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Informations générales

Événement : 83e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Enjeux de la recherche

Description :

Dans le cadre de leur colloque annuel, l’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) et le Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne (RRF) proposent une réflexion sur les rapports que la recherche sur la francophonie canadienne entretient avec les communautés francophones. Il s’agira plus précisément de s’attarder aux modalités de construction et de diffusion du savoir sur la francophonie canadienne, un savoir caractérisé notamment par des ancrages minoritaire, culturel, communautaire, institutionnel et juridique. Quatre approches analytiques seront privilégiées, soit :

1) La place du chercheur dans les débats publics : quelle est l’importance, la pertinence ou la nature des interventions des chercheurs universitaires dans les débats publics sur la francophonie canadienne?
2) Les enjeux de l’exiguïté dans le milieu de la recherche : quels sont les effets et les enjeux de la proximité entre les chercheurs et leur objet d’études? En quoi la superposition des rôles de chercheur et d’acteur communautaire vient-elle modifier la production du savoir, ou encore, la nature des savoirs produits?
3) La portée du savoir sur la francophonie canadienne : quelle originalité les études sur la francophonie canadienne présentent-elles? Vers quels interlocuteurs les chercheurs de la francophonie canadienne pourraient-ils se tourner pour renouveler leurs réflexions sur les communautés minoritaires?
4) Le point de vue de la communauté à l’égard de la recherche : quelles sont les attentes des communautés franco-canadiennes envers le milieu universitaire? Ces attentes sont-elles différentes à l’égard des chercheurs originaires des communautés franco-canadiennes? Quel impact la recherche universitaire a-t-elle sur la perception que les communautés franco-canadiennes ont d’elles-mêmes?

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Conférence d'ouverture

  • Mot de bienvenue
  • René Dionne : un chercheur engagé
    Lucie Hotte (Université d’Ottawa)

    Dans cette conférence, je présenterai l¹engagement de René Dionne envers
    la communauté franco-ontarienne. Cet engagement prend d¹abord la forme
    d¹une volonté de prouver l¹existence de la littérature franco-ontarienne,
    car, pour Dionne, une communauté n¹existe que si elle a la capacité de se
    représenter dans ¦uvres littéraires et la possibilités de se reconnaître
    en elle. L¹engagement communautaire de Dionne ne se limite toutefois pas à
    ses travaux savants, il prend forme aussi dans son enseignement et les
    encouragements qu¹il prodiguent aux chercheurs des autres régions du
    Canada, dont Marguerite Maillet en Acadie et Annette Saint-Pierre au
    Manitoba. Enfin, Dionne intervient dans la sphère public tant par ses
    chroniques dans le journal Le Droit que dans les lettres, assez
    nombreuses, qu¹il envoie à diverses instances dont TFO. Mon analyse
    tentera de dégager les défis particuliers de l¹exiguïté dans le milieu de
    la recherche que Dionne a dû relever ainsi que la portée de sa
    contribution à l¹avancement de la recherche et du savoir sur les
    littératures francophones minoritaires du Canada.

  • Pause

Communications orales

Enjeux de la critique dans un contexte d'exiguïté

  • L'actualité littéraire acadienne : entre critique universitaire et critique culturelle
    Ariane Brun Del Re (Université d’Ottawa), Pénélope Cormier (Université de Moncton)

    En 2013, L'Acadie Nouvelle mettait fin à la critique littéraire « Tintamarre » de David Lonergan, en raison d'un nombre de lecteurs jugé insuffisant (Saint-Cyr 2013). Cette décision a suscité des réactions des milieux universitaire, artistique et journalistique. Il n'est pas nouveau de s'interroger sur la fonction de la critique artistique, mais cette récente polémique a eu le mérite de poser le problème autrement. On s'est aussi demandé si la critique artistique n'est pas qu'un discours d'élite ; on s'est aussi demandé si les universitaires, les artistes et les médias ont le devoir de tenir un discours critique sur l'actualité artistique. Dans cette perspective, cette communication envisage la conjonction de la critique universitaire et de la critique culturelle (moins spécialisée, même lorsqu'écrite par des universitaires). Nous examinerons comment les caractéristiques de « l'exiguïté » (Paré 1992) valent autant pour les deux types de discours, en particulier la proximité avec le milieu. Dans les petits milieux, tous se connaissent et cette proximité du critique et de l'artiste est parfois difficile à gérer. La pratique critique partage également avec la production artistique une pression symbolique (certes contestée) de cultiver une proximité avec le milieu, c'est-à-dire de parler en bien de la communauté (pour l'artiste) et de parler en bien des artistes (pour la critique).

