Informations générales
Événement : 83e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 100 - Sciences de la santé
Description :Au cours des dernières décennies, plusieurs techniques ont été développées pour stimuler le système nerveux central et périphérique. Aujourd’hui, chercheurs et cliniciens utilisent ces différentes techniques de neurostimulation pour étudier et mieux comprendre le fonctionnement de la moelle épinière et du cerveau, mais aussi pour traiter différentes pathologies affectant le système nerveux central. Le présent colloque permettra de rassembler les chercheurs, les étudiants et les cliniciens intéressés par l’utilisation de la neurostimulation. Seront notamment abordées les techniques de neurostimulation périphérique (stimulation électrique transcutanée, stimulation magnétique périphérique) et centrale (stimulation magnétique transcrânienne simple et répétitive, stimulation transcrânienne par courant direct), avec un éclairage particulier sur l’utilité de ces approches pour traiter les pathologies touchant le système sensori-moteur tels l’accident vasculaire cérébral, la déficience motrice cérébrale et les douleurs chroniques.
Dans le cadre du présent colloque, les participants pourront prendre connaissance des innovations et des progrès scientifiques réalisés, au cours des dernières années, dans le domaine de la neurostimulation. Au-delà de la simple présentation de résultats de recherche, les conférences permettront aux participants d’entrevoir jusqu’où les différentes techniques de neurostimulation pourraient conduire la science au cours des prochaines années. Le présent colloque s’articule ainsi parfaitement avec le titre du 83e Congrès de l’Acfas : Sortir des sentiers battus.
Date :- Guillaume Léonard (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Emilie Lagueux (UdeS - Université de Sherbrooke)
Programme
Stimulation transcrânienne et périphérique (partie 1)
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Mot de bienvenue
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Neurostimulation et réadaptation fonctionnelle : données expérimentales et hypothèsesCyril Schneider (Université Laval)
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Traiter les hallucinations auditives en schizophrénie : mieux comprendre les mécanismes d'adaptation cérébrale permet-il de poser de nouvelles hypothèses?Samuel Camiré-Bernier (Université Laval), Myreille SAINT-ONGE (Université Laval), Cyril Schneider (Université Laval)
Entendre des voix en l'absence de stimulus est une hallucination auditive de type verbal (HA). Plus de 70% des personnes atteintes de schizophrénie souffrent de HA au cours de leur vie, dont 25-30 % restent réfractaires à la médication. La stimulation magnétique transcrânienne (SMT) est une technique expérimentale de traitement indolore et non invasive actuellement testée comme alternative à la médication car elle pourrait permettre de normaliser l'excitabilité des réseaux cérébraux possiblement impliqués dans l'apparition et le maintien de HA. Il est donc important de vérifier si la littérature scientifique sur le dysfonctionnement cérébral en HA supporte le choix des régions d'intérêt (zones cérébrales stimulées) avant la mise en place d'essais cliniques utilisant les SMT pour le traitement des HA. Ce travail visait à documenter les données de la littérature sur les changements neuroanatomiques en HA (personnes avec schizophrénie), les structures anormalement activées au moment des HA, les hypothèses sur le mauvais fonctionnement des réseaux neuronaux corticaux impliqués dans ce trouble, ainsi que les différences d'excitabilité motrice corticale. La revue soulève également les limitations méthodologiques des études portant sur les HA et avance quelques recommandations pour l'amélioration des protocoles d'investigation et de traitement par SMT.
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Stimulations magnétiques des muscles parétiques : effets de la répétition des séances sur la fonction motrice et la mobilité dans un cas de rupture d'anévrisme cérébralFannie Allen Demers (Université Laval), Samuel Camiré-Bernier (Université Laval), Cyril Schneider (Université Laval)
Introduction : Les stimulations magnétiques répétitives des muscles (rPMS) sont novatrices et visent à dépasser les gains atteints par thérapie physique conventionnelle en physiopathologie.
Objectif : Cette étude de cas a testé si la répétition des séances rPMS amplifiait les effets d'une seule séance et maintenait les changements dans le temps.
