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Informations générales

Événement : 85e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

L’évaluation des technologies et des modes d’intervention (ETMI) est une méthode d’évaluation dont le but est de soutenir la prise de décision. Alors que l’ETMI dans le secteur de la santé (ETMIS) est une pratique largement utilisée et reconnue à l’échelle internationale, il en va autrement pour l’ETMI dans le secteur social (ETMISS), qui demeure un champ de pratique novateur.

Le Québec est un précurseur du développement de l’ETMI-SS à l’échelle internationale. D’abord, des unités d’ETMISS ont été créées dès 2010 afin de répondre aux critères de désignation universitaires du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Ensuite est venue la création de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), législativement institué en 2011. Le besoin de développer ce champ d’expertise dans le secteur social s’est donc rapidement manifesté. Cependant, diverses contraintes à l’application des méthodes issues du secteur de la santé ont été relevées, notamment l’inadéquation du type de données recherchées qui ne peuvent se limiter pour le secteur social à des questions d’efficacité théoriques, l’importance accrue de la prise en compte non seulement des données scientifiques, mais aussi de celles liées au contexte d’intervention et aux expériences des intervenants, des usagers des services et des gestionnaires, ainsi que les ruptures épistémologiques entre la notion de qualité et de ladite force de la preuve lors de l’élaboration des recommandations.

Le besoin d’adapter l’approche ETMI et de développer des méthodologies d’ETMISS robustes a conduit à la création d’une communauté de pratique regroupant l’ensemble des unités d’ETMISS du Québec. Ainsi, les unités d’ETMISS du Québec se sont mobilisées afin d’échanger et de coconstruire une approche méthodologique propre aux services sociaux à partir de leurs expériences respectives.

Ce colloque vise, d’une part, à faire connaître les travaux de la communauté de pratique et, d’autre part, à favoriser les échanges pour soutenir son développement. Le colloque sera organisé suivant un format de communications orales brèves. La méthodologie de l’ETMISS sera présentée à travers des blocs thématiques représentant les spécialités des équipes d’ETMISS. En tout, huit blocs de communication reflétant la catégorisation du MSSS seront considérés : 1) la jeunesse; 2) la santé mentale; 3) la dépendance; 4) les troubles du spectre de l’autisme et la déficience intellectuelle; 5) la réadaptation physique; 6) le soutien psychosocial aux personnes âgées en perte d’autonomie; 7) l’interculturalisme; et 8) les interventions de proximité (première ligne). Chaque bloc de communications sera suivi d’une période d’échange.

Une plénière est prévue en fin de journée pour faire une synthèse des échanges, suivie de la clôture de la rencontre. Les actes du colloque seront diffusés.

Date :
Responsables :

Programme

Communications orales

Mot de bienvenue et conférence d’ouverture

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK
  • Communication orale
    Conférence d’ouverture
    Jean-Pierre Duplantie (CIUSSS de l`Ouest-de-l'ile-de-Montréal)

Communications orales

Session santé mentale et jeunesse

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK
  • Communication orale
    Redéfinir les services de santé mentale pour les jeunes : une ETMI en services sociaux
    Angela Ly (CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal)

    L’organisation actuelle des services en santé mentale impose une rupture au passage à la vie adulte, au moment même où certains troubles graves de santé mentale font leur apparition. Les répercussions quant au rétablissement et l’intégration sociale des jeunes sont majeures. Pour favoriser la continuité des services, des programmes spécialisés ont été développés pour soutenir les jeunes de 12 à 35 ans. Cette ETMI a pour objectif d’évaluer ces programmes.

    Un cadre d’analyse a été élaboré sur la base des 8 domaines de performance des interventions précoce en psychose d’Addington et al. (2005), les 5 dimensions du rétablissement de Whitley & Drake (2010) et le modèle JBI des services de santé basé sur les données probantes.