  • La recherche en sciences sociales et le fantôme de Socrate
    Roger Gervais (Université Sainte-Anne)

    En nous inspirant de l'histoire de Socrate, philosophe mit à mort en raison de sa méthode interrogatoire et critique, nous allons interroger le rôle de la recherche en sciences sociales, qui se veut souvent critique. Se positionne-t-elle mal devant une société qui, bien qu'elle a soif de connaissances, est aussi fort complexée ? Cette réflexion nous permettra d'étudier le rapport entre la recherche universitaire franco-canadienne et la communauté, notamment des difficultés liées à l'élitisme perçu du monde universitaire. Alors que les sciences dites « pures » et les programmes en administration peuvent détacher l'objet d'étude des partis intéressés, il n'en va pas de même pour les sciences sociales. Nous valorisons nos institutions universitaires pour leur capacité de former les membres de la communauté, surtout depuis l'avènement de la société de l'information. D'un point de vue fonctionnaliste, on peut donc affirmer qu'elles remplient un rôle sociétal important. Mais qu'en est-il du rapport entre la recherche universitaire franco-canadienne et la communauté ? Notre communication propose de comparer de nombreux écrits qui positionnent l'université comme lieu de critiques sociales, pour ensuite souligner les difficultés que cela suppose sur le plan de la dynamique communauté-université. Le phénomène de l'élitisme universitaire contribue-t-il au sentiment de l'imposteur? La critique produit-elle un sentiment d'aliénation chez les membres de la communauté et chez les étudiants ?


Communications orales

Enjeux de l'exiguïté pour les chercheurs 

  • Les enjeux des relations entre les chercheurs et les milieux minoritaires où ils évoluent : étude de cas
    Kamel KHIARI (Université Sainte-Anne), Yalla Sangaré (Université Sainte-Anne)

    ?En raison notamment de la faiblesse des moyens à leur disposition pour faire face aux multiples défis auxquels ils sont régulièrement confrontés, les milieux minoritaires, à travers leurs différentes structures institutionnelles, sont dans une étroite relation avec les chercheurs évoluant en leur sein et desquels ils sollicitent différentes contributions à titre de bénévoles, de consultants ou même de parties prenante pour résoudre leurs difficultés . Cette relation quelque peu particulière soulève des enjeux de différents ordres. En se basant sur plusieurs exemples vécus, les auteurs de cette communication exposent les réflexions que leur a inspirées leur collaboration avec différents milieux (scolaires, économiques, associatifs, etc.) francophones et acadiens de la Nouvelle-Écosse.

  • Chercheurs et communautés : apaiser les tensions pour mieux penser les partenariats
    Ghizlane LAGHZAOUI (University of the Fraser Valley), Cecile Sabatier (SFU - Simon Fraser University)

    La contribution propose de questionner le rapport d'exiguïté du chercheur en contexte francophone minoritaire en Colombie-Britannique dans le cadre de recherches participatives ancrées dans les communautés (en anglais, community-based participatory research). Ces partenariats se mettent en place au nom de l'intégration de la connaissance et de l'action (autour des notions de agency ou encore de empowerment entre autres), pour le bénéfice de l'ensemble des partenaires (Israel et al., 2003). Parce que par essence, ces recherches ancrées dans les communautés s'adossent à une exigence de réflexivité, et que la participation des communautés ne devrait pas avoir une simple valeur instrumentale, c'est à partir de différentes études que nous avons menées, dans les domaines de l'éducation en français, de la formation des maitres, de l'immigration, et en lien avec les champs de la gouvernance et du leadership en milieu minoritaire, qu'il s'agira 1) de proposer un état des lieux critique de ces collaborations en examinant la nature des recherches entreprises pour 2) dégager la manière dont elles ont engagé chacun des intervenants afin de 3) réfléchir plus spécifiquement à la posture du chercheur au regard des places mais aussi des rôles (du dedans vs du dehors ; auto- ou hétéro-assignés) qui se donnent à voir.