Méthode : Les rPMS ont été administrées sur le muscle fléchisseur dorsal parétique pendant 10 jours consécutifs chez une dame (58 ans) avec rupture d'anévrisme subi 35 ans auparavant. Le contrôle moteur à la cheville (amplitudes articulaires, forces isométriques, résistance à l'étirement) et la mobilité (Dynamic Gait Index, Timed up and go) ont été testés aux 1er, 2e et 10e jours (tests de Student bilatéraux).
Résultats :Les amplitudes et les forces (flexions dorsale/plantaire) se sont améliorées dès la première session, la résistance à l'étirement des fléchisseurs plantaires a baissé, et ces changements se sont maintenus, voire ont augmenté, jusqu'au 10e jour (p<0.05). En parallèle, la mobilité semble s'être améliorée (p=0.07).
Conclusion :Répéter les séances rPMS prolonge et amplifie dans le temps les gains d'une seule séance et influence la mobilité. Ces résultats prometteurs adressent certains questionnements sur la pérennité des effets rPMS et la recherche doit davantage tester si les améliorations cliniques se transfèrent à la fonction, améliorant ainsi autonomie et qualité de vie des personnes parétiques spastiques.
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Influence de deux exercices sur l'excitabilité corticomotrice des multifides et leurs ajustements posturaux anticipatoires chez des sujets souffrant de lombalgie chroniqueLouis-David BEAULIEU (Université Laval), Hugo Massé-Alarie (Centre de recherche du CHU de Québec), Richard PREUSS (Université McGill), Cyril Schneider (Université Laval)
Introduction: Les personnes souffrant de lombalgie chronique (LC) présentent un retard d'activation posturale anticipatoire (APA) des multifides (MF) et une réorganisation mal-adaptative du cortex moteur primaire (M1). L'entraînement à l'activation isométrique des MF (ISOM) semble normaliser ces changements, alors que les effets sur le contrôle moteur des exercices d'extension de hanche et visant globalement les muscles paravertébraux (GLOB) restent à étudier.
Objectif:Tester l'influence distincte d'ISOM et GLOB sur le fonctionnement du M1, les APA des MF et différents paramètres cliniques.
Méthodes:Vingt-quatre participants avec LC, aléatoirement alloués à un groupe ISOM ou GLOB, ont été testés en pré/post-entraînement de 3 semaines pour les APA des MF (lors de mouvements focaux rapides), le fonctionnement du M1 (par stimulations magnétiques transcrâniennes), la douleur, la fonction et la kinésiophobie (ANOVA, coefficient de Pearson).
Résultats :Après entraînement, seul le groupe ISOM présente une baisse d'excitabilité du M1, une baisse de la kinésiophobie (6 pts) et une hausse de l'inhibition intracorticale. Une corrélation entre changement des APA, de l'inhibition et de la réduction de douleur est présente. La douleur et la fonction se sont améliorées pour les deux groupes.
Conclusion: L'exercice ISOM a influencé spécifiquement le fonctionnement du M1, le contrôle des MF et la kinésiophobie. Les deux exercices ont amélioré la douleur et la fonction.
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Pause
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Mieux comprendre et mieux traiter la douleur à l'aide des techniques de neurostimulationGuillaume Léonard (UdeS - Université de Sherbrooke)
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Dîner
Stimulation transcrânienne et périphérique (partie 2)
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La stimulation cérébrale : nouvelles perspectives d'exploration et de traitement pour la réadaptation des personnes avec des AVC, amputations et troubles musculo-squelettiquesJohanne Higgins (UdeM - Université de Montréal)
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Mieux comprendre l'interaction entre la douleur et le système moteur en combinant la stimulation magnétique transcrânienne et l'électroencéphalographiePhilippe GOFFAUX (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-Philippe Harvey (UdeS - Université de Sherbrooke), Francis Houde (UdeS - Université de Sherbrooke), Guillaume LÉONARD (UdeS - Université de Sherbrooke), Marylie Martel (UdeS - Université de Sherbrooke)
Objectif: L'interaction entre la douleur et le système moteur est bien connue en clinique et en réadaptation. Le but de la présente étude était de mieux comprendre les mécanismes corticaux impliqués dans cette interaction.
