Annabelle Richer-Fortin, Nathalie Turgeon, Marc Veillette, Caroline Duchaine
Université Laval
5a. Résumé
L’efficacité de capture réelle des masques de protection en ce qui concerne les bioaérosols est méconnue. Ces efficacités sont déterminées en laboratoire à l’aide de poussières et de particules de tailles standardisées. Cette étude a pour objectifs d’évaluer et comparer la capacité de filtration des virus et des particules des masques de protection à l’aide d’un tunnel à vent et de comparer l’efficacité de capture des aérosols viraux de masques de protection. Un tunnel de vent a été conçu et construit afin de nébuliser des bactériophages et mesurer les aérosols viraux en amont et en aval de matériau filtrant (masques de protection). Des aérosols sont générés à partir d’une solution tampon chargée des phages MS2 et ΦX174. Des échantillonneurs d’air et des compteurs de particules sont placées en amont et en aval du masque afin de mesurer ce qui est retenu par celui-ci. Les échantillons collectés par les échantillonneurs d’air sont utilisés pour quantifier par culture (virus infectieux) et par qPCR (génomes totaux) les virus présents dans l’air en amont et en aval du masque. L’efficacité de capture est déterminée en comparant les quantités et la distribution granulométrique des aérosols en amont et en aval ainsi que les virus totaux et infectieux. Aucune différence significative n’a été observée entre la capacité de rétention des aérosols viraux et particulaires. Des travaux sont en cours afin d’étudier l’impact de la taille des aérosols sur l’efficacité de capture des virus.
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