    Cette ETMI est une revue systématique de revues systématiques avec entente inter-juges, évaluation de la qualité et le soutien d’un comité d’experts (chercheurs, cliniciens, gestionnaires et représentants des usagers). Des 1054 références identifiées, 5 revues systématiques ont été retenues. Les résultats démontrent une preuve émergente quant à l’efficacité de ces programmes sur l’accès, l’engagement, la continuité, le rétablissement, la pertinence et l’acceptabilité.

    Plusieurs facteurs confondants limitent l’analyse, dont la complexité des programmes. De plus, peu d’études ont évalué des programmes visant des troubles autres que la psychose. Le comité d’experts a permis de pallier à ces lacunes en fournissant des données contextuelles et expérientielles.

  • Communication orale
    Les meilleures pratiques pour la détection, la prévention et le traitement de cinq troubles mentaux chez les jeunes
    Ionela Gheorghiu (CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal), Alain Lesage (CIUSSS de l’Est-de-l’Ile de Montréal), Adam Mongodin (CIUSSS de l’Est-de-l’Ile de Montréal)

    Un québécois sur cinq sera aux prises avec une maladie mentale au cours de sa vie. Plus de 50% des maladies mentales commencent avant 14 ans et 70% avant l’âge de 22 ans. Malgré cela, l’accès des jeunes aux soins est très limité. Ce projet se veut une aide à la planification de services pour les jeunes.

    Une revue de revues a été menée pour identifier les interventions efficaces pour la détection, la prévention et le traitement de cinq troubles mentaux chez les enfants et les jeunes de 6 à 25 ans. Suite à la collaboration avec des chercheurs, la revue a été complétée avec des exemples de meilleures pratiques implantées au Québec.

    Aucune revue sur la détection des maladies mentales chez les jeunes n’a pas été identifiée. Par contre, la prévention est bien couverte dans la littérature et une distinction claire est faite entre les interventions universelles, ciblées et spécifiques. En général, les interventions ciblées et spécifiques sont plus efficaces dans le cas de troubles anxiodépressifs, tandis que les interventions universelles semblent réduire les tentatives de suicide. Les traitements dominants étaient la psychothérapie pour les troubles anxio-dépressifs et l’abus de substances, les habiletés parentales dans les troubles oppositionnels et le traitement pharmacologique pour le trouble déficitaire de l’attention et de l’hyperactivité.

    La revue a résumé les interventions efficaces pour les troubles mentaux communs chez les jeunes.

    .

  • Communication orale
    Interventions psychosociales auprès de préadolescents, d’adolescents et de jeunes adultes à risque de présenter ou présentant un trouble du spectre bipolaire
    Gilbert A. Tremblay (CIUSSS de l'Ouest-de-l'île-de-Montréal)

    La prévalence pédiatrique ou adulte des troubles du spectre bipolaire est estimée à environ 2 %. De nombreuses études traitent des interventions pharmacologiques, mais peu est connu sur l’efficacité des interventions psychosociales auprès de cette population. Dans une perspective de services intégrés, cette ETMI-SS vise à évaluer l’efficacité des interventions psychosociales en adjuvant à la pharmacothérapie.

    Cette ETMI est une revue systématique incluant une évaluation de la qualité et une entente inter-juges, une consultation d’experts et de représentants des usagers et une analyse du contexte d’intervention. La stratégie documentaire a permis de repérer 3434 références. Suivant les critères d’inclusion et d’exclusion établis, dix-sept articles ont été retenus. Du nombre, quatorze étaient des études primaires et trois des revues systématiques. Quatre types d’intervention ont été identifiés : psychoéducation, thérapie interpersonnelle avec aménagement des rythmes sociaux, thérapie cognitive comportementale, thérapie centrée sur la famille. Ces types d’intervention se conjuguent pour intervenir auprès des jeunes à haut risque de trouble bipolaire, de ceux présentant un trouble à début précoce et de ceux à leur 1er épisode thymique.

    Alors que la littérature est en émergence, les limites des données issues de la littérature scientifique ont été atténuées grâce à l’apport des experts, des représentants des usagers et des gestionnaires impliqués.


