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Gwénola Sueur

Gwénola Sueur est doctorante en sociologie à l'Université de Bretagne Occidentale. Sa thèse, sous la direction de Nicole Roux (UBO) et de Simon Lapierre (Université d’Ottawa, Canada) s'intéresse aux parcours de mères victimes de violences conjugales dans les territoires ruraux français. Elle a intégré en 2011 comme travailleuse sociale des associations de lutte contre les violences, et importé en 2015 dans ce cadre la ré-articulation du contrôle coercitif (Stark, 2007). Son mémoire de recherche en Études sur le genre portait sur la médiatisation de l’affaire criminelle de Cestas (1969), et sa mise en lumière par le mouvement des pères divorcés (1969 - 2020). Elle mène seule, ou avec le Dr Pierre-Guillaume Prigent des recherches sur les stratégies discursives et juridiques du mouvement des pères (2016 -...), sur les usages sociaux de l'"aliénation parentale" (2017-...). 

Principal secteur de recherche ou d'activité

Sciences sociales

Mes intérêts de recherche

Sociologie

Mes contributions « Science et société »

  • Mémoire de recherche

    • Sueur, G. (2020). Cestas : la construction d’un mythe d’occultation de la violence masculine. « Je vous rendrai les enfants quand ma femme viendra se faire tuer ». Mémoire de Master 2, Mention T. B (note obtenue au mémoire : 19/20), Université d’Angers.

    Recherches et collaborations 

    • Recherche internationale sous la direction du Professeur Simon Lapierre, Parental alienation and domestic violence : International partnership for innovative strategies, FemAnVi, Université d’Ottawa, Canada (2020– 2024).
    • Collaboration au groupe de travail sur la prévention des féminicides et l’accompagnement des familles, Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité, et de l’égalité des chances (22 mai, 2023), France.
    • Collaboration avec madame Reem Alsalem, rapporteure spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences (décembre 2022 et février 2023) - Sueur, G. et Prigent, P-G (10 décembre, 2022). Note de synthèse à la rapporteure spéciale de l’ONU sur les violences faites aux femmes et aux filles. Les usages sociaux de l’ “aliénation parentale” en France. https://hal.science/hal-04595053v1.
    • Vie Féminine, groupe de travail, « Pour en finir avec le SAP ? Analyse et réflexion collective » (mars, 2022), Belgique.
    • Collaboration au décryptage : Droit et protection des enfants co-victimes de violences conjugales, quelles évolutions ? (février, 2022), Observatoire régionale des violences faites aux femmes, Centre Hubertine Auclert, France.
    • Collaboration aux groupes de travail et au rapport. Collignon, N. (2019). Les Family Justice Center, des modèles à suivre ou à déposer ? Rapport final de l’étude du modèle de guichet unique « Family Justice Center » pour l’accueil et la prise en charge des victimes de violences intra-familiales et/ou conjugales. Université des Femmes, Belgique.
    • Collaboration au groupe de travail et au rapport. Côté, I., Lapierre, S. et Dupuis-Déri, F. (2019). L’aliénation parentale. Stratégie d’occultation de la violence conjugale ? Université du Québec à Montréal : FemAnVi, Canada.
    • Collaboration aux groupes de travail et au rapport. Rapport des 11 associations spécialisées. (2017-2018). Évaluation de la mise en œuvre en France de la Convention d’Instanbul de lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. France. [J’ai rédigé, notamment, le focus Les violences post-séparation, la protection des femmes victimes et des enfants », p. 28-29; statistiques en annexes p. 84-86], France.
    • Collaboration à l’ensemble des groupes de travail réunis par l’observatoire régional des violences faites aux femmes. (2016-2017) et au rapport. Mieux protéger et accompagner les enfants co-victimes des violences conjugales. Centre Hubertine Auclert, France.

     

     

     

Mes publications

     Publications

  • Sueur, G. (2020). Droits des pères ou contrôle post-séparation ? Revue l’observatoire, 101/2019, Liège, 25-27.
  • Sueur, G. (2019). L’argumentation des groupes de pères séparés et divorcés renforce-t-elle le pouvoir et le contrôle sur les femmes ? Dans Actes du colloque « Égalité femmes-hommes : levons les freins ! » (p. 12‑20). Centre Hubertine Auclert.
  • Sueur, G. (2015). Violences intrafamiliales et post-séparation. À l’écoute des mères séparées et de leur(s) enfant(s). Chronique Féministe, 116, 15‑18
  • Sueur, G. et Prigent, P.-G. (2022a). L’intérêt de l’enfant, les droits des pères et la violence conjugale en France. Dans S. Lapierre et A. Vincent (dir.), Le meilleur intérêt de l’enfant victime de violence conjugale (p. 117‑136). Presses de l’Université du Québec.
  • Sueur, G. et Prigent, P.-G. (2022b). Mères « aliénantes » ou pères violents ? Empan, 128(4), 69‑76.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2025). Le contrôle coercitif post-séparation. Quand les injonctions à la coparentalité favorisent les violences conjugales et institutionnelles. Dans S. Lapierre, I. Côté et M. Frenette (dir.), Contrôle coercitif : avancées conceptuelles et intégration dans les lois, les politiques et les pratiques (p. 55-71), Presses de l’Université du Québec.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2024b). Smoke and mirrors : how the theory of « parental alienation » concealed domestic abuse and coercive control in France. Trajectoires Humaines Transcontinentales, HS n° 13.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2024a). Le contrôle coercitif : intérêts d’une notion, limites de l’incrimination. AJ Pénal, 2024(9).
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2022). Au-delà de l’aliénation parentale : déjouer la stratégie des agresseurs et identifier le contrôle coercitif. Revue des libertés fondamentales, 5, 32‑35.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2021). Aliénation parentale et violence conjugale. Dans B. Mallevaey (dir.), Aliénation parentale : regards croisés (p. 79‑91). Mare & Martin.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2019). Stratégies discursives et juridiques des groupes de pères séparés : l’expérience française. Dans C. Bard, M. Blais et F. Dupuis-Déri (dir.), Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui (p. 411‑436). Presses Universitaires de France.
  • Prigent, P.-G. et Sueur, G. (2020). À qui profite la pseudo-théorie de l’aliénation parentale ? Délibérée, 9, 57‑62.

   Vulgarisation scientifique 

  •  Sueur, G. et Prigent, P-G. (10 juillet, 2023). Piégées au quotidien, L’empaillé,10, 12-13.

  • Sueur, G. et Prigent, P-G. (2020). Qu’est-ce que le contrôle coercitif ? [billet de blog]. Réseau International des Mères en Lutte.

     

     

     

Mes affiliations

  • Université de Bretagne Occidentale - Laboratoire d'études et de recherches en sociologie (LABERS) - Brest
  • Membre du Groupe de travail interdisciplinaire sur les Violences de Genre, Université de Bretagne Occidentale (LABERS, LP3C), sous la direction de Marie-Laure Déroff et Christèle Fraïssé, Brest (2021 – …) - Membre du Collectif de recherche féministe anti-violence, FemAnVi (collectif de recherche féministe anti-violence), Université d’Ottawa, Canada (2021 – …).