  • Dîner

Communications orales

Organismes de la francophonie et construction du savoir

  • « Faire revivre notre histoire » : l'expérience de vulgarisation scientifique à la Société historique du Nouvel-Ontario (1942-2015)
    Serge Dupuis (Université Laurentienne)

    Cet exposé propose un retour sur la vulgarisation de la recherche scientifique sur l'histoire du Nord-Est ontarien et de l'Ontario français, telle que pratiquée par la Société historique du Nouvel-Ontario depuis sa fondation par des pères jésuites à Sudbury en 1942. L'auteur relaterait l'avènement de sa collection de « Documents historiques » et des conférences savantes comme moyens d'entreprendre des recherches pionnières sur l'évangélisation et la colonisation du Nord-Est de l'Ontario, mais aussi de s'en servir pour éveiller une conscience historique de la présence canadienne-française dans la région. L'évolution du rapport des historiens professionnels aux historiens amateurs au sein du Conseil d'administration et les pressions du milieu pour que les historiens animent la conscience historique de la population au-delà de leurs écrits feraient également partie des dimensions abordées. Cet exposé s'inspirerait en grande partie de l'ouvrage de Daniel Bouchard intitulé La Société historique du Nouvel-Ontario de 1942 à 1976, publié au sein même de la collection de « Documents historiques » en 1997, mais aussi des expériences vécues des historiens et des administrateurs contemporains

  • Fédéralisme et francophonie canadienne : réactualisation des contributions de la Fédération des francophones hors Québec (1975-1982), proposition de témoignage
    Rémi Léger (SFU - Simon Fraser University), Martin NORMAND (UdeM - Université de Montréal)

    Dès ses premières interventions publiques, la Fédération des francophones hors-Québec (FFHQ) était très politisée et suggérait des pistes pour le renouvellement des institutions fédérales de manière à ce que les communautés francophones minoritaires y soient mieux représentées. Elle était aussi très revendicatrice en ce qui a trait à la promotion et à la protection des minorités. Dans un contexte où une réflexion s'est amorcée quant à une réforme des institutions fédérales, notamment le Sénat, où l'on assiste à une recrudescence des revendications nationalistes chez les Peuples autochtones et du discours sur la reconnaissance de la nation québécoise, et où la réduction des dépenses et la dévolution de services sont à l'ordre du jour, il est intéressant d'aller voir comment la FFHQ se positionnait déjà dans ces débats à l'époque de ses premiers rapports. Cette communication cherche à répondre à la question suivante : Vaut-il la peine de réactualiser les contributions de la FFHQ pour éclairer sous un nouveau jour l'étude de la francophonie canadienne? Du coup, nous insisterons sur les modalités de production du savoir scientifique sur la francophonie canadienne en livrant un témoignage plus prescriptif sur le rôle des chercheurs dans l'arène publique.

  • Les communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) : un portrait de famille
    Mathieu Charron (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Il n'y a pas qu'une seule CFSM mais bien de plusieurs communautéS, présentant chacune un milieu unique, des besoins spécifiques et demandant des interventions ciblées. Une classification de ces communautés est ici proposée pour préciser notre compréhension des réalités du fait français à l'extérieur du Québec. De nombreux efforts de recherche ont d'ailleurs porté sur ces questions. Bien qu'ils diffèrent par leur portée, leurs méthodes et leurs objectifs, tous font valoir que l'évaluation de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaires est compliquée par le flou de plusieurs concepts d'importance (vitalité, communauté et francophone) et par la grande complexité de la réalité de terrain. J'ajouterai à ces difficultés la profusion de rapports et de statistiques qui font ressortir d'innombrables tendances, parfois en apparence contradictoires, mais dont aucun modèle parcimonieux ne semble se dégager. C'est dans ce contexte que j'entreprends d'éclairer la situation en proposant un portrait à la fois exhaustif, clair et succinct.

