Relève scientifique : votre avenir, vos choix

Motivée, talentueuse et curieuse, la relève scientifique actuelle est engagée et déterminée à suivre un cheminement de carrière différent et à faire les choses autrement, comparativement à la précédente. Déjà, son influence se fait sentir : elle demande de réinventer nos établissements d’enseignement postsecondaire et prône des approches scientifiques davantage respectueuses de l’environnement. Sensibilisée à l’importance de protéger la planète et animée par la diversité et l’inclusion des personnes, des cultures et des savoirs, elle veut faire entendre sa voix.

La Fondation canadienne pour l’innovation et l’Acfas proposent un événement participatif destiné à la communauté étudiante, au corps professoral universitaire, au personnel qui administre la recherche ainsi qu’aux secteurs privé et public. Au moyen d’une conversation entre chercheur·se·s en début de carrière, la séance abordera des questions fondamentales telles que :

• Comment la nouvelle génération tient-elle compte des impératifs climatiques dans l’orientation de ses travaux? 
• Comment démocratiser la recherche et la rendre sociale en veillant à inclure la perspective de toutes les parties prenantes?
• Comment faire évoluer la méthode scientifique pour tenir davantage compte des savoirs traditionnels et partager les résultats de la recherche avec les partenaires autochtones?
• Quelles stratégies adopter pour s’assurer que les principes d’équité, de diversité et d’inclusion guident l’élaboration des questions et des approches de recherche?
• Comment valoriser la recherche interdisciplinaire pour relever les grands défis auxquels est confrontée la communauté internationale?

L'inscription est obligatoire pour participer à l'événement (en personne et virtuellement). Le nombre d’inscriptions en personne est limité à 50 et les boites à lunch seront disponibles dans la salle.

Panélistes 

Michael (Mike) Mahkwa (Bear) Auksi est un Anichinabé-Estonien, doctorant au département de kinésiologie et d'éducation physique de l'Université McGill. Sa thèse porte sur l'histoire du hockey de la Première Nation du Lac Seul. Ses domaines de recherche comprennent également la culture physique chez les peuples autochtones, le développement des athlètes et les voies d'accès au sport de haut niveau, ainsi que l'utilisation des technosciences pour soutenir les objectifs des communautés en matière de sport et de bien-être.

Mariem Hafsia est étudiante en sciences biomédicales (option sciences psychiatriques) à l'Université de Montréal. Après un parcours en neurosciences et en conception de projets numériques, Mariem a rejoint l'équipe de Psychiatrie de précision et physiologie sociale du professeur Guillaume Dumas au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ). Son projet de recherche porte sur l'utilisation de la réalité mixte pour faciliter l’étude et le diagnostic de l'autisme ainsi que les interventions auprès des personnes qui en sont atteintes. Ce qui motive Mariem est le fait de pouvoir contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme.

Mathilde Jutras est doctorante en océanographie à l’Université McGill. Elle étudie la désoxygénation dans l’estuaire maritime du Saint-Laurent et dans l’Ouest de l’Atlantique Nord. En 2019, elle a lancé l’initiative « Recherche Responsable » pour sensibiliser les universitaires à leur empreinte carbone en lien avec leurs habitudes de voyage. Elle est membre du Comité intersectoriel étudiant (CEI) des Fonds de recherche du Québec (FRQ) depuis 2020, et siège sur le Comité sur l’éthique et l’intégrité scientifique des FRQ depuis 2022. Elle espère que toutes ces activités pourront contribuer au développement plus durable de notre planète!

Vanessa Mardirossian est enseignante-chercheuse en design de mode écoresponsable à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et doctorante à Concordia. Elle a œuvré en tant que designer textile pendant plus de 20 ans. Sa recherche-création engage un dialogue itératif entre le design et la santé environnementale autour de l’« écolittératie textile ». Son but est d’amener à réfléchir aux conséquences de la création textile sur les écosystèmes et les êtres humains. Aussi aborde-t-elle plus particulièrement, au-delà de son aspect esthétique, la complexité du lien qu’occupe la teinture entre le monde matériel et le monde vivant.

Les échanges seront animés par Carl Baillargeon, ambassadeur - Secteur des sciences de la vie, des technologies de la santé et de l'innovation, Groupe UIG.