Informations générales
Événement : 83e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :L’innovation est aujourd’hui un concept incontournable en matière de développement. Que ce soit dans les entreprises ou les collectivités, l’innovation dite « ouverte » (IO) est présentée comme la voie à suivre pour améliorer les produits, la desserte en services, la rentabilité et même la qualité de vie.
Si l’IO est un concept à la mode, les phénomènes socio-organisationnels qui l’accompagnent restent méconnus. Les connaissances sur le processus d’adoption de l’IO par l’organisation sont embryonnaires et celles sur les meilleures pratiques d’accompagnement dans cette adoption sont quasi inexistantes dans le contexte québécois.
Longtemps confinée au domaine du développement technologique, économique et entrepreneurial, la question de l’innovation s’est depuis une dizaine d’années étendue également aux questions sociales et collectives via, entre autres, la démarche partenariale proposée par les Living Labs (LL), mais aussi par d’autres approches collaboratives de diverses natures, qui en plus d’être « ouvertes » sont portées par les acteurs/usagers. Ces lieux et ces approches se présentent comme des environnements d’intervention ET de recherche. Comment se passe la recherche? Quelles sont les approches préconisées?
Ce colloque permettra d’offrir des communications scientifiques et des ateliers collaboratifs sur le thème de l’IO à travers les modes d’intervention, tels les LL. Il permettra de présenter un instantané de la recherche actuelle sur l’IO et sur les modes d’intermédiation à l’IO, et de la recherche collaborative au Québec.
Date :- Dominic Lapointe (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- André Gobeil (Cégep de Rivière-du-Loup)
- David Guimont (Cégep de Rivière-du-Loup)
- Jun Xiao (Cégep de Victoriaville)
- Sandrine Ducruc (Cégep de Victoriaville)
Programme
Ouverture du colloque
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Mot de bienvenue
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Espaces, acteurs, valeurs, techniques et questions : dynamique des Living LabsDominic Lapointe (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Innovation ouverte et Living Labs : rôles et dynamiques des parties prenantes
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Démarrer un Living Lab : quelles conditions pour un déploiement réussi?Sandrine DUCRUC (Cégep de Victoriaville), Jany FORTIN (CRISES - Centre de recherche sur les innovations sociales), Juliette ROCHMAN (CRISES - Centre de recherche sur les innovations sociales), Jun Xiao (Cégep de Victoriaville)
Cette contribution est issue d'un partenariat université-collège mettant en œuvre une expérimentation in vivo de Living Lab menée par le Centre d'innovation sociale en agriculture (CISA) et le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES). Débuté en 2013, ce partenariat vise l'expérimentation de l'approche Living Lab au sein de trois territoires, à savoir la Mauricie, la MRC d'Argenteuil, et de la Ville de Longueuil, à titre de méthode novatrice d'opérationnalisation de projets agricoles.
Suite à deux années d'expériences territoriales, l'équipe de recherche est menée à se questionner sur les conditions permettant l'émergence d'un environnement favorable au démarrage de Living Labs. À l'issue de nos observations et de réflexions théoriques, nous proposons une discussion ouverte portant sur les facteurs limitatifs et facilitants dans un contexte de préparation à l'implantation des Living Labs.
En ce sens, cette communication vise à créer un espace d'échange interactif pour partager et enrichir, avec d'autres praticiens issus du domaine des innovations ouvertes et des Living Labs, les apprentissages et les constats que nous dégageons de notre projet à ce jour. -
Une démarche participative d'expérimentation du Living Lab : des outils pour et par le Laboratoire Vivant JeunesseDanielle Lafontaine (UQAR - Université du Québec à Rimouski)
En rapport avec l'expérience du Laboratoire Vivant Jeunesse (LVJ) de l'Agglomération de Longueuil, au Québec, la communication mettra l'accent sur la méthodologie du Living Lab et des outils dont cette expérience a montré l'importance, celle-ci ayant aussi permis la création et l'expérimentation d'une gamme d'outils qui seront sommairement présentés.
