Informations générales
Événement : 84e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 400 - Sciences sociales
Description :S’il est vrai que les métropoles des pays industrialisés sont maintenant entrées dans l’ère de la « super-diversité » (Vertovec, 2007), il est également vrai que les majorités et les groupes minoritaires en contexte urbain vivent de plus en plus des « vies parallèles » (Cantle, 2001). Face à cette nouvelle donne démographique, la ville – depuis toujours un point de rencontre entre les personnes d’origines diverses – devient un espace pour l’articulation de nouvelles formes d’appartenance politique et citoyenne (Holston, 2008). L’interculturel dans la cité fait allusion à une notion de l’espace public inspirée par la cité grecque – un territoire qui correspond à une communauté de sujets libres et autonomes régie par des lois. Cependant, de nos jours, les principes les plus chers à la cité – l’égalité, la liberté d’expression et la délibération – sont remis en question par des situations qui nous laissent tous sans repères : zonage de lieux de culte, surveillance du langage dans les médias, utilisation des fonds publics pour des activités « ethniques », présence des symboles religieux dans la fonction publique, adaptation des services en contexte d’intervention, et bien d’autres. La remontée du conservatisme provoqué par ces changements culturels et démographiques alimente la discrimination à l’égard des immigrants et contredit, parfois de façon spectaculaire, les discours officiels sur les valeurs démocratiques. Par conséquent, il serait porteur de concevoir la ville interculturelle comme espace citoyen (Purcell, 2003), et plusieurs disciplines se tournent vers l’échelle municipale pour comprendre les aspects interculturels de la citoyenneté (White et Rocher, 2014). Cette orientation signifie de tenir compte des interactions à l’échelle du quartier mais aussi dans les différents contextes officiels et institutionnels. C’est dans ce sens que l’analyse des dynamiques interculturelles dans l’espace urbain nous force à repenser nos modèles d’inclusion sociale et de participation politique.
Date :- Bob W. White (UdeM - Université de Montréal)
- Christian Agbobli (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Gaby Hsab (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Sylvie Genest (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Programme
Cadres épistémologiques et institutionnels
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La pensée pluraliste et l'avenir de l'interculturel au QuébecBob W. White (UdeM - Université de Montréal)
Toutes les sociétés sont plurielles, mais les sociétés ne vivent pas la pluralité de la même façon. À l'intérieur de la pensée pluraliste au Québec, nous avons identifié trois grandes orientations ou postures : diversité, discrimination, dialogue. Il y a des liens évidents entre la troisième posture et l'interculturalisme, cette politique de la gestion de la diversité typiquement québécois qui vise la cohésion sociale à travers la création d'une « culture publique commune » et le rapprochement entre citoyens d'origines diverses. En même temps les autres postures pluralistes—diversité et discrimination—sont au cœur des principes politiques dans les sociétés libérales démocratiques. D'un point de vue interculturel, chacune de ces orientations représente une condition nécessaire mais non-suffisante pour favoriser l'inclusion et l'explicitation des trois orientations peut avoir un impact sur le travail de concertation en contexte pluriethnique. À travers la lecture d'une série de documents « officiels » (cadres de référence, politiques provinciales et municipales, descriptions de projets et programmes), je présente une analyse critique de la pensée pluraliste contemporaine au Québec. À partir de cette analyse j'arrive à la conclusion que l'avenir de l'interculturel dépend de notre capacité de nommer notre rapport à la différence.
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Malaise épistémologique au sein des études sur la diversité humaine : persistance d'une certaine crise de la représentationSylvie Genest (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Au cours des années 60, sous l'impulsion d'auteurs forts (Bateson, Barth, Berger et Luckmann), un intérêt grandissant pour les approches dynamiques de l'identité s'est manifesté dans la recherche sur la diversité humaine. Une crise de la représentation s'ensuivit alors que tout le corps des sciences sociales était entraîné par la vague d'un constructivisme à géométrie variable. Or, dans cet élan, la cohésion disciplinaire semble s'être fissurée, provoquant un certain malaise épistémologique bipolaire. D'un côté, l'essentialisme perdure au nom d'une certaine rigueur méthodologique conçue comme tributaire du modèle statistique, au risque toutefois de faire progresser la discrimination. De l'autre, la nouvelle prémisse du caractère construit, dynamique et relationnel des identités sociales produit un ensemble de tableaux post-modernes où chacun voit ce qu'il voit au nom de sa propre expérience, au risque d'occulter toute exigence de «scientificité». Si l'on admet pourtant que l'anthropologie, la sociologie, les études ethniques et les autres cadres d'interprétation de la diversité humaine ne sont ni des sciences naturelles objectives, ni des branches des beaux-arts, on peut légitimement se demander comment ces disciplines parviennent dès lors à élaborer des «représentations contextualisantes et intelligibles sur lesquelles [nous pouvons] raisonner pour agir» ? (LeMoigne, 1994/2006). C'est à cette méditation à la fois épistémologique et méthodologique que nous nous livrerons ici.
