre. Dans cet communication est mis en évidence, et rappelé, que ces GES sont sélectifs quant aux rayonnements qui les atteignent. Le rayonnement solaire, dont le spectre s’étale de l’UV à l’IR proche, les traverse. Par contre l’infrarouge lointain est arrêté. Ainsi, il est nécessaire de mettre en garde quant au développement de l’usage des surfaces qui émettent dans le spectre IR lointain, arrêté par les GES. Ces surfaces sont soit naturelles, auquel cas elles font partis de l’écosystème, et c’est naturel, ou bien ce sont des édifices construits par l’homme et dont les surfaces rendues foncées artificiellement, par l’homme contemporain, engendrent l’absorption du rayonnement solaire le jour et après échauffement, elles émettent dans le spectre IR lointain. L’humanité doit donc limiter la prolifération des surfaces de couleurs sombres, à travers par exemple, les revêtements des bâtiments, routes et chaussées, véhicules, et même nos vêtements… Ne sous-estimons pas leur part dans les émissions IR par la terre vers son atmosphère et retenu par les GES, provoquant ainsi l’échauffement de la terre et les changements climatiques. En effet, il suffit de peu pour déséquilibrer l’écosystème, comme pour tout système en équilibre.
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Communication orale
La désertification et la stratégie de lutte contre les accidents routiersLynda Hamadene (Ecole Normale Supérieure Bouzaréah), Saida Meftah (ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE de Bouzaréah)
A l'instar des régions arides du Monde, le sud algérien connaît de sérieux problèmes d'ensablement. Ces derniers, qui résultent de la sévérité des conditions climatiques et de la mauvaise utilisation des ressources naturelles, constituent le phénomène le plus spectaculaire de la désertification. , ceci ne va pas sans une répercussion négative sur l'ensemble des infrastructures de développement des wilayas du sud du pays. Outre les effets environnementaux néfastes, les retombées de ce phénomène, au plan socio-économique sont lourdes de conséquences. Elles se traduisent généralement par des accidents routiers mortels dans certains endroits du Sud du pays, appelés endroits de la mort
Notre intérêt portera beaucoup plus sur la dynamique de ce phénomène de désertification, aggravé par les perturbations climatiques, qui porte un lourd préjudice sur la sécurité routière, nous avons sciemment introduit ce volet sur l’insécurité routière car nous pensons que cette dernière constitue une nuisance environnementale de taille dont la maitrise contribuerait à un développement de transport durable. L’objectif de la présente communication est d’apporter une contribution à la compréhension du mécanisme de l’ensablement et de chercher les mécanismes fonctionnels qui pourraient être envisagés pour lutter contre l’avancée du sable ainsi, proposer des solutions de lutte qui peuvent réduire considérablement la fréquence accidents routiers.
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Communication orale
Les pratiques spatiales liées à la mobilité urbaine face aux changements et variations climatiques : quelle forme d’adaptation en Algérie?Saif Eddine Chettah (université Constantine 3.Algérie), Souad SASSI (université Constantine 3 Algérie)
En Algérie, le transport terrestre assure plus de 90% des déplacements urbains et interurbains. Cependant, il est responsable de plus de 26 % de la totalité des émissions de GES. L’ambition annoncée de mettre en place les conditions de préservation de l’environnement implique, pour la mobilité quotidienne, une diminution du trafic routier. Or, la prééminence de la voiture dans ces trafics notamment en milieu urbain étant le principal obstacle. Ainsi, la contradiction est patente entre le manque d’alternatives qui répondent au mieux aux besoins de mobilité constamment croissants et la prise de conscience des limites inhérentes à nos pratiques actuels de mobilité. Face à cet état, conjugué à des enjeux globaux (effet de serre) et/ou locaux (insécurité, pollution, dégâts, etc.), la question d’adapter les pratiques spatiales, les modes de déplacements et les aménagements liés à la mobilité quotidienne aux impératifs écologiques trouve ici son cadre d’expression et d’exercice. A travers la ville d’El khroub, nous présentons les résultats des Enquêtes Ménages-Déplacements (échantillon de 600 ménages) que nous y avons effectué pour relever les pratiques de mobilité des citadins et leurs aspirations. L’enquête terrain nous a ainsi permis d’évaluer la qualité des modes de déplacements et les aménagements y afférents.
