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Informations générales

Événement : 84e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines

Description :

Tenu à l’occasion des 10 ans du Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le colloque a pour but non seulement de marquer l’événement, mais aussi de faire le point sur les travaux de l’équipe et de dégager un bilan de leur contribution à l’histoire urbaine, aux études patrimoniales et aux humanités numériques. Le colloque s’organise autour de ces trois grands axes et propose des séances qui cherchent à créer un pont entre des travaux ancrés dans l’histoire et le patrimoine montréalais et des enjeux de recherche et de mobilisation des connaissances plus larges qui s’expriment tant au Québec qu’à l’échelle internationale. Le colloque témoigne aussi de la relation partenariale qui caractérise le LHPM. Pour cette raison, les conférenciers pressentis proviennent tant de l’université que des milieux de pratique en patrimoine et en muséologie; ils examineront ensemble les résultats et les retombées de leur collaboration. Le colloque réfléchira également aux modalités de création et de renforcement des liens et du dialogue entre ces deux milieux. La relation partenariale suscite aussi des interrogations quant aux rapports complexes et parfois malaisés entre histoire, patrimoine et mémoire. Enfin, ce colloque permettra également de faire le point sur l’apport du numérique à la production scientifique ainsi qu’aux pratiques et outils de transmission des connaissances et de valorisation du patrimoine. En proposant un regard rétrospectif et en dégageant les perspectives d’avenir, nous espérons contribuer à consolider les relations des études patrimoniales avec le champ de production historienne et ancrer davantage leur devenir.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Aux sources de l'histoire et du patrimoine : connaissance et mise en valeur

Présidence : Louise Pothier (Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal)
  • Mot de bienvenue
  • La mise en valeur des archives montréalaises à l'ère numérique
    Mario Robert (Ville de Montréal)

    Depuis toujours, la contribution des archives est fondamentale à l'histoire et au patrimoine. Avec l'essor du Web dans les années 1990, les centres d'archives ont enfin la possibilité de présenter leurs ressources historiques à tous les publics. Les débuts sont modestes avec la mise en ligne de sélections de documents suivis des expositions virtuelles durant la décennie 2000. L'émergence des médias sociaux au cours des années suivantes entraîne un engouement pour l'archive numérisée. Graduellement, les centres d'archives vont s'intéresser à la numérisation complète de fonds, de collections ou de séries. L'ère de la salle de consultation virtuelle est en marche. Cet exposé abordera plus spécifiquement l'expérience des Archives de la Ville de Montréal tout en soulignant les liens étroits qui se sont développés avec le Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal au fil de ses dix années d'existence.

  • L'appropriation du patrimoine archéologique au Québec
    Pierre Desrosiers (Université Laval), Sophie Limoges (Consultante)

    L'appropriation est d'abord une affaire individuelle et elle devient collective avec le temps lorsqu'elle provoque l'intérêt d'un plus grand nombre de gens. L'appropriation s'ancre encore plus solidement lorsqu'elle est auscultée par des professionnels qui expliquent sa signification et démontrent sa valeur pour la société. Il en va de même pour le patrimoine archéologique. Tantôt découvert fortuitement, tantôt fouillé et étudié savamment, il prend de l'importance lorsqu'il est restitué dans le temps et dans l'espace et témoigne d'un événement ou d'un jalon incontournable de l'histoire. La communication se penche sur le phénomène de l'appropriation du patrimoine archéologique du Québec et les motivations qu'il génère. À travers des exemples choisis en fonction de leur signification, les auteurs relatent comment on construit des valeurs à partir de ce que nous sommes, de ce que le patrimoine archéologique nous révèle et de ce que nous voulons être.

  • Artéfacts et témoignages vidéo : De sources à outils de médiation sur l'histoire de l'Holocauste
    Cornelia Strickler (Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal)

    Les artefacts et les témoignages vidéo des survivants sont des sources incontournables de la mise en valeur de l'histoire de l'Holocauste. D'une part, ils constituent des preuves du génocide des Juifs et, d'autre part, ils permettent d'aborder une histoire complexe et douloureuse à travers des histoires personnelles.