D'abord, nous situons l'émergence du LVJ dans le cadre d'une recherche participative initiée en 2010 par le CEFRIO. L'idée de Laboratoire vivant (Living Lab) étant assez récente et à cette époque très peu connue au Québec, son appropriation a soulevé des défis que des acteurs des milieux de pratique et des chercheuEs ont dû relever ensemble. Puis, certains aspects de la démarche « pilote » du LVJ sont portés à l'attention, soulignant comment la question des « usagers » et des processus d'innovation ouverte (IO) y a été prise en charge, de même que plusieurs questions méthodologiques, lesquelles ont nécessité l'appropriation de connaissances, des croisements de savoirs et la création d'outils. Considérés non finaux, d'autres expérimentations pouvant les améliorer, ceux-ci ont soutenu la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de la démarche. Enfin, nous discutons les apports de cette recherche et de cette expérience pour la compréhension et la mise en œuvre du Laboratoire vivant. (Living Lab) Plusieurs défis entourant une démarche participative de Laboratoire vivant restent à mieux cerner et surtout à relever. -
Réadaptation et participation des personnes présentant une déficience physique dans les centres commerciauxChristine ALARY GAUVREAU (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Andréanne GUINDON (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Dahlia KAIRY (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Eva KEHAYIA (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Guylaine LE DORZE (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Delphine Labbé (UQAM - Université du Québec à Montréal), Barbara MAZER (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Bonnie SWAINE (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain)
L'objectif de la réadaptation est d'optimiser la participation sociale chez les personnes vivant avec des incapacités. Des pratiques innovantes en réadaptation dans des centres commerciaux, par exemple, permettent de réaliser cet objectif. Des facilitateurs et des obstacles à la réadaptation au centre commercial ont été identifiés par des projets du laboratoire vivant (RehabMaLL). À partir de ces résultats, des membres de la communauté de pratique du RehabMaLL ont initié un projet de recherche concernant la préparation offerte aux clients en réadaptation pour fréquenter les centres d'achats. Des professionnels et des personnes avec déficience physique ont participé à des groupes, afin de discuter des moyens à privilégier pour mieux les préparer. Ces moyens concernent la préparation de la sortie thérapeutique, sa réalisation, le retour sur la sortie et la préparation à la vie post-réadaptation. Les résultats ont mené à la production d'une capsule vidéo illustrant tous ces moyens. La capsule a été tournée dans le centre commercial partenaire du RehabMaLL, avec des comédiens vivant avec une déficience physique. Cette capsule servira à soutenir les professionnels souhaitant améliorer leurs pratiques cliniques. La participation de la chercheure clinicienne dans la production de la capsule vidéo a optimisé la validité clinique, renforcé la légitimité de l'outil et facilitera l'application du plan de diffusion aux professionnels comme outil de transfert de connaissances.
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Interroger le rôle de l'usager : l'imaginaire de la médiation participative en questionEva Sandri (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Le dispositif Museomix se tient chaque année depuis 2011 dans plusieurs musées au Québec et à l'international. Il propose à des passionnés de la culture de venir faire vivre les collections des musées en inventant des dispositifs de médiation ludiques et innovants. Le slogan « people make museum » donne à voir un dispositif qui cherche à s'inscrire dans les valeurs de l'innovation ouverte et dans les modes de fonctionnement des fab labs, des do tanks et des living labs. Ce fonctionnement participatif révèle cependant un imaginaire du travail participatif qui se heurte à plusieurs limites. En effet les participants de Muséomix sont le plus souvent des professionnels du monde de la culture qui se retrouvent pour concevoir un dispositif de médiation. Les participants ne sont donc pas des usagers néophytes du musée mais des visiteurs avertis. Nous cherchons à questionner le rôle de l'usager dans ce dispositif participatif en quête d'innovation. Il s'agira à travers une enquête de terrain (observation participante durant la session 2014 de Museomix) d'éclairer les dynamiques relatives à l'innovation ouverte et à la médiation participative, en caractérisant le rôle de l'usager dans le dispositif Museomix. Une double approche en sciences de l'information et de la communication et en muséologie permettra de mettre à jour un pronfond décalage entre les ambitions des concepteurs du dispositif Muséomix et les formes d'implication des participants de ce dispositif.
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Recherche partenariale, coconstruction et transfert : quels liens avec l'innovation ouverte?Geneviève Huot (Chantier de l'économie sociale), Vincent van Schendel VAN SCHENDEL (Chantier de l'économie sociale)
Depuis près de 15 ans, les praticiens et chercheurs intéressés par l'économie sociale font de la recherche partenariale et développent une dynamique de coconstruction des connaissances où les connaissances scientifiques et pratiques se complètent. Ils apprennent alors les uns des autres. Dans ce contexte, l'innovation sociale prend différentes formes qui peuvent s'apparenter à l'innovation ouverte.
Récemment, ce réseau s'est doté d'un organisme de liaison et de transfert qui vise à appuyer la modification des pratiques en se basant sur les innovations sociales présentes en économie sociale. Cet organisme, le TIESS, réunit plus 60 membres du milieu de l'enseignement supérieur du «terrain» (organisations d'économie sociale et de développement territorial). Son but est de repérer les innovations sociales les plus porteuses et de mettre à contribution les savoirs pratiques et scientifiques pour développer des outils de transfert afin que d'autres communautés puissent s'en inspirer. On part d'innovations développées par des entreprises collectives et on bâtit des outils pour favoriser le développement des territoires. L'innovation est alors portée et partagée par plusieurs acteurs.
