Avoir un chez-soi est un déterminant de la santé pour tous et, à plus forte raison, pour les personnes ayant des maladies chroniques dont les traitements nécessitent souvent une prise en charge globale, notamment le VIH-sida.
En assurant un hébergement adéquat et stable, les probabilités d'améliorer l'état de santé des personnes concernées ont été largement démontrées. L'impact est positif autant sur le plan individuel, social qu'économique.
Avoir un toit= prévention en VIH.
De plus, un certain nombre de recherches ont permis de constater qu'avoir accès à un logement permet de réduire les visites médicales et diminue le nombre d'hospitalisations. Là encore, on constate un impact économique sur le système de la santé.
Malgré cela, le Canada est le seul pays au sein du G8 qui ne possède pas de stratégie nationale en matière de logement. Ceci est consternant quand on arrime logement état de santé.
Avoir un toit= santé.
Force est de constater que, malheureusement, le VIH-sida encore aujourd'hui demeure une maladie qui suscite peur, ostracisme, exclusion, marginalisation. Ce sont autant de préjugés qui militent en faveur du développement de structures adaptées à ces réalités.
Il faut démontrer à la fois que le Québec se distingue d'autres provinces ou pays par la diversité des ressources d'hébergement mais aussi qu'il y a un manque important de logements adaptés pour les PVVIH; ceci ayant une incidence directe sur la durée de vie des personnes et sur l'efficacité de leurs traitements.