Communications orales

Session méthodologie

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK
Présidence : Sylvie St-Jacques (CIUSSS de la Capitale-Nationale)
  • Communication orale
    Intégration des usagers-ressources dans une démarche d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme
    Martin Caouette (UQTR), Germain Couture (CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Sean Gayadeen (CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Renée Guillemette (CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec), Marie-Claude Lehoux (CIUSSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Catherine Neault (CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Claudia Tremblay (CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec)

    La Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé a soutenu 22 équipes qui souhaitaient établir un partenariat avec les usagers-ressources (UR) dans le cadre d‘initiatives d’amélioration de la qualité. L’expérience a permis d’observer une efficacité accrue des équipes d’amélioration continue, ainsi que des changements de comportement chez les intervenants.

    Notre UETMI intègre des UR comme membres à part entière dans ses projets dans le domaine de la déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme. À cet égard, les UR constituent une source d’information expérientielle appréciable et leurs connaissances seront profitables à plusieurs étapes de production d’un rapport d’ETMI, incluant l’étape de priorisation des projets.

    Un modèle logique opérationnel sera présenté pour illustrer la démarche qui a permis de recruter et accueillir les UR. Un profil de compétence de l’UR sera également présenté de même que les défis et les bons coups.

    L’apport unique d’un UR aux travaux de l’UETMI devrait contribuer au développement de méthodes en ETMI et à s’assurer que les projets concordent avec les besoins des usagers et donc du caractère applicable des résultats. Enfin, ce projet fera l’objet d’un projet de recherche qui s’intéressera aux retombées de l’implication des UR dans des projets d’ETMI, par exemple : pour la personne elle-même, pour les autres membres de l’équipe, sur les productions et pour l’ensemble des usagers plus globalement.

  • Communication orale
    Forces et limites d’une méthode de revue des revues en ETMISSS : l’exemple de l’ETMISSS sur les interventions en interprétariat
    Melodie Briand-Lamarche (CIUSSS Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal), Muriel Guériton (CIUSSS-CSIM)

    Au Québec, en situation de barrière linguistique, c’est-à-dire lorsqu’un usager ne parle couramment ni le français ni l’anglais, l’accès aux services d’un interprète favorise l’équité en matière de soins de santé et de services sociaux. Pourtant, plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux estiment qu’ils sont peu outillés pour encadrer et soutenir la collaboration des intervenants et des interprètes lors de telles interventions. La présente évaluation vise principalement à établir les éléments qui doivent être pris en considération lors de la mise en œuvre d’une telle intervention, de même que dans la formation continue des intervenants et dans l’accueil des interprètes au sein des établissements afin de favoriser des soins et des services de qualité aux usagers en situation de barrière linguistique.

    Dans le cadre de cette présentation, le contexte et les résultats de cette évaluation seront brièvement présentés, mais il sera surtout question des défis et enjeux méthodologiques propres à la méthode utilisée dans le cadre de cette évaluation : une revue systématique de revues systématiques. Les forces et limites de cette méthode seront abordées en lien avec l’évaluation de la qualité des sources, l’extraction des données pertinentes et finalement, l’élaboration des recommandations.

  • Communication orale
    La production d’un guide de pratique sur les interventions à préconiser auprès de jeunes présentant une déficience intellectuelle et de leurs proches : que faire lorsque les données scientifiques ne sont pas à la hauteur des attentes du demandeur?
    Jean Damasse (Institut national d'excellence en santé et en services sociaux), Michel Mercier (INESSS)

    La production d’une guide sur les meilleures pratiques afin d’améliorer l’autonomie des jeunes présentant une déficience intellectuelle et d’habiliter leurs parents à favoriser cette autonomie est attendue par les intervenants qui les soutiennent. Une revue systématique des publications scientifiques sert habituellement à mettre en évidence ce qui se fait de mieux dans ce champ d’intervention et constitue une assise importante à l’élaboration d’un tel guide. Mais qu’arrive-t-il quand les données issues des écrits recensés ne répondent pas aux attentes des intervenants auxquels le guide de pratique s’adresse de prime abord ? Comment formuler des recommandations conséquentes quand les données sur l'efficacité des interventions sont quasi absentes? Comment prendre une décision éclairée sur le choix du produit à livrer ? Pouvons-nous identifier des critères d'aide à la décision ?