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Communication orale
Les mesures sans regrets de résilience hydrologique des infrastructures de transport terrestre face aux changements climatiquesYadh Zahar (Université de Carthage)
L’Afrique demeure le continent le plus vulnérable aux changements climatiques à cause essentiellement de multiples pressions politiques et sociales et des faibles capacités d’adaptation. Le cadre institutionnel et les systèmes de gouvernance actuels ne favorisent pas l’implication de l’ensemble des acteurs. Les données enregistrées sont très imparfaites pour caractériser les aléas climatiques. Au niveau des projets, les risques de changements climatiques sont rarement assimilés même lorsque les séries climatiques de 30 à 100 ans sont disponibles. Les projections sont trop incertaines et pas au niveau nécessaire du détail en termes de balances spatiales ou temporelles. Les projets qui sont considérés bien projetés du point de vue technique peuvent encore être tout à fait vulnérables aux changements climatiques. Les augmentations attendues dans l’ampleur des phénomènes climatiques et hydrologiques vont mettre à rude épreuve les infrastructures de transport terrestre. Comme ces infrastructures sont destinées à durer plusieurs décennies, le problème de l’adaptation se pose avec plus de pertinence. Les ponts, les routes, les autoroutes et les infrastructures ferroviaires exigent des reconstructions ou rénovations majeures tous les 30, 50 ou 100 ans. Cette longévité crée un obstacle considérable pour l'adaptation aux changements climatiques. Les mesures d’adaptation prises au moment des études des ouvrages se traduisent par des coûts relativement minimes......
Dîner
Une meilleure connaissance des formes d’adaptation à travers les expériences internationales
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Communication orale
Les adaptations aux changements climatiques du transport terrestre des marchandises et de l’activité portuaire : cas de la ville portuaire de Bejaïa (Algérie)Aimad Edine Belkhiri (Université de Bejaïa)
Il est connu que les transports participent avec une grande part dans les émissions de gaz à effet de serre, pour sa part, le transport terrestre s’avère être le grand contributeur aux changements climatiques. Face à cela, un regard croisé est porté sur les impacts induits par ces changements climatiques sur les transports, et en même temps s’interroger et à proposer des solutions pour une adaptation à ces changements afin de contribuer à l’abaissement des coûts des transports. nous cherchons par le biais d’un travail d’investigation, suivant une méthode hypothético-déductive par le recours à une enquête de terrain auprès des entreprises de transport routier de la wilaya (province) de Bejaia, à savoir comment elles arrivent à surmonter les entraves et difficultés auxquelles elles sont confrontées liées à la situation du port et de la ville et aux changements climatiques. Les résultats de l’enquête montrent que ces entreprises ont de très bonnes relations économiques avec le port et leurs activités dépendent largement de cette structure. Néanmoins, ces opérateurs trouvent d’énormes difficultés liées surtout aux entraves administratives, congestion, accessibilité et elles subissent aussi d’autres problèmes causés par les changements climatiques comme les retards dus à la mauvaise condition météorologique... causant la réduction de vitesses de circulation. Cette situation engendre des coûts supplémentaires, qu’il importe de réfléchir sur des solutions durables...
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Communication orale
Mécanismes endogènes d’adaptation aux changements climatiques : la pirogue comme mode de transport en période d’inondation à CotonouMonique Ouassa Kouaro (Université d'Abomey-Calavi)
Cette recherche analyse l'utilisation des pirogues en périodes d'inondations comme un mécanisme endogène d'adaptation aux changements climatiques dans la ville de Cotonou. Elle adopte une démarche méthodologique qualitative qui associe pour la collecte des informations l'analyse documentaire, les entretiens individuels approfondis et de groupes et l'observation directe. L’analyse stratégique de Crozier et Friedberg (1977) a été le modèle d'analyse des données adopté. La triangulation des informations révèle que dans les mois de juin et de septembre, les populations des quartiers de Fidjrossè, Sodjèatinmè, Agontinkon, Vossa, Fifadji, Agla, Aïdjèdo, Dandji, Sènandé, Cadjèhoun et Avotrou sont confrontées à des inondations à cause du débordement du Lac Nokoué et du faible pouvoir de rétention des sols en eau. Les routes bitumées et pavées tout comme les voies orientées nord sud se retrouvent de fait submergées par les eaux perturbant ainsi le trafic de transport urbain. Face à cette situation, les communautés locales, notamment celles Toffins et Xwla, qui habitent la berge lagunaire de Cotonou, développent un nouveau mode de transport. Il s'agit du transport en pirogue, adopté comme un palliatif pour assurer le transport des personnes et des biens face à cette crise du transport routier urbain.