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Le modèle montréalais de « ville interculturelle » : une analyse comparée Europe-QuébecMarta Massana Macià (UdeM - Université de Montréal)
Le profil démographique des métropoles, tant en Europe qu'en Amérique du Nord, est de plus en plus diversifié. Cette nouvelle ère de la «superdiversité» soulève des opportunités, mais aussi de nouveaux défis plaçant l´enjeu de l'intégration des immigrants au cœur des débats publics dans les espaces urbains. Plusieurs recherches signalent la ville, plutôt que l'État-Nation, comme l'échelle favorisant le rapprochement entre des citoyens d´origines ethniques diverses. Elles jouent un rôle de premier plan dans les processus d'accueil et d'intégration. Le cas de Montréal est particulièrement intéressant. Avec plus de 25 ans d'expérience, cette ville est devenue un foyer d´expertise en matière d´intégration et de gestion de la diversité. Le rayonnement de Montréal comme «cité interculturelle» francophone soulève l'intérêt à documenter et analyser son évolution afin de pouvoir comparer avec d'autres «villes interculturelles» du Conseil de l'Europe. Pour cela, nous avons développé un modèle d'analyse comparatif des programmes et des politiques des villes interculturelles que nous avons croisés avec des données ethnographiques qui concernent la mise en place des politiques publiques. L'ensemble de ces analyses nous permet de faire ressortir le caractère distinct de Montréal, une ville qui se trouve souvent à cheval entre les modèles multiculturaliste canadien et interculturaliste québécois. D'autres observations sont aussi tirées de cette étude comparative.
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Épistémologie de la réhabilitation des travailleurs immigrants victimes de lésions professionnelles ou le déshonneur de l'échec de l'insertion sur le marché du travailDaniel CÔTÉ (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Jessica DUBÉ (UQAM - Université du Québec à Montréal), Danielle GRATTON (Hôpital juif de réadaptation de Laval), Sylvie Gravel (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Bob W. WHITE (UdeM - Université de Montréal)
Les difficultés à la réhabilitation des travailleurs immigrants victimes de lésions professionnelles sont connues dans la littérature scientifique. Elles sont associées au type de lésions dont les travailleurs sont victimes et aux barrières linguistiques et culturelles. Selon les résultats obtenus lors d'entrevues menées auprès de 39 informateurs-clés, deux facteurs sont en cause. D'une part, la précarité du lien d'emploi freine les efforts des travailleurs pour consolider leur état physique et psychologique; d'autre part, la lésion professionnelle provoque une rupture symbolique dans leur processus d'intégration. Le processus de réadaptation de ces travailleurs est plus complexe que de développer des stratégies pour surmonter les barrières linguistiques et culturelles. Pour certains travailleurs, les difficultés à réintégrer un emploi se transforment en parcours déshonorant, mettant fin à leur rêve d'occuper un emploi à la hauteur de leurs compétences. D'autres tenteront d'utiliser ce temps d'arrêt pour s'orienter vers un autre créneau d'emploi. Les travailleurs immigrants victimes de lésions seront habités d'un sentiment d'injustice, alors que les professionnels de la réadaptation seront frustrés du décalage entre les aspirations des travailleurs et la consigne administrative de réhabiliter le travailleur pour un emploi équivalant à celui occupé lors de l'accident ou de la maladie. Dans ce contexte, la rencontre interculturelle se heurte aux rêves brisés du projet migratoire.