    Par cette présentation, nous voulons soulever certaines difficultés liées à une démarche d’ÉTMI dans le secteur des services sociaux. Nous pensons qu’à travers les aléas et les écueils rencontrés au cours de notre démarche, notamment l’identification des populations ciblées sur la base de critères spécifiques, que l’accent résolument orienté vers l’efficacité des interventions révèle la complexité inscrite au cœur même du contexte où elles se déploient.

  • Communication orale
    Les modalités organisationnelles optimales d’un guichet d’accès en santé mentale pour adulte (GASMA)
    Pierre Dagenais (Université de Sherbrooke), Véronique Déry (CIUSSS de l’Estrie – Centre Hospitalier universitaire de Sherbrooke), Linda Pinsonneault (Université de Sherbrooke), Mathieu Roy (CIUSSS de l'Estrie - CHUS)

    Des décideurs ont souhaité connaître les modalités organisationnelles optimales d’un GASMA, suivant quatre questions d'évaluation, soit: (1) quels modèles de services en SM pour adulte sont efficaces pour améliorer l’accès aux services, leur intégration, la satisfaction des usagers et les délais d’orientation/prise en charge ?, (2) quels outils permettent d’identifier les troubles de SM et besoins des usagers ?, (3) quelle composition professionnelle est optimale ? et (4) quels modèles permettent la meilleure collaboration interprofessionnelle ?

    Une évaluation à trois volets fut construite: (1) revues systématiques des écrits scientifiques et de la littérature grise, (2) qualitatif comportant 10 entrevues individuelles et (3) consultatif comprenant quatre étapes de pondération des données et d’élaboration de recommandations.

    Les revues systématiques ont identifiées 91 articles scientifiques et 40 de littérature grise associés aux dimensions examinées (i.e. accessibilité, intégration, satisfaction, délai d’orientation/prise en charge, outils d’évaluation, composition, collaboration interprofessionnelle). Le volet qualitatif a dévoilé des données contextuelles relatant l’expérience de décideurs, intervenants et usagers.

    24 recommandations préliminaires furent formulées et qualifiées selon une adaptation de la méthode GRADE. Un exercice de consultation a permis de pondérer ces recommandations préliminaires en recommandations finales.Trois recommandations finales furent formulées.


Dîner

Dîner libre


Communications orales

Session protection de la jeunesse

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK
  • Communication orale
    Une ETMISS sur les interventions destinées à la mobilisation des parents d’enfants recevant des services de réadaptation avec hébergement en Centre jeunesse
    Paule Asselin (CIUSSS-CSIM), Chantal Cyr (UQAM), Christine Maltais (CIUSSS Centre-Sud Montréal)

    En centre jeunesse, il est difficile de mobiliser les parents dans l’intervention auprès des enfants hébergés dans les services de réadaptation. L’objectif de ce projet d’ETMISS est d’identifier les éléments d’intervention les plus efficaces pour mobiliser ces parents d’enfants hébergés en réadaptation et réunifier l’enfant à sa famille.