Méthodes: Dix-neuf participants sains ont participés à l'étude. L'effet de la douleur (induite à l'aide d'une crème de capsaïcine) sur l'activité cérébrale ainsi que sur l'excitabilité corticale du système moteur a été mesuré à l'aide de l'électroencéphalographie (EEG) et de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS), respectivement.
Résultats: L'analyse des données EEG a permis de révéler une augmentation de l'activité du cortex moteur primaire en présence de douleur, lorsque comparé à la condition initiale (sans douleur), mais seulement chez les participants qui présentaient simultanément une diminution de leur représentation corticale motrice (mesuré avec la TMS; t=4,45, p<0,05). Ces participants ont également montré une plus grande connectivité entre le cortex moteur et le cuneus que les participants dont la douleur n'a pas affectée la somatotopie du cortex moteur (t=3,58, p<0,05).
Conclusion: Ces résultats suggèrent qu'une douleur expérimentale induit, chez certains individus, une altération de la représentation corticale motrice. Les connexions entre le cortex moteur et le cunéus seraient vraisemblablement impliquées dans la survenue de ces changements cortico-moteurs.
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Les interactions cortico-vestibulaires qui sous-tendent le contrôle de la posture chez les sujets sainsDorothy BARTHÉLEMY (UdeM - Université de Montréal), Jean-Pierre GOSSARD (UdeM - Université de Montréal), Jean-Francois Nepveu (UdeM - Université de Montréal)
INTRODUCTION. Les déficits d'équilibre engendrés suite à une lésion du système nerveux central sont une cause importante de perte d'autonomie. Plusieurs circuits neuronaux sont impliqués dans le contrôle de l'équilibre dont les systèmes vestibulaire et cortical. Ces derniers projettent vers la moelle épinière et contribuent aux réactions d'équilibre, mais les interactions entre ces deux systèmes sont peu documentées. L'objectif de l'étude est de déterminer la nature des interactions vestibulo-corticales nécessaires au maintien de l'équilibre chez le sujet sain.
MÉTHODE. Les sujets sains (n=10) se tenaient debout avec la tête vers l'avant. La voie corticospinale a été activée par la stimulation magnétique transcranienne (TMS) afin d'induire un potentiel moteur évoqué (MEP) dans le Soleus droit. La stimulation vestibulaire galvanique bipolaire (GVS), utilisée pour activer la voie vestibulospinale, a été appliquée à différents intervalles inter-stimuli (ISI) avant et après la TMS afin d'évaluer l'influence du système vestibulaire sur les réponses corticospinales.
RÉSULTATS. La GVS appliquée avec la cathode à droite induit une inhibition du MEP dans le Soleus droit pour des ISI de 40, 70, 90 et 110 ms. Lorsque la cathode est à gauche, une facilitation du MEP est observée à 40 ms.
CONCLUSION. Ces résultats préliminaires mettent en évidence des interactions vestibulo-corticales lors de la station debout et qui pourraient contribuer au maintien de l'équilibre lors de perturbations.
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Étude des interactions interhémisphériques entre les représentations des muscles de l'épaule et du tronc dans le cortex moteurDorothy Barthélemy (UdeM - Université de Montréal), Numa DANCAUSE (UdeM - Université de Montréal), Joan DEFFEYES (UdeM - Université de Montréal), Loyda JEAN-CHARLES (UdeM - Université de Montréal), Jean-Francois Nepveu (UdeM - Université de Montréal)
Les interactions interhémisphériques (IHI), jouent un rôle important dans la réalisation de mouvements du bras et sont modifiées à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). La stabilité nécessaire à la réalisation de ces mouvements est assurée par les muscles proximaux du bras et les muscles axiaux. Peu d'études se sont intéressées au contrôle interhémisphériquede ces muscles chez le sujet sain et à la suite d'un AVC. L'objectif de cette étude est de caractériser les interactions entre les représentations corticales des muscles proximaux et axiaux chez le sujet sain.
Les IHI ont été évaluées à l'aide de deux techniques de stimulation magnétique transcrânienne : la période de silence ipsilatérale et la technique d'impulsion pairée. La nature des interactions a été comparée entre les muscles distaux (1er Interosseux Dorsal (FDI)), proximaux (Deltoide Antérieur (DA)) et axiaux (Erecteur Spinal à L1 (ESL1)).