    Le Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal (CCHM) détient à la fois une collection d'artefacts, de photographies et documents historiques sur l'Holocauste, et des témoignages vidéo de survivants.

    Au cours de cette présentation, nous aborderons la question de la mise en valeur de ces collections à l'ère du numérique, mais aussi des défis liés à leur intégration aux outils de médiation. Nous nous pencherons plus particulièrement sur l'application pour iPad et tablettes Android développée par le CCHM.

  • Période de questions
  • Pause

Communications orales

Le patrimoine de proximité : du local à l'universel

Présidence : Nathalie M. Martin (Ville de Montréal)
  • Mot de bienvenue
  • La rue, miroir de la ville
    Paul-André Linteau (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    La rue, et surtout le segment de rue, constituent une des particules élémentaires de la ville. On peut y observer à la fois le bâti urbain et les personnes qui l'occupent ainsi que les activités qu'elles pratiquent. À cette échelle micro-historique, il est possible de mettre en œuvre un grand éventail de sources pour reconstituer le milieu urbain et d'une époque donnée. Cet avantage a été exploité dans plusieurs travaux d'histoire urbaine, et notamment au Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal. Que nous révèlent ces études ? Que peut-on en tirer à propos de l'histoire et du patrimoine urbain ? Quelles extrapolations peut-on faire, du segment de rue à la ville elle-même, de la micro-histoire au grand ensemble ? Telles seront les questions abordées dans cette communication.

  • Les « villages » de Montréal, ou la métropole comme communauté de collectivités
    Harold Bérubé (UdeS - Université de Sherbrooke)

    On se souvient surtout du roman Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy comme du premier roman québécois proposant une vision naturaliste de la vie ouvrière en milieu urbain. Cela dit, du point de vue de l'historien de la ville, l'un des aspects les plus frappants du portrait que brosse l'auteure est la vision de l'espace urbain qu'ont les protagonistes du roman. Leur quartier de Saint-Henri n'est pas un district de Montréal. C'est un village. Leur village. La « ville » apparaît à leurs yeux comme un espace autre, étranger, même s'ils le fréquentent à l'occasion. Dans le cadre de cette communication, je proposerai d'abord une réflexion théorique et conceptuelle sur cette échelle que représente le quartier en histoire urbaine et sur la façon dont l'espace montréalais a été (et est toujours) compris et conçu comme une mosaïque de quartiers aux caractéristiques distinctes. Je me pencherai ensuite sur les études produites dans les dernières années sur le patrimoine et l'histoire de quartiers montréalais et je proposerai une analyse critique de cette utilisation de la notion de quartier pour découper et étudier l'espace montréalais. En d'autres mots, je tâcherai de voir dans quelle mesure ce découpage sert ou dessert la recherche, mais également de voir comment cette recherche contribue, à sa façon, à la structuration ou au renforcement de ce découpage.

  • Le patrimoine de proximité dans les régions du Québec : conflit ou convergence?
    Fernand Harvey (INRS - Institut national de la recherche scientifique)

    La notion de patrimoine de proximité fait référence à une démarche entreprise par des acteurs locaux en vue de faire reconnaître un bien culturel à caractère mémoriel lié à un milieu de vie. On l'oppose à un processus de patrimonialisation défini d'en haut par l'État ou par des experts. Dans quelle mesure cette problématique antagoniste, définie à l'origine en fonction de la réalité française, est-elle transposable dans le Québec des régions? La présente communication s'emploiera à poser un diagnostic sur le processus à la fois convergent et diversifié de reconnaissance patrimoniale dans les régions du Québec. La géohistoire des régions du Québec fera l'objet d'une brève présentation à caractère typologique susceptible d'expliquer la diversité des patrimoines régionaux. Suivra un rappel de l'histoire de la prise de conscience de la valeur patrimoniale dans ces différents milieux. On abordera également le rôle des acteurs locaux et régionaux ainsi que leurs motivations dans la formulation des demandes qui ont pour but de reconnaître, préserver et mettre en valeur certains aspects de leur patrimoine. Ces pratiques de patrimoine de proximité seront mises en interaction avec le rôle des autorités qui ont juridiction en matière de patrimoine : Patrimoine canadien, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, etc. Finalement, existe-t-il une opposition entre le patrimoine de proximité et le patrimoine dit «officiel» dans le cadre de la dynamique régionale au Québec?