Cette communication présente les principes de la recherche partenariale et du transfert tels que nous les préconisons. Elle lance aussi des questions sur les liens entre ceux-ci et l'IO afin de voir comment les approches de l'IO pourraient être davantage intégrées à nos façons de faire. -
Living Labs et capacités innovantes des acteurs touristiquesDavid Guimont (Cégep de Rivière-du-Loup), Dominic LAPOINTE (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Le caractère fragmenté de l'industrie touristique et la facilité à copier rapidement les innovation en tourisme limite la capacité d'innovation des destinations. Pour contrer cette fragmentation, ces dernières se dotent d'organisations de gestion de la destination(OGD). Toutefois, selon Najda-Janoszka (2013), les OGD ne réussissent pas ou très peu à stimuler l'innovation, d'où l'importance d'explorer d'autres modèles, tel les living labs (LL) pour stimuler la capacité d'innovation des acteurs touristiques.
Cette présentation analyse les capacités d'innovation d'un groupe d'acteurs du tourisme impliqués dans une recherche action en mode LL visant à cocréer une expérience touristique enrichie par la technologie. Il soutient que le processus de cocréation à l'œuvre peut favoriser l'accroissement de la capacité d'innovation en utilisant une combinaison de processus collaboratifs virtuel et in-situ. Il illustre également la complexité d'associer le touriste au sein de la cocréation d'un produit touristique et le rôle joué par les intervenants du milieu de la recherche. La présentation se conclura en suggérant un cadre critique pour soutenir l'innovation touristique, et lever les obstacles à l'innovation, par l'intermédiaire du processus de LL. -
Dîner
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Atelier de réflexion participative : rôles et dynamiques des parties prenantesSandrine Ducruc (Cégep de Victoriaville), David GUIMONT (Cégep de Rivière-du-Loup), Dominic LAPOINTE (UQAM - Université du Québec à Montréal), Jun XIAO (Cégep de Victoriaville)
Le prototypage en contexte social
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Approche Living Lab appliquée à un projet multisectoriel portant sur l'innovation des vêtements à des fins de participation optimale, de santé et de bien-être des personnes handicapéesElaine DE GUISE (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Claudine AUGER (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Christophe Billebaud (Umvelt Service Design), Isabelle DUCHARME (Kéroul), Eva KEHAYIA (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Delphine LABBÉ (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Annie ROCHETTE (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Bonnie SWAINE (CRIR - Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain), Olivier VERMEERSCH (Groupe CTT - Cégep de Saint-Hyacinthe)
Au Canada, il est estimé que 3.8 millions de personnes vivent avec un handicap. Plusieurs présentent des déficiences physiques réduisant leur participation et leur rôle dans notre société. Pour explorer ces enjeux, le CRIR a mis en place en 2011 un Living LAB dans un centre d'achats à Montréal pour y mener, avec des usagers avec déficience physique, plusieurs projets sur l'optimisation de l'environnement physique, commercial et social. Ces travaux ont montré l'importance de se concentrer sur des enjeux psychosociaux reliés à l'estime de soi. Entre autres, la problématique d'un vêtement répondant aux besoins de ces personnes comme facilitant social et de bien-être est apparue. Mis en place dans le Living LAB, ce nouveau projet utilisera une méthodologie de codesign de solutions vestimentaires (vêtements et accessoires intelligents, tissus sensibles,…) impliquant les usagers et des chercheurs en réadaptation, experts en textiles, entreprises privées et designers de mode, Une première étape d'activités collaboratives sera déployée pour développer une compréhension collective des besoins des personnes avec déficience physique. Un premier niveau de concepts de vêtements et accessoires adaptés pourra y être élaboré. Après avoir présenté le projet et sa méthodologie, les prochaines étapes seront discutées en mettant l'accent sur le rôle et les droits de PI des usagers ainsi que l'intégration des entreprises et investisseurs privés dans le développement produit et l'expérimentation.