    Deux méta-analyses ont été menées. La première se penche sur l’effet des interventions cibles sur la mobilisation des parents. Les résultats indiquent que les parents ayant participé aux interventions cibles se mobilisent davantage, en comparaison à ceux ayant reçu des services usuels (d = 0,71, p < 0,001). Les résultats montrent aussi la présence d’hétérogénéité entre les études, signifiant que les effets sur la mobilisation des parents varient selon certaines caractéristiques, soit: 1) style de mobilisation des parents, 2) approches d’intervention, 3) démarche d’intervention, 4) formation des intervenants et 5) promotion de l’accessibilité. La seconde méta-analyse a été menée pour examiner l’effet des interventions cibles sur la réunification familiale. Les résultats montrent que ces interventions favorisent la réunification familiale OR = 2,49, p < 0,01)). Malgré la présence d’hétérogénéité entre les études, les analyses sur les modérateurs ne permettent pas de conclure sur ce qui différencie les effets des interventions sur la réunification familiale.

  • Communication orale
    Réalisation d’une ETMI pour définir les meilleures pratiques d’intervention auprès des enfants victimes d’abus physique, sans autres formes de mauvais traitements, et de leur famille, suivis en protection de la jeunesse
    Isabelle Baumier (CIUSSS de la Capitale-Nationale), Patricia Bouchard (CIUSSS de la Capitale-Nationale), Caroline Perron (CIUSSS de la Capitale-Nationale), Sylvie St-Jacques (CIUSSS de la Capitale-Nationale)

    L’abus physique (AP) représentait le second motif de rétention de signalements dans les centres jeunesse en 2015-2016. Récemment, une hausse des signalements liés à des événements isolés d’AP a été constatée. Afin d’offrir une intervention optimale dans ces situations spécifiques d’AP, une ETMI a été réalisée pour identifier les meilleures pratiques d’intervention utilisées auprès des enfants de 0 à 17 ans victimes d’AP, sans la présence d’autres formes de mauvais traitements, et leur famille, suivis en protection de la jeunesse.

    Une revue systématique de la littérature ainsi qu’une collecte de données auprès d’une experte et de quatre groupes de discussion ont été réalisées. Des 4 736 documents identifiés dans les bases de données bibliographiques, 555 ont été sélectionnés et 11 ont été retenues.

    La majorité des interventions identifiées sont de type cognitivo-comportemental et présentent des améliorations en faveur des groupes expérimentaux. Trois études utilisant une méthodologie de grande qualité suggèrent que l’intervention réalisée à partir du programme « Parent-Child Interaction Therapy » serait pertinente.

    La consultation des parties prenantes montre que l’AP est une réalité complexe, souvent vécue en cooccurrence, ce qui influence les objectifs d’intervention. Considérant le nombre limité d’études réalisées dans les situations d’AP sans cooccurrence, leur qualité et la variabilité des mesures, certains constats ont pu être établis pour guider l’intervention.


Communications orales

Session soutien aux personnes âgées en perte d’autonomie

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK
  • Communication orale
    L’intervention de groupe en comparaison avec l’intervention individuelle auprès des clientèles adulte et aînée présentant une déficience physique est-elle une option gagnante?
    Christel Akué (CISSS-Montérégie-Centre), Dominique Bélanger (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal), Loredana Caputo (CISSS-LAVAL), Martine Gendron (CIUSSS-CSMTL), Muriel Guériton (CIUSSS-CSMTL), Dahlia Kairy (Université de Montréal)

    Les services offerts par les centres de réadaptation sont essentiels pour permettre aux personnes de réaliser leur plein potentiel. Face à une demande croissante, les décideurs préoccupés par l’accès et l’efficience des services, s’interrogent sur la transformation possible de certains services offerts sur une base individuelle en interventions de groupe.

    Le cadre d’analyse a été élaboré en tenant compte du continuum de services en réadaptation et vise à intégrer certaines perspectives de l’usager et de l’organisation. Les dimensions de sécurité, d’efficacité, de qualité des services, de mise en œuvre des coûts et des enjeux légaux et éthiques potentiels ont été considérées.

    Une revue systématique a été réalisée. Des cliniciens et gestionnaires de 5 centres de réadaptation ont été consultés à l’aide d’un questionnaire en ligne et de groupes de discussion. Des entrevues individuelles semi-structurées ont également été réalisées auprès d’usagers.

