Bon nombre de révolutions technologiques, du monde du travail, des organisations, des orientations économiques et politiques sont justifiés par l’impératif du Changement. Or, depuis l’Antiquité, le débat sur l’ontologie du Changement a trouvé son ancrage par son opposition à la permanence. Mais qu’en est-il de cette conception dichotomique entre permanence et changement.
La compréhension herméneutique et épistémologique de la noèse du Changement révèle son ancrage solipsiste, soit épistémologiquement et empiriquement subjectif. Il en découle une multi-épistémologie solipsiste transversale aux épistémologies génétique, logique, réflexive, conventionnaliste, constructiviste, constructionniste, politique, existentialiste, virtualiste et nihiliste.
La triangulation parla : 1) phénoménologie, 2) théorie ancrée et 3) dérivation herméneutique de l’étude empirique s’appuie sur la conceptualisation de la dialectique de l’Être pour saisir l’expérience du Changement. Il en résulte que le Changement est phénoménologiquement indissociable de l’Être. Autrement dit, il faut passer par l’Être pour saisir le Changement. Finalement, l’étude de la métaphysique de l’Être a engendré l’étude de l’Être-métaphysique pour tenter d’isoler l’ontologie du Changement.
En conclusion, le Changement est ontologiquement virtuel et nihiliste de sorte qu’il n’existe pas en soi, mais que de manière théorique et intelligible. Il n’est pas un phénomène mais plutôt une représentation noétique.