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Informations générales

Événement : 83e Congrès de l'Acfas

Type : Domaine

Section : Section 200 - Sciences naturelles, mathématiques et génie

Description :

Plusieurs disciplines interviennent dans l’agroalimentaire, que ce soit sur le plan de la production, de l’amélioration des produits, de l’utilisation des sous-produits ou de la gestion des déchets. Les présentations qui seront données vous permettront d’en apprendre un peu plus sur le sujet.

Date :
Responsable :

Programme

Communications orales

Agroalimentaire

  • Biomolécules isolées des macroalgues : le potentiel tunisien
    Leila Ktari (INSTM-Institut national des sciences et technologies de la mer-Tunisie)

    La recherche de produits naturels bioactifs est un domaine en grande expansion du fait du besoin grandissant en molécules, à priori, non toxiques et non polluantes mais avec des activités biologiques confirmées et exploitables.

    Les macroalgues, étant des organismes sessiles, ne sont pas dotés d’un moyen de défense mécanique contre l’herbivorisme, l’épiphytisme ou la lutte pour l’espace, et élaborent de ce fait des moyens de défense chimique. Avec, plusieurs milliers d’espèces de par le monde, comportant une grande diversité de mode de vie, de biologie, de physiologie et de voies métaboliques, les macroalgues, représentent un réservoir important de molécules originales et avec un grand éventail d’utilisation : en pharmaceutique, cosmétique, alimentation, agriculture, peinture antifouling,.....

    En Tunisie, plus de 400 espèces sont répertoriées sur nos côtes. L’étude des activités biologiques des macroalgues et l’extraction de composés actifs sont une voie de recherche en expansion. Les résultats de nos études sur les substances pouvant être utilisées en santé humaine, en nutraceutique ou pour les peintures antifouling, montrent que les macroalgues des côtes tunisiennes peuvent être source de composés bioactifs intéressants et qu’il est important de valoriser cette matière première. Nous présentons ici l’état des recherches ainsi que les développements possibles des biomolécules issues des macroalgues dans différents domaines.

  • Validation d’une méthode d’analyse quantitative de l’équol par UPLC®-MS/MS dans le lait de vache : application aux laits commercialisés en Wallonie (Belgique)
    Frédéric Daems (CWRA-Centre Wallon de Recherches Agronomiques), Eric FROIDMONT, Georges LOGNAY, Jean-Michel ROMNEE

    Dans le cadre d’un projet intitulé «PhytoHealth », une méthode d’analyse quantitative de l’équol dans le lait a été développée et validée selon les recommandations de l’EMA/CVMP/VICH/463202/2009. Celle-ci est constituée d’une étape d’hydrolyse enzymatique, suivie d’une double extraction liquide/liquide et d’une analyse par chromatographie liquide ultra performante couplé à un spectromètre de masse en tandem (UPLC®-MS/MS). Une fois les différents paramètres tels que la fiabilité, sensibilité et/ou robustesse de la méthode confirmées, celle-ci a permis, pour la première fois, d’estimer la teneur en équol d’ échantillons de laits commercialisés en Wallonie. Une Cinquantaine de laits ont été prélevés aléatoirement dans les commerces durant une période définie. Tous les échantillons possédaient une teneur en équol ≥ 10ng.mL-1. En comparant les valeurs moyennes, on a constaté qu’il n’y avait pas de différence entre les 4 catégories de laits analysés (entier, demi-écrémé, écrémé et cru). Par contre, une différence hautement significative a pu être observée entre les laits provenant de la filière biologique et ceux de la filière conventionnelle. Dans le premier cas, les teneurs varient entre 10 et 50 ng.mL-1 par contre, dans le second, elles varient entre 70 et 130 ng.mL-1. Cet impact de la filière biologique sur la teneur en équol dans les laits a pu être confronté à d’autres études européennes et confirmé.

  • Application du plan d’expérience de Box-Behnken et de la méthodologie des surfaces de réponses pour optimiser une méthode de quantification de phyto-œstrogènes dans les fourrages
    Frédéric Daems (CWRA-Centre Wallon de Recherches Agronomiques), Eric FROIDMONT, Georges LOGNAY, Jean-Michel ROMNEE

    Dans le cadre d’un projet de valorisation des prairies, intitulé « PhytoHealth », une méthode d’analyse quantitative constituée d’une étape d’extraction à l’aide d’un bain à ultrasons, suivi d’une hydrolyse enzymatique et d’une analyse par UPLC®-MS/MS a été développée pour assurer le dosage de phyto-œstrogènes dans les fourrages. Pour alléger l’optimisation de la préparation des échantillons, la méthodologie des surfaces de réponses a été utilisée. Un plan d’expérience de Box-Behnken a été appliqué aux étapes d’extraction et d’hydrolyse. Parmi les différents facteurs pris en compte, les impacts de la nature du solvant utilisé lors de l’extraction ainsi que la température et le pH lors de l’hydrolyse, ont clairement pu être mis en évidence. L’ensemble des données générées a également permis de définir des conditions optimales d’extraction et d’hydrolyse pour chacun des composés. Ces conditions n’étant pas identiques pour chacun d’entre eux, un compromis a été trouvé afin de pouvoir analyser l’ensemble de ces composés simultanément. L’ensemble de la méthode a ensuite été validée selon les recommandations de l’EMA/CVMP/VICH/463202/2009, pour confirmer sa fiabilité et robustesse. Cette dernière, combinée au model d’ensilage en sacs sous vide, a permis pour la première fois de suivre la cinétique d’évolution de 4 phyto-œstrogènes (daidzéine, génistéine, formononétine et biochanin A) durant une période d’ensilage.

  • Amélioration de la qualité microbiologique des carcasses de lapin par ajout à la ration d’une culture protectrice commerciale
    Dany CINQ-MARS, Frédéric GUAY, Amenan Prisca KONÉ, Linda Saucier (Université Laval), Juliana Maria VELEZ ZEA

    En dépit des mesures d’hygiène mise en place, la surface des carcasses se contamine au contact de son environnement incluant les organismes provenant du système gastro-intestinal. Les bactéries probiotiques ont été largement étudiées pour leurs effets bénéfiques en santé mais pas pour leur impact sur l’hygiène des carcasses. Notre hypothèse consiste à valider que la consommation de bactéries bénéfiques peut influencer positivement la contamination des carcasses et l’évolution de la microflore lors d’un entreposage réfrigéré (4°C) en condition aérobe (0, 3, 6, 8 j) et anaérobe (sous vide; 0, 5, 10, 15, 20 j). Dans cette étude, 144 lapines sevrées de race Grimaud ont été divisées en deux groupes expérimentaux, l’un dont la ration a été supplémentée avec une culture protectrice commerciale constituée de Carnobacterium maltaromaticum (8 log ufc/g; Micocin®) et un contrôle sans supplément. Chaque groupe a été logé dans des salles séparées afin d’éviter une contamination croisée. Les comptes aérobes mésophiles totaux (AMT), Escherichia coli et autres coliformes, Enterobacteriaceae, Staphylococcus aureus, Pseudomonas, Listeria et bactéries lactiques présomptives ont été évalués sur la cuisse entière. La supplémentation de la ration avec la culture protectrice a influencé positivement, et de façon significative, le ratio bactéries à contrôler sur les bactéries lactiques, et ce de façon plus efficace lors de l’entreposage en condition anaérobe comparativement à aérobe.