  • Période de questions

Cocktail

Célébration des 10 ans du Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal et lancement de Chronologie de Montréal (sur invitation seulement)

Communications orales

Le numérique et le tournant spatial en histoire

Présidence : Jean-Claude Robert (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Mot de bienvenue
  • Le recours aux technologies numériques pour la diffusion de contenus à caractère historique et archéologique : le cas des fouilles réalisées à la place d'Youville
    Nathalie Charbonneau (UQAM - Université du Québec à Montréal), Anna Thirion (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Nos travaux de recherche sont menés dans le cadre du partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges : histoire, patrimoine, devenir. Ils ont pour objectif le développement d'un environnement numérique interactif destiné aux visiteurs du musée d'archéologie et d'histoire Pointe-à-Callière. Cet environnement numérique permettra à l'utilisateur de se familiariser avec le résultat des fouilles archéologiques réalisées sur la Place d'Youville, ainsi qu'avec l'évolution du cadre bâti ayant existé sur ce site.

    Nous travaillons principalement à partir de la numérisation des vestiges matériels et de leur documentation : rapports de fouilles et témoignages iconographiques anciens. D'une part, nous testons diverses solutions logicielles afin de relever les défis techniques liés au découpage fin des nuages de points, à leur sémantisation et à la modélisation 3D des artéfacts découverts sur le site. D'autre part, nous explorons diverses stratégies de programmation pour générer le modèle 4D du cadre bâti (à partir d'une base de données), permettre l'insertion de nuages de points dans un moteur de jeu, et mettre en œuvre les fonctionnalités interactives de l'environnement numérique. Ces expérimentations nous permettront de développer un cadre méthodologique pouvant être appliqué à d'autres études de cas.

  • La géolocalisation des sources historiques et la mise en récit spatiale de l'histoire
    Jean-François Palomino (BAnQ - Bibliothèque et archives nationales du Québec)

    Comme plusieurs autres institutions des milieux documentaires, BAnQ s'interroge sur les meilleures façons de diffuser ses collections. Parmi les méthodes envisagées, la géolocalisation s'avère une avenue prometteuse, permettant d'offrir aux chercheurs de nouvelles clés d'accès aux sources historiques, d'autant plus que les outils en la matière se font de plus en plus nombreux. Cet ancrage géographique favorise non seulement la recherche, mais aussi la mise en récit spatiale de l'histoire. Par la présentation de quelques projets en cours à BAnQ et ailleurs, nous montrerons la pertinence de cette approche et plongerons le regard quelques années en avant afin d'évaluer l'ampleur du tournant géospatial dans ce domaine.

  • Le tournant géospatial : phénomène intellectuel universitaire et public
    Marcel Fortin (University of Toronto)

    Le tournant géospatial est un phénomène intellectuel qui influence et inspire, depuis des années, plusieurs disciplines dans les sciences sociales et humaines. Depuis le début des années 2000, nous avons vu apparaître plusieurs ouvrages populaires qui abordent le sujet de l'histoire numérique à partir de la géographie et des Systèmes d'information géographique (SIG). Grâce, en grande partie, au travail de chercheurs tels que Anne Kelly Knowles, Ian Gregory, et David Bodenhamer, les SIGs historiques ne cessent d'augmenter en popularité sur nos campus dans les disciplines où elles sont encore peu utilisées, telles l'histoire, les études littéraires, etc.

    Mais ce tournant intellectuel vers le géospatial est-il limité aux institutions postsecondaires? La popularité de l'utilisation de Google Maps et l'accès aux données géographiques des géants de la cartographie numérique tel Google, par Interface de Programmation (API), ont transformé l'accès aux cartes, les attentes des usagers, et la définition même de la cartographie en tant que domaine. Que sont donc les effets de ce tournant géospatial en histoire sur la discipline même, ainsi que sur le point de vue historique populaire en général? Et, quel est maintenant le lien entre le travail académique et les intérêts et projets publics d'histoire locale, et nationale compte tenu des nouvelles exigences du public envers l'accès aux données cartographiques et historiques?

