Informations générales
Événement : 85e Congrès de l'Acfas
Type : Domaine
Section : Section 100 - Sciences de la santé
Date :- Martin Richer (Université McGill)
Programme
Session d’affiches
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Communication par affiche
L’étude de l’effet de la résolvine D1 sur le métabolisme osseuxHouda Benabdoune (UdeM - Université de Montréal), Mohamed Benderdour (Université de Montréal), Julio Fernandes (Université de Montréal), Shi Qin (Centre de Recherche de l'Hôpital du Sacré Coeur de Montréal), Elsa-Patricia Rondon (Udem - Université de Montréal)
La résolvine D1 (RvD1) est dérivée des acides gras oméga3. Nos résultats antérieurs décrivant les propriétés remarquables de la RvD1 sur le cartilage humain, l’objectif de ce travail est d’étudier ses effets sur le métabolisme osseux. Les macrophages RAW264.7 sont traités avec 50ng/ml LPS avec ou sans (0-1uM) RvD1 pendant 48h. Le recrutement des ostéoclastes (OC) est évalué par la mesure de l’expression de TRAP et Cathepsine-K par western blot et immunocytochimie. Les niveaux de TNFα, IL1β, IL6, IL10 et PGE2 sont mesurés par ELISA. Les macrophages sont aussi incubés dans des plaques d’hydroxyapatite (HA) et traités avec 50ng/ml LPS avec ou sans (0-1uM) RvD1. La formation de puits est évaluée par la coloration Von Kossa. D’autre part, les ostéoblastes humains (Ob) sont traités soit avec la RvD1 (0-1µM) seule, ou avec 20nM VitD3 avec ou sans (0-1uM) RvD1, pendant 48h. Les niveaux de phosphatase alkaline (PAL) et d’osteocalcine (OCN) sont mesurés par réaction colorimétrique et ELISA. La RvD1 réduit le recrutement des OC reflété par la diminution de l’expression de TRAP et Cathepsine-K ainsi que des niveaux de TNFα, IL1β, IL6 et PGE2, et l’augmentation de l’IL10. De plus, la RvD1 s’oppose à la résorption osseuse et la dégradation de la matrice d’HA. Sur les Ob, la RvD1 réduit partiellement l’activité de la PAL, alors qu’elle maintien l’OCN au niveau du contrôle. Nos résultats étant très prometteurs, la RvD1 aurait beaucoup de potentiel dans la thérapie des maladies articulaires.
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Communication par affiche
Cognistat : normes franco-québécoises pour les 60-84 ansMartin Arguin (Université de Montréal), Carol Hudon (Université Laval), Joël Macoir (Université Laval), David Rémillard-Pelchat (UdeM - Université de Montréal)
Le vieillissement est associé à plusieurs maladies neurodégénératives altérant le fonctionnement cognitif. Le nombre de demandes d’évaluations cognitives en rapport avec ces problématiques croit de manière continue. Cognistat, le test de dépistage cognitif le plus largement utilisé en Amérique du Nord, se démarque par son efficacité et sa validité. Aucune donnée normative n'est disponible pour la version francophone de ce test, ce qui limite son application dans la francophonie. La présente étude vise le développement de normes franco-québécoises de Cognistat pour les personnes âgées de 60 à 84 ans avec un fonctionnement cognitif normal. Nous avons recruté 150 participants âgés entre 60 et 84 ans en bonne santé psychologique et neurologique. Ceux-ci ont été évalués avec l’adaptation francophone de Cognistat. Nos résultats indiquent des niveaux de performance très élevés pour tous les sous-tests et des écarts-types très faibles. Des effets de l’âge sont observés pour les seuls sous-tests « Attention » et « Langage-Compréhension ».Ces effets sont toutefois très faibles et irréguliers. Les limites inférieures de la performance normale, établies au 5e percentile, seront présentées pour chaque sous-test. Les résultats convergent avec les normes anglophones de Cognistat pour les personnes âgées. L’effet de l’âge sur les performances étant très faible ou inexistant, les seuils recommandés pour Cognistat sont établis sur l’ensemble complet des données, sans égard au groupe d’âge.
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Communication par affiche
Biocompatibilité de nanoparticules de chitosane/siRNA in vitroMohamed Benderdour (Laboratoire de Recherche Orthopédique, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada), Julio C. Fernandes (Laboratoire de Recherche Orthopédique, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada), Ricchard Hallan (Département de Chimie et Sciences de l'Environnement, UNESP - Université de l'État de São Paulo, Brésil), Elsa-Patricia Rondon-Cavanzo (UdeM - Université de Montréal), Qin Shi (Laboratoire de Recherche Orthopédique, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada), Marcio J. Tiera (Département de Chimie et Sciences de l'Environnement, UNESP - Université de l'État de São Paulo, Brésil)
Objectifs. Déterminer les études de biocompatibilité qui s’appliquent à une plateforme chitosan/siRNA. Accomplir les tests de toxicité de base en tenant compte des normes standardisées.
Méthodes. Les lignes directrices de l'ISO, l’ASTM, l’OECD et le NCL ont été utilisées. Des nanoparticules de chitosane-siRNA ont été synthétisées, et des essais de biocompatibilité in vitro, tels la cytotoxicité, l'hémolyse, l'activation du complément, le test de cytokines et le test sur les espèces réactives d’oxygène (ROS) ont été accomplis. Des études de MTS et LDH ont été réalisées avec les cellules MG-63 et les chondrocytes primaires, après que celles-ci ont été incubées avec les nanoparticules pendant 24 et 48 heures. Pour le test d'hémolyse, du sang humain a été incubé avec les particules pendant 3h. Ensuite, la mesure de l'hémoglobine a été effectuée pour évaluer l'intégrité des érythrocytes. Le test de l’activation du complément a été accompli en incubant les particules avec du plasma humain pendant 30 minutes, et en effectuant une technique de western blot pour détecter l'activation de C3. Enfin, pour les tests de ROS et les cytokines, des cellules mononucléaires du sang périphérique ont été incubées avec des nanoparticules pendant 24h. Ensuite, une sonde ROS et un système Bioplex ont été utilisés pour détecter la production de ROS et mesurer les cytokines, respectivement.
Résultats. Les tests de MTS et LDH ont montré une viabilité cellulaire de 75-100% et une cytotoxicité cellulaire <20%, respectivement. Moins de 5% d'hémolyse a été observée. Le complément C3 n'a pas été activé. Il n'y a pas eu de différence significative entre les échantillons de nanoparticules et le control négatif pour la production de ROS et des cytokines.
Conclusion. Cette plateforme Nano-siRNA semble présenter un profil d’innocuité pour des applications médicales potentielles en utilisant la voie d'administration injectable, orale ou topique.