    Il n’y a pas de différence significative démontrée en terme d’efficacité entre les deux modes d’intervention. Les résultats concernant les autres dimensions sont plus nuancés. La consultation des parties prenantes a permis de mieux cerner les obstacles et facilitateurs à la mise en œuvre des interventions de groupe.

    La triangulation des données a été essentielle pour appuyer nos recommandations.Les résultats permettront d’éclairer la prise de décision lors des réflexions autour des modalités d’offre de services en réadaptation.

  • Communication orale
    Revue de revues systématiques sur les interventions dans la communauté pouvant diminuer l’utilisation des services de santé aigus
    Martine Habra (CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal)

    Les séjours prolongés à la salle d’urgence vécus par les personnes âgées de plus de 75 ans avec des difficultés multiples sur les plans physique, social et fonctionnel, suscitent des problèmes éthiques, organisationnels et cliniques, dont le déclin fonctionnel et la perte d’autonomie iatrogènes. Cette ETMI-SS vise à répertorier l’efficacité et la sécurité des interventions pouvant réduire l’utilisation de la salle d’urgence et de l’hospitalisation auprès des personnes aînées vulnérables.

    L'évaluation a été réalisée au moyen d'une revue systématique de revues systématiques avec une analyse contextuelle sur les plans provincial et local. Le projet est suivi par un comité d’experts-conseils (chercheurs, cliniciens, éthiciens, gestionnaires).

    Des algorithmes de recherche ont été développés et les bases Medline, CINHAL, ASSIA et Cochrane ont été interrogées. 3029 études ont été repérées pour la sélection à double aveugle. L’extraction des données a été menée au moyen d’une grille pilotée. La qualité et le risque de biais ont été évalués avec l’outil ROBIS. L’analyse est thématique et la synthèse est narrative.

    Chaque salle d’urgence évolue dans son contexte local en développant des stratégies d’interventions et de partenariats selon sa propre clientèle et la disponibilité de services dans sa communauté. Cette revue de revues permettra aux gestionnaires et planificateurs locaux et provinciaux de sélectionner les approches efficaces qui leur semblent les plus propices à implanter.

  • Communication orale
    Mieux outiller les intervenants en CHSLD œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles de comportement sans diagnostic de démence
    Julie Dussault (CIUSSS de la Capitale-Nationale), Sylvie St-Jacques (CIUSSS de la Capitale-Nationale)

    Bien que peu nombreux, les résidents en CHSLD présentant des troubles de comportement sans diagnostic de démence nécessitent un investissement considérable de la part des intervenants, leurs agissements désorganise le travail et perturbe le fonctionnement de l’unité.

    Le cadre d’analyse est basé sur la qualité de la relation entre le soignant et la personne hébergée. Les facteurs influençant cette relation sont classés en quatre dimensions soit 1) l’approche interventionnelle, 2) le personnel, 3) les pratiques de soins et 4) les facteurs environnementaux.

    Une revue systématique de la littérature scientifique a été réalisée. La sélection des documents et l’extraction des données ont été réalisées par inter-juges. La qualité des études a été évaluée à l’aide d’outils validés et le niveau de preuve a été établi. La démarche est accompagnée par les parties prenantes qui siègent au comité de suivi.

    21 études originales et un guide de pratique ont été inclus. Seules les formations offertes au personnel constituent une intervention dont on peut confirmer l’efficacité. Elles améliorent les compétences du personnel et diminuent les comportements perturbateurs chez les résidents. Leur contenu porte majoritairement sur les facteurs environnementaux ou déclencheurs, les techniques de communication et de gestion des comportements.

    Il est intéressant de constater que interventions présentées dans les études visent la prévention des troubles de comportement plutôt que leur contrôle


Panel / Atelier

Table ronde – Enjeux, défis et opportunités de l’ETMI pour le secteur social

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK

Communications orales

Clôture

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK

Cocktail

Pour le plaisir d’être ensemble!

Salle : (L) 232 — Bâtiment : (L) LEACOCK