  • Période de questions
  • Pause

Communications orales

Le patrimoine, témoin des échanges

  • Mot de bienvenue
  • Connaître et valoriser le patrimoine portuaire de Montréal : tout un chantier
    Alain Gelly (Agence Parcs Canada)

    Né d'un obstacle à la navigation et de sa position au cœur d'un bassin hydrographique, Montréal a su tirer profit de sa façade fluviale. Pourtant, malgré son importance dans l'histoire de Montréal, ce patrimoine portuaire demeure méconnu. Pour la Société du Vieux-Port de Montréal et pour le Lieu historique national du canal de Lachine (Parcs Canada), le valoriser s'avère essentiel. La complexité des multiples éléments composant ce système technique, son historicité ainsi que la mouvance de ce vaste territoire en constante mutation compliquent leurs tâches.

    Heureusement, avec le Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal, ces deux organismes ont pu réaliser des recherches thématiques tant sur les acteurs du port de Montréal que sur les activités portuaires du terminus maritime du canal de Lachine. Cette communication se veut une occasion de présenter les résultats de ces recherches, mais aussi de les confronter avec d'autres en cours ailleurs. À ce sujet, comme Arnaud Le Marchand, on peut se poser cette question : « peut-on comparer et construire un discours autour d'un échantillon de villes qui pouvaient sembler très disparates » ou encore miser sur l'existence d'une communauté de villes partageant entre elles certaines affinités. Or, en géographie économique portuaire, c'est par leurs différences que les ports constituent un réseau. À ce chapitre, les liens historiques de Montréal multiplient sur le plan de la connaissance et la valorisation les comparaisons possibles.

  • Le patrimoine industriel montréalais : 10 ans après
    René Binette (Écomusée du fier monde)

    Montréal est une ville qui a été fortement marquée par l'industrialisation. Les activités de production et de transformation ont laissé de nombreuses traces dans le patrimoine. On les retrouve dans les bâtiments industriels bien sûr, mais aussi dans les logements et les quartiers ouvriers, de même que dans les paysages urbains, sans compter les archives et la mémoire. Ce patrimoine méconnu est rarement mis en valeur, et parfois mal aimé des Montréalais. La présence du Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM) a permis de regrouper des ressources et des acteurs de diverses provenances autour du thème et de la période historique liée à l'industrialisation. Les recherches ont permis de recueillir de nombreuses données, de faire avancer les connaissances et de proposer quelques projets de diffusion intéressants, entre autres grâce à l'utilisation des TIC. Ces 10 ans coïncident cependant avec une période où le rôle de l'État se rétrécit : le financement lié au patrimoine est difficile à obtenir, ce qui limite l'impact des travaux du LHPM.

  • L'empire du commerce montréalais : histoire et patrimoine
    Joanne Burgess (UQAM - Université du Québec à Montréal), Michelle Comeau (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    L'histoire du commerce, de ses acteurs et de son patrimoine est au cœur de cette présentation. Joanne Burgess et Michelle Comeau s'y intéressent depuis de nombreuses années, dans le cadre de divers chantiers de recherche menés en complémentarité et en collaboration. Cette communication a d'abord pour objet de rappeler ces projets et leurs paramètres : Les magasins-entrepôts et les premiers grands magasins, 1850-1914; L'infrastructure commerciale d'un quartier populaire, 1890 à 1980; Les commerces de l'alimentation du Faubourg à m'lasse, 1947-1963; Alimentation, commerce et patrimoine: une analyse sociale et spatiale des épiciers du Vieux-Montréal victorien. Nous dégagerons ensuite leur apport à la connaissance du passé montréalais et à la mise en valeur de ce patrimoine. Enfin, nous chercherons à situer ces travaux dans un contexte historiographique plus large.