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Communication orale
La planification urbaine face aux enjeux des changements climatiques : cas des communes littorales de la wilaya d’AlgerAbdelmadjid Bouder (USTHB, Alger, Algérie), Lynda Hamadene (Université des Sciences et Technologie Houari Boumediène), Saida MEFTAH (Ecole Normale Supérieure de Bouzaréah)
La corrélation a toujours existé entre l’urbanisme et les changements climatiques. Mais ce n’est que récemment que cette dimension devienne une composante essentielle de la planification et de la gestion de l’espace. En effet, selon des travaux, d’ici 2020 l’Algérie ferait face à une diminution de 6 à 13 % de sa pluviométrie et à une augmentation de 0,8° à 1.1°C de sa température ambiante. Ces changements auront des conséquences importantes sur les écosystèmes, sur les activités productives, sur la population, ainsi que sur les établissements humains et les espaces urbains.Il est difficile d’affirmer que le changement climatique produit des phénomènes inédits sur les espaces côtiers, à part sans doute l’élévation du trait de côte, il est par contre certain que le changement climatique vient accentuer et aggraver les dysfonctionnements déjà à l’œuvre affectant les espaces côtiers. Le littoral occupe une place particulière dans la dynamique des territoires. Interface multiple entre terre et mer, nature et société, volontés politiques et pratiques sociales, il est l’objet de très forts enjeux économiques et sociaux. Le littoral est de plus en plus un espace ambivalent, marqué par de fortes contraintes naturelles et anthropiques génératrices de concurrences, de conflits et de risques. Ainsi le concept d’un urbanisme capable de prendre en compte le climat et les transports terrestres semble être une alternative prometteuse pour garantir une durabilité
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Communication orale
Vulnérabilité des infrastructures de transport routier aux changements climatiques dans la ville de Cotonou au BéninLaurent HOUESSOU G (Ecole Nationale Supérieure d’Aménagement et de Gestion des Aires Protégées, Université de Parakou), Toussaint LOUGBEGNON O (Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo), Chadli Lawal Fofana Yaya (Département de Géographie et Aménagement du Territoire)
L'accroissement de la population dans la ville de Cotonou a renforcé le besoin d'infrastructures de transports qui malheureusement n’échappent pas aux effets néfastes des changements climatiques.C’est ainsi que cette étude vise à évaluer la vulnérabilité des infrastructures de transport routier aux changements climatiques dans la ville de Cotonou. La démarche méthodologique suivie se résume essentiellement à des entretiens semi-structurés avec les acteurs du transport sur les effets des changements climatiques dans le secteur d’étude et à l’analyse des tendances climatiques de la ville de 1970 à 2015. Les résultats obtenus montrent que les extrêmes climatiques sévissent très fort dans la commune de Cotonou. Plus de 93 % des risques liés à la dégradation des routes sont d’origines climatiques. Et plus de 68 % des routes non bitumées contre 25 % des bitumées sont vulnérables aux changements climatiques. De ce fait 75 % des enquêtés ne sont pas satisfaits des services de transport du fait des perturbations engendrées sur les activités économiques dans la ville. Les résultats de cette étude ont permis de mettre en exergue les conséquences des changements climatiques sur les infrastructures de transport routier et leurs implications sur les activités socioéconomiques de la commune de Cotonou. Il urge de mettre en place des approches de solutions efficaces et des stratégies d’adaptation durables du service des transports aux changements climatiques...