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Discussion
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Pause
Actes à poser en contexte pluriethnique
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Le retour au travail des travailleurs immigrants victimes de lésions professionnelles : les embûches de la rencontre interculturelleDaniel CÔTÉ (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Jessica Dubé (UQAM - Université du Québec à Montréal), Danielle GRATON (Hôpital juif de réadaptation de Laval), Sylvie GRAVEL (UQAM - Université du Québec à Montréal), Bob W. WHITE (UdeM - Université de Montréal)
Certaines études tendent à démontrer que des barrières linguistiques et culturelles peuvent constituer un obstacle dans des contextes cliniques interculturels. Cette communication se penche sur la réadaptation et du retour au travail de travailleurs accidentés. Elle a pour objet de présenter quelques résultats d'une recherche qualitative réalisée en 2014 et 2015 auprès de travailleurs immigrants accidentés (n=9), de cliniciens (n=15), d'agents en indemnisation et conseillers en réadaptation (n=13) et d'entreprises privées (n=2). Les conseillers en réadaptation rencontrent plusieurs difficultés lors du processus de réintégration sur le marché du travail auprès des travailleurs immigrants. Plusieurs d'entre eux se sont blessés en occupant un emploi temporaire pour lequel ils étaient surqualifiés. Cette situation génère plusieurs inquiétudes face aux baisses de revenu et à la possibilité de se retrouver un emploi sur le marché du travail québécois. Certains d'entre eux ne maîtrisent pas les langues officielles, ce qui rend difficile et plus complexe l'accès à un « emploi convenable » tel que défini par la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
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L'empreinte du processus migratoire et d'intégration familiale dans la trajectoire socioprofessionnelle des descendants en interventionSophie Hamisultane (UQAM - Université du Québec à Montréal)
La relation d'intervention est le lieu d'une mise en confrontation d'éléments subjectifs, cognitifs, affectifs et de représentations (symboles et imaginaires). En contexte d'interculturalité, elle concentre également des problématiques sociales spécifiques - inégalités sociales dues aux rapports inter-ethniques, discrimination, racisme - qui deviennent centrales dans un espace institutionnel participant à la constitution du lien social. Cette relation se complexifie lorsque la professionnelle s'est construite elle-même dans l'interculturalité, étant issue d'une famille migrante. Elle s'inscrit alors dans des appartenances pluriculturelles, lieux de contradictions des désirs de reconnaissance. Dans cette communication, nous montrons en quoi le bénéficiaire représente, parfois à l'insu de la professionnelle, la figure du semblable et/ou la figure de l'autre (de la différence). Ces deux figures s'inscrivent dans une identification et/ou un rejet qui s'étaye sur le processus migratoire et d'intégration familiale vécu et transmis. Notre propos s'appuiera de résultats de recherche portant sur la trajectoire socio-professionnelle d'intervenantes de « 2e génération » dans les services sociaux et de santé.
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Transmission intergénérationnelle des valeurs culturelles chez les immigrants issus de l'Afrique de l'Ouest au Québec : défis, obstacles et actes à poser pour l'intégration?Elgie AHOUANNOU (UQAM - Université du Québec à Montréal), Christian Agbobli (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Quoique minoritaire, mais de plus en plus présente au Québec, l'immigration provenant d'Afrique subsaharienne est l'une des moins étudiées. Pourtant, les Québécois d'origine subsaharienne contribuent à la société québécoise tout en faisant face à des défis d'intégration. Dans le cadre de cette présentation, nous nous intéressons surtout à la transmission intergénérationnelle entre les Africains francophones de première génération et leurs enfants, aux enjeux soulevés par le message transmis et à la réception qui en par le destinataire. L'objectif est d'analyser l'aspect communicationnel de la transmission de valeurs culturelles dans le contexte de l'interculturalisme québécois et de comprendre comment les valeurs sociales et morales des personnes âgées immigrantes peuvent constituer des obstacles à l'intégration de leur descendance. En effet, les résultats laissent apparaître un décalage, voire un gouffre entre les parents et les enfants, avec des conséquences sur le processus d'intégration. Dans un premier temps, un portrait de l'immigration africaine subsaharienne sera présenté ainsi que la politique d'interculturalisme choisie par le Québec. Dans un deuxième temps, la méthodologie choisie (approche qualitative compréhensive) est détaillée. Après avoir présenté les résultats de la recherche, dans un troisième temps, nous concluerons sur les actes à poser pour aider les futures générations issues de l'immigration subsaharienne dans leur processus d'intégration au Québec.
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La notion de rétrochoc culturel : une pièce manquante pour le développement de compétences interculturelles efficacesDanielle Gratton (UdeM - Université de Montréal)
Un travail de formatrice et de consultante auprès d'intervenants issus autant de la société d'accueil québécoise que de groupes minoritaires a permis de mettre en évidence le peu d'importance habituellement accordée aux difficultés rencontrées par les intervenants majoritaires. Généralement, on leur demande, effectivement, de résoudre une série de problèmes complexes à travers une simple ouverture à l'autre. Écartant ainsi de leurs expériences interculturelles des situations qui les questionnent, les blessent ou encore les laissent sans moyens, comme leurs collègues de différentes origines ethnoculturelles. Une attention portée à ces situations met en évidence comment la notion de choc culturel, une notion fondatrice en relations interculturelles, est insuffisante pour cerner la complexité des expériences interculturelles puisqu'elle ne renvoie pas à son propre groupe humain. La notion de rétro-choc culturel est proposée afin de combler ce vide conceptuel, permettant ainsi de revisiter les notions de centration et décentration, pour penser les personnes des sociétés occidentales comme étant aussi porteuses de culture. Ce passage vers une approche interculturelle systémique et contextuelle aide le développement d'un modèle de compétences interculturelles individuelles et organisationnelles. Et mieux comprendre les nouvelles conditions de l'inclusion en contextes pluriethniques, cela autant pour les immigrants que pour les personnes qui les reçoivent.