  • Période de questions

Assemblée générale

Dîner


Communications orales

Numérique et patrimoine : enjeux et perspectives

  • Mot de bienvenue
  • Technologies numériques 3D et patrimoine : quels enjeux pour demain?
    Robert Vergnieux (CNRS - Centre national de la recherche scientifique)

    Entre recherche, restauration, simulation, valorisation, sauvegarde, pérennisation et management, le patrimoine de demain dispose de l'atout exceptionnel que représentent les technologies du numériques. Cependant, si le champ des technologies numériques utilisées pour le patrimoine est dopé par l'innovation, faut-il encore que les modèles numériques 3D produisent un accroissement de nos connaissances ou pour le moins un enrichissement documentaire. Mais surtout ils doivent être transmissibles et compatibles avec nous même dans le temps.

    En archéologie, ce sont plus de 30 années qui ont été nécessaires pour que les communautés scientifiques et médiatrices du patrimoine s'approprient l'usage des nouvelles technologies 3D. Les différentes expériences montrent que les processus numériques de la recherche sur les sociétés induisent un travail collaboratif et forcent l'apparition d'outils mutualisés. Les enjeux futurs de la connaissance sur le patrimoine se déclineront autour de la pérennisation des données numériques 3D en passant par leur valorisation auprès du grand public. Nous utiliserons des exemples concrets pour illustrer notre propos.

  • Les humanités numériques à Calcul Québec
    Suzanne Talon (UdeM - Université de Montréal)

    Calcul Québec (CQ) est un regroupement d'universités québécoises réunies autour du calcul informatique de pointe (CIP). Il a pour mission de fournir au milieu de la recherche des infrastructures matérielles et logicielles de pointe en CIP ainsi que des services d'expert-conseil, afin de contribuer à l'avancement des connaissances dans toutes les branches du savoir et à la formation de personnel hautement qualifié (PHQ) en CIP, capable d'exploiter efficacement le parallélisme des systèmes informatiques modernes.

    Ces dernières années, les humanités numériques ont connu une forte croissance. Les analystes en CIP de Calcul Québec travaillent en collaboration avec divers groupes de recherche afin de les aider à mieux tirer profit des ressources matérielles qui sont à leur disposition.

    Dans cette présentation, nous discuterons de l'offre de services adaptés aux humanités numériques en général, ainsi que de la façon dont Calcul Québec peut contribuer à assurer la distribution des données de recherche et leur pérennité.

  • Le Réseau Portage: les bibliothèques universitaires au cœur de la gestion des données de la recherche
    Alex Guindon (Université Concordia)

    Les bibliothèques universitaires peuvent jouer un rôle important dans la gestion des données de la recherche (GDR). Par données de la recherche, on entend ici un ensemble large incluant les objets numériques utilisés et produits par les humanités numériques. De par leur expertise en matière de préservation des contenus et leur connaissance des questions d'organisation des connaissances et de propriété intellectuelle, les bibliothécaires universitaires ont les compétences requises pour mettre sur pied des activités et services visant la bonne gestion, la préservation et le partage des objets numériques. C'est dans ce contexte que l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a lancé le réseau Portage en septembre 2014. Le mandat de Portage est double : 1) créer un réseau d'expertise décentralisé reposant sur des équipes de bibliothécaires provenant des différentes régions du pays; 2) construire un système national de préservation et de découverte des données de recherche. L'Assistant PGD, un outil en ligne qui guide les chercheurs à chaque étape de la rédaction d'un plan de gestion des données (PGD), est une des premières réalisations de Portage. Le plan de gestion des données est un outil précieux pour la planification de la GDR et est un des éléments recommandés par les organismes subventionnaires fédéraux dans la Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques.

  • Période de questions
  • Pause

Panel / Atelier

De l'histoire au patrimoine : tendances et prospective

Présidence : Katy Tari (Musées de la civilisation, Québec)
Participant·e·s : Karine Hébert (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Jean-François Leclerc (Centre d'histoire de Montréal), Claire Poitras (INRS - Institut national de la recherche scientifique), Léon Robichaud (UdeS - Université de Sherbrooke)
  • Mot de clôture