Certains objets des sciences sociales appellent des approches partenariales en recherche et en diffusion et transfert des connaissances. La recherche-action est reconnue comme méthodologie dans les sciences sociales, mais, depuis quelque temps, on va au-delà avec une approche plutôt partenariale où les problématiques de la recherche sont définies conjointement par les acteurs et les chercheurs. La coconstruction de la connaissance n’est pas qu’un processus, elle est aussi une nouvelle épistémologie. Le partenariat en recherche et en transfert de connaissances s’appuie sur une double transversalité : d’une part, entre milieux de la pratique et milieux de la recherche scientifique, et d’autre part, entre les organismes ou acteurs qui partagent une préoccupation pour l’objet en question, sans pour autant que leur activité principale y soit dédiée (ex. : syndicats, entreprises publiques, économie sociale, etc.). Quelles sont les caractéristiques des objets des sciences sociales qui exigent plus particulièrement un mode partenarial? Qu’est-ce que ce partenariat a apporté à ces objets? Comment fonctionnent ces circuits de coconstruction de savoirs?
La première séance sera une table ronde avec des représentants de centres de liaison et de transfert (CLT), d’organismes de liaison et de transfert en innovation sociale (OLTIS) et de représentants en provenance du secteur public et d’économie sociale. La seconde séance (présentations orales) sera animée par des chercheurs et un praticien qui ont participé à des projets de recherche partenariale. La troisième séance sera une table ronde sur la recherche partenariale et le transfert de connaissances avec des représentants d’un ministère, d’une société d’État et de deux secteurs en économie sociale, soit la finance solidaire et le logement.