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Du jeudi 11 au vendredi 12 mai 2017

Si les Autochtones, durant la période précédant et suivant immédiatement le contact, évoluaient en tant que sociétés politiques autonomes déterminant leurs propres régimes de citoyenneté, cette situation changea radicalement à la suite de la promulgation de la Loi sur les Indiens, qui leur retira la possibilité de déterminer leurs critères d’appartenance tout en les écartant de la citoyenneté de la société majoritaire. Avec le Livre blanc en 1969, on tenta de leur octroyer une citoyenneté canadienne, mais sans reconnaissance de leur caractère distinct, ce qui fut rejeté par les Autochtones en tant que politique d’assimilation. Ceux-ci recadrèrent alors leurs revendications selon les impératifs de la décolonisation et une reconnaissance de leur spécificité. Des auteurs comme Kymlicka, Seymour et Tully ont aussi contribué à inclure leurs droits au sein d’une théorie libérale des droits des minorités et de la reconnaissance, bien que des auteurs autochtones comme Alfred et Coulthard critiquent celle-ci comme reproduisant la structure coloniale.

Encore aujourd’hui, il appert que les politiques gouvernementales ne permettent pas aux Autochtones de définir les critères de leur identité et de leur citoyenneté. La création d’espaces de production et de reproduction de cette identité, inscrite dans un rapport étroit avec le territoire, constitue aujourd’hui un enjeu fondamental. Bien que le débat soit projeté à une échelle internationale et transnationale depuis de nombreuses décennies avec des résultats mitigés, des mouvements comme Idle No More redéfinissent le cadre protestataire autochtone en projetant les revendications à une échelle panautochtone, en formulant des demandes en lien avec celles d’autres « nouveaux mouvements sociaux » (environnement, justice sociale, féminisme, altermondialisme) et en employant des moyens contemporains (manifestations de masse, médias sociaux) qui court-circuitent les élites et les canaux institutionnels.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

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Avant-midi

08 h 45 à 11 h 30
Communication orale
Communications orales
L’État, les politiques publiques et la citoyenneté autochtone : enjeux théoriques et pratiques
Bâtiment : (MC) MCCONNELL
Local : (MC) 204
Présidence/Animation : Karine Gentelet (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Participant-e-s : Simon Dabin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Martin Papillon (UdeM - Université de Montréal), Thierry Rodon (Université Laval), Pierre Trudel (UQAM - Université du Québec à Montréal)
08 h 45
Mot de bienvenue
09 h 00
Ce que dit vraiment le Livre blanc de 1969
Pierre Trudel (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
09 h 20
Vers un modèle de citoyenneté postcolonial? La construction du citoyen inuit et du citoyen sámi : perspective comparée du Canada et de la Norvège en contexte de négociations territoriales
Simon Dabin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
09 h 40
De bénéficiaire à citoyen : traités modernes et constructions d’identité dans le Nord du Canada
Thierry Rodon (Université Laval)
Résumé
10 h 00
Le nouvel impératif participatif autochtone dans la gestion des ressources naturelles : quel effet sur la citoyenneté?
Martin Papillon (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
10 h 20
Période de questions

Dîner

11 h 30 à 13 h 00
Diner
Dîner
Dîner

Après-midi

13 h 00 à 14 h 45
Communication orale
Communications orales
Les femmes autochtones : marginalisation, affirmation et émancipation
Bâtiment : (MC) MCCONNELL
Local : (MC) 204
Présidence/Animation : Diane Lamoureux (Université Laval)
Participant-e-s : Widia Larivière (Mikana), Viviane Michel , France Robertson (OBNL-autochtone)
13 h 00
Les femmes autochtones porteuses de l’identité et de la citoyenneté
Viviane Michel
Résumé
13 h 20
Enjeux et défis pour les femmes autochtones en milieux urbains
France Robertson (OBNL-autochtone)
Résumé
13 h 40
Idle No More : regard sur la mobilisation des femmes et de la jeunesse autochtones
Résumé
14 h 00
Période de questions
14 h 45
Pause
15 h 00 à 17 h 00
Communication orale
Communications orales
Reconnaissance, réconciliation et décolonisation
Bâtiment : (MC) MCCONNELL
Local : (MC) 204
Présidence/Animation : Jean Leclair (UdeM - Université de Montréal)
Participant-e-s : Alexandre Bacon (Cercle Kisis), Oscar Mejía Mesa (Université Laval), Jean-Olivier Roy (Université Concordia)
15 h 00
Mouvances identitaires et décolonisation
Alexandre Bacon (Cercle Kisis)
Résumé
15 h 20
Fédéralisme, autonomie et citoyenneté autochtone : une proposition théorique de ré-conciliation
Oscar Mejía Mesa (Université Laval)
Résumé
15 h 40
L’autoreconnaissance autochtone : une critique des intellectuels autochtones envers la politique de la reconnaissance au Canada
Jean-Olivier Roy (Université Concordia)
Résumé
16 h 00
Période de questions
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Avant-midi

09 h 00 à 12 h 00
Communication orale
Communications orales
Les identités métisses
Bâtiment : (MC) MCCONNELL
Local : (MC) 204
Présidence/Animation : Daniel Salée (Université Concordia)
Participant-e-s : Claude Aubin (Aucun), Vicky Boldo (La Nation Métis ), Janique Dubois (Université d’Ottawa), Sébastien Grammond (Université d’Ottawa), Sebastien Malette (Carleton University)
09 h 00
La judiciarisation de l’identité métisse
Sébastien Grammond (Université d’Ottawa)
Résumé
09 h 20
La question des Métis de l’Outaouais
Sebastien Malette (Carleton University)
Résumé
09 h 40
La nation métisse : une communauté imaginée?
Janique Dubois (Université d’Ottawa)
Résumé
10 h 00
Comprendre les identités autochtones et explorer la préservation culturelle en contexte urbain
Vicky Boldo (La Nation Métis ), Claude Aubin (Aucun)
Résumé
10 h 40
Période de questions
11 h 30
Mot de clôture