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Communication orale
Vers une meilleure adoption des meilleures pratiques de gestion optimale (BMP) dans le bassin du lac Érié face aux enjeux crées par les changements climatiquesCherine Akkari (University of Waterloo)
Le ruissellement de phosphore (P) provenant de sources agricoles est un problème environnemental reconnu, en particulier dans les régions qui drainent dans le bassin du lac Erie. Ce problème pourrait bien être aggravé par les changements climatiques, en particulier par l'augmentation de la magnitude et de la fréquence des phénomènes de précipitations extrêmes, ce qui peut amener aux proliférations d'algues nuisibles et aux inondations. Les chercheurs en sciences physiques ont identifié une gamme de pratiques de gestion optimales (BMPs – Best Management Practices) qui ont le potentiel d'atténuer les pertes de surface et de sous-surface P. À ce jour; toutefois, il n'y a pas assez d’adoption et diffusion de ces pratiques agricoles. L’objectif de cette communication est donc d’identifier les obstacles dont les agriculteurs rencontrent pour s’adapter, innover et diffuser ces pratiques agricoles d’une part; et les difficultés qu’ils rencontrent pour transporter et commercialiser leurs produits agricoles d’autre part. La méthodologie est basée sur une synthèse d'une partie de la littérature existante qui contient des analyses sur la résilience, l’adaptation et l'innovation dans le contexte des changements climatiques avec un accent plus étroit sur ces pratiques agricoles (BMPs).
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Communication orale
Stratégies d’adaptation des usagers du transport routier dans la portion ouest du Bénin du corridor Abidjan-Lagos dans un contexte de changements et variabilités climatiquesErnest AMOUSSOU (Université d’Abomey Calavi), Constant HOUNDENOU (Université d’Abomey Calavi), Gbèdandé Dénadjèdji Nathanaël Koty (Ecole Doctorale Pluridisciplinaire de La Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines), Henri TOTIN (Université d’Abomey Calavi)
La part du transport routier est d’une importance capitale dans l’économie nationale. Il contribue à cet effet à de nombreux besoins sociaux tels que la mobilité des personnes et des biens, le tourisme, l’approvisionnement des villes. Cependant, ce trafic est confronté à des contraintes climatiques, qui perturbent l’évolution des activités socio-économiques. Cette étude vise à proposer des stratégies d’adaptation des usagers de la route face à la variabilité climatique. Les données utilisées sont les paramètres climatologiques de 1961 à 2010, le flux des trafics ainsi que les investigations socio-anthropologiques. Il ressort de l’analyse que les usagers et le trafic routier sont affectés par des contraintes météorologiques. Ainsi, la praticabilité des réseaux lors des pluies intenses est pour 35 % des usagers, les causes d’accident ; tandis que selon 40 %, la réduction de la visibilité (brouillard, rayonnement solaire) et la diminution de l’adhérence route-véhicule attribuée à l’augmentation de la température sont les facteurs des risques d’accidents. Enfin, 25 % des acteurs ont remarqué aussi une accentuation des températures dans les véhicules réduisant ainsi le confort et augmentant la consommation en carburant pour la climatisation. Face à cette situation d’inconfort, les usagers adaptent leur vitesse aux conditions extérieures, pouvant réduire les débits de marchandises sur les routes.
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Communication orale
Quelles mesures à prendre face aux impacts des changements climatiques sur les autoroutes en relief accidenté?Khelifa Amokrane (Universite Oran 2 , Algerie), Abdelmadjid BOUDER (Université des sciences et Technologie de Bab Ezzouar), Tarek CHELLA (Ecole Normale Supérieure Bouzaréah), Azzeddine MADANI (Université de Khemis Miliana)
La réalisation des autoroutes en relief accidenté exige beaucoup de temps et des enveloppes financières importantes. Le choix du tracé oblige les concepteurs à approfondir les études pour faire face aux contraintes pouvant survenir en matière de stabilité des sols. Les fortes précipitations et leur impact continuent d’influer sur les tracés modelés par la topographie.Suite à cette situation les travaux d’entretiens coûtent énormément d’argent et causent une perturbation dans la circulation routière. Notre communication vise à mettre la lumière sur les impacts engendrés par les CVC sur les autoroutes et également sur les ouvrages d’art, et ce à travers l’exploration de l’autoroute Algérienne, laquelle observe des travaux de réhabilitation pour des raisons liées, dans certains cas, à l’instabilité des terrains situés à proximité du tracé. Notre comptons analyser des tançons de cette autoroute dans les zones à différentes altitudes et présentant des formes topographiques accidentées ainsi que dans les zones basses ou l’inondation de la chaussée représente un danger à prendre en compte. L’analyse portera sur l’ampleur des impacts et le nombre des actions d’intervention pour la réhabilitation. Il est question aussi d’estimer les pertes dans les différents volets. Pour conclure nous essayerons de ressortir des mesures capables de remédier aux impacts des changements climatiques sur les autoroutes réalisées en relief accidenté.