  • Pause

Communications orales

Enjeux de l'exiguïté dans l'implantation des politiques publiques

  • Les états généraux de la francophonie d'Ottawa : quel bilan pour les consultations auprès de la communauté francophone?
    Luc Léger (Université d’Ottawa)

    Il y a près de quatre ans, un groupe de citoyens c'était mobilisé afin d'entamer une réflexion d'envergure sur l'avenir du fait français dans la Ville d'Ottawa. Les chercheurs du monde universitaire jugeaient que la politique sur le bilinguisme de la Ville n'était pas suffisante pour assurer l'égalité réelle du français et de l'anglais, que l'offre active de service en français était en déclin, que les francophones et leurs organismes étaient éparpillés géographiquement leur empêchant de se rallier autour d'enjeux communs et que le nombre d'élu(e)s francophones avait chuté considérable aux élections municipales de 2010. Pour ces citoyens, toutefois, il était essentiel d'aller voir ce qui se passait concrètement sur le terrain. D'abord, est-ce que les chercheurs avaient raison de s'inquiéter de la situation de la communauté francophone? Ensuite, comment la communauté francophone percevait sa place au sein de la Ville d'Ottawa? Plus encore, comment envisageait-elle son avenir? C'est dans cet esprit qu'a vu le jour les États généraux de la francophonie d'Ottawa. Dans cette communication, nous présenterons les principales représentations véhiculées par la communauté francophone dans le cadre des consultations publiques tout en brossant un portrait des principales étapes du projet des États généraux de la francophonie d'Ottawa et en posant une réflexion sur les liens créés, grâce à la mise en place du projet, entre le milieu communautaire et le milieu universitaire.

  • Le bilinguisme municipal dans la région de Prescott et Russell
    Tina Desabrais (ACFO - Association canadienne-française de l'Ontario)

    Dans notre région, force nous est de constater que l'affichage et les services s'anglicisent insidieusement. Force nous est également de constater que tous les documents municipaux ne sont pas toujours automatiquement disponibles en français. Cependant, seule une minorité de gens s'inquiète de ce phénomène sociolinguistique et culturel, la majorité des francophones étant bilingues et ne se doutant pas des dangers pernicieux de l'assimilation. Force nous est alors de se pencher sur la question et d'envisager un règlement municipal sur le bilinguisme qui soit appliqué dans toutes les municipalités de Prescott et Russell, et ce, afin de préserver la bonne entente entre les communautés linguistiques, mais surtout afin d'assurer que la région ne s'anglicise pas au fil des ans. Nous présenterons une recension des écrits ainsi qu'une première collecte de données (entretiens avec les maires de chacune des municipalités). Comme nous comptonsensuite organiser une assemblée publique consultative à l'automne 2015, rédiger une analyse de cette consultation, puis formuler des recommandations aux municipalités, ce colloques'avère être une occasion idéale pour promouvoir les échanges entre les milieux communautaire et universitaire, pour partager des outils théoriques, de même que pour participer, à titre d'organisme communautaire, aux forums mis en place par les chercheurs universitaires.

Communications orales

Conférence


Communications orales

Rencontre de planification


Communications orales

Construction des discours entre savoirs et actions

  • La justification des services sociaux de santé pour des communautés minoritaires dont la langue est reconnue comme officielle : comparaison internationale
    Mariève Forest (Association des collèges et universités de la francophonie canadienne)

    Cette communication vise à mettre au jour différents régimes de justification mobilisés pour asseoir la nécessité d'offrir des services sociaux et de santé dans une langue officielle minoritaire. Partant du cas canadien, une comparaison sera esquissée avec le Pays de Galles (Royaume-Uni), la Catalogne (Espagne) et la Finlande. Les discours produits par les organismes parapublics et citoyens, de même que par les chercheurs locaux auront été analysés en vue de distinguer les différents ordres normatifs (les valeurs? Les compétences? Les êtres importants? Les dispositifs?) mobilisés par ces groupes. Cette analyse de discours prendra en considération des éléments significatifs de leurs contextes d'émergence, tels que les régimes politiques adoptés, la densité des populations, l'histoire des luttes, etc. Au total, par le biais d'une réflexion sur les régimes justificatifs et les contextes des luttes de différentes communautés minoritaires, cet examen permettra de mieux comprendre la portée et les limites des postures adoptées au Canada pour défendre les communautés francophones.