Les résultats montrent une inhibition interhémisphérique prédominante entre les représentations corticales du FDI et du DA. En revanche, une inhibition ainsi qu'une facilitation sont observées au niveau des muscles axiaux (ESL1).
Ces résultats suggèrent que le contrôle interhémisphérique des muscles distaux, proximaux et axiaux est différent. Les IHI seraient principalement inhibitrices entre les représentations des muscles distaux et proximaux, alors qu'elles pourraient être inhibitrices et excitatrices entre les aires corticales des muscles du tronc. ERRSM, NSERC
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Fidélité des mesures obtenues par stimulation magnétique transcrânienne du cortex moteur primaire (M1) chez des personnes en santé : revue systématique (résultats préliminaires)Louis-David Beaulieu (CHUQ - Centre hospitalier universitaire de Québec), Véronique FLAMAND (Université Laval), Hugo Massé-Alarie (Université Laval), Cyril Schneider (Université Laval)
Objectifs. Réaliser une revue systématique de la fidélité des mesures testées par stimulation magnétique transcrânienne (SMT) à l'aide de grilles standardisées d'évaluation et d'extraction des données.
Méthodes. Deux évaluateurs indépendants ont appliqué la stratégie de recherche établie dans 3 bases de données (PubMed, Embase, CINAHL) pour sélectionner les études ayant testé au moins un type de fidélité sur au moins une mesure SMT du M1 chez des personnes en santé. Les grilles standardisées de MacDermid ont permis de coter la qualité des études admissibles et d'en extraire les données pertinentes.
Résultats. Les 21/35 articles analysés à ce jour rapportent que le seuil moteur, la latence des potentiels moteurs évoqués dans les muscles (PME) et certains paramètres de la courbe de recrutement et de la cartographie du M1 présentent les meilleurs résultats de fidélité alors que la variabilité est grande pour l'amplitude des PME, la période de silence post-PME, l'inhibition et la facilitation intracorticale et certains paramètres de cartographie du M1. Cette variabilité pourrait être due à la méthodologie utilisée, notamment l'intervalle de temps entre les mesures et le nombre de stimulations appliquées.
Conclusion. Malgré les différences méthodologiques, les petits échantillons et la qualité des articles inclus, cette revue systématique souligne que certaines mesures SMT du M1 ont une meilleure fidélité et seraient à favoriser pour réduire les biais d'interprétation des études.
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Pause
Stimulation transcrânienne par courant direct
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Efficacité de la stimulation transcrânienne par courant direct chez les femmes atteintes de vestibulodynie provoquée : devis et méthodes d'une étude pilote randomisée à triple insuVéronique GOUGEON (UdeS - Université de Sherbrooke), Guillaume LÉONARD (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie MORIN (UdeS - Université de Sherbrooke), Annie Morin (UdeS - Université de Sherbrooke)
Introduction: La vestibulodynie provoquée (VP) est un problème médical important, qui se caractérise par une douleur chronique localisée au niveau du vestibule de la vulve, lors de l'application d'une pression ou lors d'une tentative de pénétration vaginale. Bien que la VP atteigne jusqu'à 16% des femmes, il existe très peu de données probantes supportant les traitements pour la VP. Pour une forte proportion de femmes, une douleur significative persiste malgré les traitements actuellement disponibles. Ceci s'explique probablement par le fait que la pathophysiologie de la VP ne se limite pas au niveau vulvaire, mais implique également une altération du système nerveux central.
But: Comparer l'efficacité de la tDCS réelle à la tDCS simulée (traitement placebo), à réduire la douleur pendant les relations sexuelles chez les femmes atteintes de VP.
Méthode: Étude pilote randomisée à triple insu, contrôlée avec groupes de traitements parallèles. Quarante femmes âgées entre 18 et 45 ans atteintes de VP seront randomisées à l'un des deux groupes de traitement à l'étude, soit 10 séances de tDCS réelle (2mA) ou simulée d'une durée de 20 minutes. Les évaluations auront lieux à trois reprises au cours de l'étude, soit pré-traitement, 2 semaines et 3 mois post-traitement. Des analyses en «intention de traiter» et à l'aveugle seront réalisées.