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Discussion
Dîner
Droits des immigrants et participation citoyenne
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De l'interculturalité à l'interreconnaissanceJoseph LÉVY (UQAM - Université du Québec à Montréal), Francine Saillant (Université Laval)
La proposition s'appuie sur un corpus d'une cinquantaine d'entretiens réalisés au Québec auprès de leaders de l'action communautaire, soit des personnes ayant dirigé des actions majeures en faveur des immigrants et réfugiés au Québec depuis 50 ans et ont formé le réseau des organismes que nous connaissons aujourd'hui. Il s'agit plus spécifiquement des actions qui ont marqué l'histoire en matière d'obtention de droits pour les personnes immigrantes et réfugiées. Nous prêterons une attention particulière aux propos des leaders impliqués dans les organismes ethnoculturels et associant à leur idéologie et actions une perspective interculturelle. Notre analyse permettra de dégager : la perspective interculturelle dans ses relations avec la problématique des droits des immigrants et la manière dont elle s'incarne ; la manière dont ces organismes appliquent cette perspective dans les relations entre les diverses communautés culturelles de l'univers montréalais et avec la société québécoise globale ; la manière dont ces organismes transigent avec les autres groupes que ceux issus de l'immigration et les reconnaissent, en particulier ceux issus des groupes minorisés, par exemple personnes handicapées, LGBT ou encore personnes ayant des problèmes de santé mentale. La discussion mettra en relation la perspective interculturelle et celles issues des théories de la reconnaissance afin de problématiser la construction de l'altérité dans la perspective interculturelle et d'en élargir la portée.
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Résilience ou combativité? Pour une compréhension de l'hétérogénéité des visions du monde lors de l'implication dans la défense et l'aide aux (im)migrantsJorge Frozzini (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Alexandra Juliane LAW (Collège Dawson)
Différents organismes s'impliquent dans la défense des (im)migrants et nous savons que ces groupes sont diversifiés par leurs tactiques et leurs visions respectives de la société. Si l'on s'est souvent intéressé à l'action militante de ces groupes, on a pu toutefois négliger l'intérêt des apprentissages que font les personnes qui fréquentent ces milieux propices aux expériences interculturelles. Or, si des problématiques communes rassemblent des personnes de divers horizons autour de ces groupes communautaires militants, des questions profondes demeurent quant à leur cohésion et à leur organisation. On peut se demander, par exemple, quelles visions du monde obtiennent préséance au sein de tels groupes ? Ou encore quelles forces de cohésion retiennent ensemble des personnes aux parcours, aux appartenances et aux profils économiques variés ? Informé par nos observations de longue haleine à la faveur d'une implication active au sein de tels organismes, nous proposons une analyse critique mettant en relief les frictions entre résilience et combattivité et leur impact sur l'avancement ou la stagnation de la résistance aux politiques néolibérales au Canada. Cette réflexion est d'autant plus urgente qu'elle se fait dans un contexte économique difficile de précarité d'emploi et de mesures d'austérité qui affectent simultanément les conditions de vie des (im)migrants et la survie des groupes de défense.
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Approches en matière d'accompagnement de demandeurs d'asile et de réfugiés : défense des intérêts et stratégies émancipatricesNadim Émond (UdeM - Université de Montréal)
L'ambigüité des frontières contemporaines brouillant la distinction entre recherche légitime d'asile et transgression par son franchissement, de nombreux organismes se mobilisent en particulier autour de deux types de vocations. Bien que ceux-ci demeurent non exclusifs, les efforts sont principalement mis dans la défense des intérêts (advocacy) ou dans les stratégies émancipatrices (empowerment).
Certains groupes de défense des intérêts sont davantage axés sur une approche militante, à travers laquelle les pratiques sont consacrées à une lutte contre les oppressions vécues par les réfugiés, demandeurs d'asile et sans-papiers. Les revendications ont alors pour objectif de réformer ou d'abolir des législations considérées discriminatoires. D'autres groupes optent pour une stratégie émancipatrice, souvent d'un point de vue juridique, afin que les personnes concernées puissent prendre en main leur établissement dans la société d'accueil. Les instruments du droit national et international sont mobilisés vers une plus grande connaissance des droits et procédures pouvant mener à une diminution des inégalités pour les individus. Cette communication présentera les deux approches comme complémentaires, ne se suffisant pas à elles-mêmes. Une analyse systémique des modèles d'intervention permet d'identifier les différences d'échelles de compréhension de ces enjeux et de faire l'examen des contextes dans lesquels elles s'insèrent. -
Discussion