  • L'autonomie en francophonie canadienne : bilan et pertinence
    Rémi Léger (SFU - Simon Fraser University)

    La présente communication a comme objectif de susciter une réflexion sur la nature et la pertinence du concept d'autonomie mobilisé au sein du domaine d'études consacré à la francophonie canadienne en situation minoritaire. Quels sens revêt ce concept? L'autonomie permet-elle d'appréhender les réalités du terrain? Les revendications politiques soumises par les francophones en situation minoritaire trouvent-elles fondement dans l'autonomie? En premier lieu, la communication vise à faire ressortir les principales contributions sur l'autonomie en francophonie canadienne. En d'autres termes, elle veut dresser un bilan des travaux de recherche pertinents afin de présenter les tendances lourdes des études sur la question. En deuxième lieu, la communication évalue la pertinence de l'autonomie à la fois comme outil analytique et principe politique. Elle propose que l'autonomie ne peut traduire à elle seule les réalités du terrain ou les revendications formulées par les francophones eux-mêmes et les organismes communautaires voués à la promotion de leurs intérêts. Cela étant, l'autonomie permet néanmoins d'appréhender et/ou de prescrire à condition qu'elle mise davantage sur le localisme et l'institutionnalisation. Le but premier de cette communication est de faire ressortir les tendances lourdes de la recherche sur l'autonomie en francophonie canadienne.

  • Dîner

Communications orales

Mobilisation et construction du savoir

  • La politique comparée et l'étude des minorités francophones au Canada
    Martin Normand (Université d’Ottawa)

    La politique comparée est une tradition de recherche qui combine du matériel empirique et une méthode pour trouver des explications causales qui peuvent être généralisables et qui tend vers la compréhension progressive des mécanismes qui paraissent susciter des dissemblances ou des similitudes. La politique comparée ouvre dès lors la porte à des perspectives originales pour étudier les communautés minoritaires francophones qui nous éloignent des études monographiques ou autoréflexives. Nous proposons d'inscrire l'étude de l'action collective des minorités linguistiques dans cette tradition. Nous avons sélectionné trois cas – l'Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Pays de Galles – qui évoluent dans des contextes similaires. Pourtant, leur niveau de mobilisation ne sont pas les mêmes. Comment expliquer la variation dans les niveaux de mobilisation de minorités linguistiques qui évoluent dans des contextes similaires? Cette communication proposera une réponse à cette question en utilisant les concepts de régime linguistique, de mobilisation linguistique et de rémanence de l'action collective. Mais, elle veut surtout démontrer le potentiel d'utiliser les méthodes associées à la politique comparée pour étudier les minorités linguistiques et, à l'inverse, l'avantage pour la politique comparée et l'étude de l'action collective d'utiliser de nouveaux cas tirés des minorités linguistiques.

  • Un savoir solidaire Nord-Sud : le projet Louisiane et son impact
    Clint Bruce (Université Sainte-Anne)

    Plutôt que « la portée du savoir sur la francophonie canadienne », ce sont des « modalités de construction du savoir » façonnées par la situation du Canada francophone, et appliquées dans un esprit solidaire à cette société créole, multilingue et états-unienne, qui seront examinées. Cette communication se propose d'évaluer les enjeux et l'impact du Projet Louisianeen Louisiane. Il s'agira de cerner

    •les stratégies de positionnement des chercheurs canadiens en Louisiane francophone vis-à-vis des marqueurs identitaires des Louisianais, d'une part ; et

    •les « retours » de cette recherche sur les réflexions et actions ultérieures menées par des chercheurs et acteurs louisianais, d'autre part.

  • Pause

Panel / Atelier

Table ronde : Pour une recherche au carrefour du savoir et de l'action 

  • Mot de clôture