Retombées anticipées: La tDCS représente un traitement innovateur ayant le potentiel d'améliorer la qualité de vie des femmes atteintes de VP.
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Peut-on améliorer la douleur et le sommeil des aînés avec la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS)? Résultats d'un essai contrôlé randomisé et à double insuKayla BERGERON-VÉZINA (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-Philippe Harvey (UdeS - Université de Sherbrooke), Francis Houde (UdeS - Université de Sherbrooke), Dominique Lorrain (UdeS - Université de Sherbrooke), Guillaume LÉONARD (UdeS - Université de Sherbrooke), Marylie MARTEL (UdeS - Université de Sherbrooke), Mario SÉGUIN (CHUS - Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke)
Introduction: La douleur chronique et les problèmes de sommeil ont un impact significatif sur la qualité de vie. La prévalence de ces deux conditions augmente substantiellement avec l'âge. L'objectif de cette étude était de déterminer si la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS) pourrait être une option de traitement efficace pour diminuer la douleur et améliorer le sommeil des aînés.
Méthodes: Quinze patients souffrant de douleur chronique et de problèmes de sommeil ont été randomisés pour recevoir cinq séances quotidiennes consécutives de tDCS anodique appliqués au cortex moteur primaire (2 mA, 20 minutes) ou cinq séances de tDCS simulée. L'intensité de la douleur était mesurée avec une échelle visuelle analogue et les paramètres de sommeil avec l'actigraphie. Des journaux de bord de douleur et de sommeil étaient aussi utilisés afin de mesurer l'effet à long terme de la tDCS sur la douleur et le sommeil.
Résultats: Les résultats préliminaires indiquent que la tDCS réelle engendre une analgésie plus grande que la tDCS simulée. Par contre, aucun changement n'a été observé au niveau des paramètres de sommeil.
Conclusion: La tDCS anodique appliquée au niveau du cortex moteur semble efficace pour réduire la douleur des aînés souffrant de douleur chronique et de problèmes de sommeil. De futures études seront nécessaires pour déterminer si ces résultats peuvent être reproduits en utilisant un plus grand nombre de patients.
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Effet de l'ajout de la stimulation transcrânienne par courant direct à l'imagerie motrice progressive dans le traitement du syndrome douloureux régional complexe de type 1Patricia BOURGAULT (UdeS - Université de Sherbrooke), Emilie Lagueux (UdeS - Université de Sherbrooke), Yannick TOUSIGNANT-LAFLAMME (UdeS - Université de Sherbrooke)
Introduction: Selon les dernières lignes directrices pour le traitement du syndrome douloureux régional complexe (SDRC) de type 1, l'imagerie motrice progressive (IMP) est la modalité de choix en réadaptation. Son efficacité demeure cependant modeste, la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS), pourrait agir en synergie afin d'en potentialiser l'effet.
Objectif : Déterminer l'efficacité de la combinaison de l'IMP+tDCS versus l'IMP+tDCS placebo.
Méthode: Une étude prospective randomisée comportant deux options de traitement (IMP+tDCS; IMP+tDCS placebo) a été menée. L'IMP comprenait trois phases de deux semaines chacune combinée à 14 séances de tDCS. L'efficacité a été mesurée avant, après 6 semaines de traitement et un mois après le traitement (sévérité de la douleur (BPI-sf), kinésiophobie (TSK)).
Résultats: Vingt-deux patients (n=11/groupe) ont complété l'étude. Après traitement, 81% des patients du groupe IMP+tDCS rapportent une différence minimale cliniquement importante de la sévérité de la douleur comparativement à 27% des patients du groupe IMP+tDCS placebo (p=0,003) (la pire douleur p=0,037). Une corrélation significative entre la sévérité de la douleur et la kinésiophobie est présente (R2=0,454; p=0,023). Aucun résultat significatif n'a été obtenu au suivi.
Conclusion: Nos résultats suggèrent que l'ajout de la tDCS à l'IMP a un effet favorable sur la sévérité de la douleur et la kinésiophobie chez les patients atteints d'un SDRC après traitement.
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De la tDCS à la tXCS : ajout d'une centrale inertielle pour la captation des mouvementsSuzy Ngomo (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
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Mot de clôture
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Soirée
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Souper