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Acadie Lab : l'apport des méthodologies des laboratoires vivants pour faire des agriculteurs des innovateurs en agroenvironnementSamuel COMPTOIS (PleineTerre), Patrick DUBÉ (SAT - Société des Arts Technologiques), Stephane GARIEPY (Agriculture Canada), Myriam LAFRENIÈRE-LANDRY (Agriculture Canada), Marie-Pierre MAURICE (Pleine Terre), Julie Ruiz (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Virginie Zingraff (Umvelt Service Design)
Face aux enjeux des agroécosystèmes (perte de biodiversité, dégradation des sols et de l'eau), les politiques publiques soutiennent l'adoption de mesures agroenvironnementales (MAE) par les agriculteurs. Néanmoins, ces mesures, le plus souvent proposée selon une approche descendante de l'expert vers l'agriculteur, n'ont pas réussi à susciter une large adhésion des exploitants ni à faire en sorte que la protection de l'environnement deviennent partie intégrante de la culture du « bon agriculteur ». Pour explorer une nouvelle approche, les acteurs de la chaine d'innovation en agroenvironnement ont été réunis autour d'un projet de réhabilitation du bassin versant de la rivière Acadie. S'appuyant sur le modèle des laboratoires vivants (Living Labs), l'objectif de ce projet est de mesurer l'apport d'une méthodologie de coconstruction des solutions agroenvironnementales impliquant les usagers finaux. Réunissant chercheurs en sciences humaines et naturelles, experts des milieux de la pratique et des gouvernements, entreprises privées et agriculteurs, un premier cycle d'activités collaboratives a été déployé pour développer une compréhension collective des usages des MAE. Après avoir présenté la méthodologie de l'approche et les résultats de l'an 1, cette présentation discutera des enjeux pour la suite de la démarche en mettant l'accent sur l'évolution du rôle des usagers et sur la manière dont le dispositif peut être conçu pour que chaque partie prenante en tire des bénéfices
Trajectoires d'évolution des Living Labs
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Hybridation de la grappe avec la méthode Living Lab : émergence d'un nouveau mode de développement socioéconomiqueMonique CHARTRAND (Communautique), Moussa Sarr (Communautique)
Expérimentation d'un modèle d'écosystème de développement économique et sociale innovateur articulé autour des besoins exprimés par et pour les aînés ainsi que les diverses parties prenantes concernées.
Le modèle d'écosystème proposé est basé sur une reconfiguration du concept des grappes industrielles reposant plutôt sur l'usager-aîné comme moteur d'innovation en tablant sur le dispositif d'innovation ouverte du laboratoire vivant. Il s'agit à terme de permettre et d'encourager les innovations qui vont nous accompagner dans notre avancée en âge, de faire reculer la perte d'autonomie et d'établir des cadres propices à une vie saine et confortable.
L'effet de concentration (implantation d'un écosystème) nous amènera à trois dimensions du développement durable, notamment : l'élargissement de la créativité humaine, le développement de potentiels et le renforcement du citoyen.
Les résultats attendus sont pour le capital humain : le renforcement du citoyen soit son engagement civique et son adaptation au changement d'environnement; le capital technique l'accès à de nouveaux services et aux nouvelles infrastructures mises au point; le capital intellectuel qui touche le développement des compétences et l'amélioration du programme; le capital social qui a trait à la cohésion sociale, aux collaborations, à l'intergénération et aux liens de confiance développés. -
Réflexion sur le passage à l'échelle du modèle Living Lab dans le cadre des projets de transformation systémique à grande échellePatrick Dube (SAT - Société des Arts Technologiques), David MCCONVILLE (Société de Arts Technologiques)
On assiste depuis le début des années 2000 à l'émergence d'une mouvance mondiale de développement de « laboratoires sociaux», chacun ayant ses propres spécificités, son échelle d'application, ses avantages, et ses enjeux propres: change labs (Devaney, Doyle, & Davies, 2014), design labs (Gabel, 2015; Mulgan, 2014a; Torjman, 2012), social labs (Hassan, 2014), social innovation labs (Bellefontaine, 2012; Bliss, 2014; Murray, Caulier-Grice, & Mulgan, 2010; Sahni & Bliss, 2014; Tiesinga & Berkhout, 2014), civic innovation labs (Design Public, 2014), government innovation labs (IFTF, 2013; Parsons Desis Lab, 2013; Puttick, Baeck, & Colligan, 2014), et Living Labs (ENoLL, 2015; Umvelt, 2014).
Bien que ces approches partagent des intentions communes incluant l'amélioration des processus de recherche/création collaboratifs, le changement social systémique, et/ou la création d'innovations, les Living Labs se démarquent du lot par leur intention de comprendre les comportements d'adoption de services, de produits, d'infrastructures et de processus, en condition réaliste d'usage. Ce sont donc des dispositifs particulièrement adaptés à la création rapide de valeur et à la création de nouvelles connaissances. Malgré l'engouement qu'ils suscitent, force est de constater que les Living labs demeurent encore très hétérogènes sur le plan des pratiques et leur potentiel de passage à l'échelle en contexte de « grands projets » demeure à être démontré.
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Période de questions
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Atelier de réflexion participative : essor des Living Labs, réflexions et perspectivesSandrine DUCRUC (Cégep de Victoriaville), David GUIMONT (Cégep de Rivière-du-Loup), Dominic Lapointe (UQAM - Université du Québec à Montréal), Jun XIAO (Cégep de Victoriaville)