Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 91e Congrès de l'Acfas

Type : Domaine

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

Vous trouverez ici les communications libres orales et de 1er cycle du domaine Nutrition et métabolisme. Dès le 6 mai 2024, vous pourrez voir les contributions en cliquant sur le bouton éponyme. Connectez-vous à votre compte utilisateur si vous souhaitez laisser un commentaire ou poser une question.

Dates :
Responsable :
  • Gauthier Alfonsi (Acfas)

Programme

Toute la semaine

Communications orales

Nutrition et métabolisme

  • Communication orale
    Une application de calcul des glucides pour améliorer la gestion glycémique chez les personnes atteintes de diabète de type 1 : une évaluation des besoins
    Lucien Bergeron (Université de Sherbrooke), Anne-Sophie Brazeau (McGill University), Ashley Finkel (McGill University), Asmaa Housni (Université McGill), Alexandra Katz (Université de Montréal), Alain Simard (Petit Cactus inc.)

    Contexte
    La gestion du diabète de type 1 (DT1) nécessite des injections d'insuline pour la stabilité glycémique et prévenir les complications. Le calcul des glucides (CG) permet d'ajuster l'insuline aux repas, mais reste contraignant. Une application mobile pourrait alléger ce fardeau.

    Méthode
    Les personnes atteintes de DT1 (âgées de 14 ans et plus) ont répondu à 39 questions sur leurs préférences quant aux fonctionnalités pour une application de CG, ainsi que sur leur utilisation actuelle d'applications de CG. Nous avons comparé les applications utilisées selon les préférences de fonctionnalités pour cibler les besoins des utilisateurs en vue du développement d’une nouvelle application de CG.

    Résultat
    Les fonctionnalités requises pour une application idéale selon les participants (n = 196, 74 % de femmes, âgés de 40±17 ans, durée du diabète de 22±14 ans, 91 % dépendent du CG pour déterminer les doses d'insuline aux heures des repas) sont : l'analyse des nutriments (84 %), la personnalisation de l'application (77 %), le calcul d'insuline (74 %) et le soutien des professionnels de santé (69 %). Il a été constaté que la plupart des 16 applications rapportées permettaient l'analyse des nutriments. Cependant, aucune d'entre elles n'offrait de fonctionnalités de personnalisation. Seule une application proposait le calcul d’insuline, et une autre offrait un soutien des professionnels de santé.

    Conclusion
    Les applications mobiles de CG actuelles ne répondent pas aux besoins de personnes avec DT1.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Premier cycle universitaire Informations sur l'alimentation et la nutrition dans les médias sociaux : une revue de la portée
    Isabella Pagotto (Université d’Ottawa)

    Les médias sociaux sont une source importante d'information sur la nutrition, qui peut influencer les normes sociales et les pratiques alimentaires. Les connaissances sur les sujets de nutrition communiqués sur les médias sociaux sont incomplètes. Cette étude vise à réaliser une revue de portée pour cartographier les données probantes issues de la littérature scientifique sur l'information nutritionnelle sur les médias sociaux et identifier les lacunes dans les connaissances. La revue exploratoire utilise le cadre en cinq étapes d'Arksey et O'Malley et l'extension PRISMA-ScR. Une stratégie de recherche a été élaborée pour huit bases de données. Un total de 7 978 titres et résumés ont été examinés, 355 articles complets ont été évalués pour leur éligibilité, et 114 études ont été incluses. 80 % des études provenaient des États-Unis, de l'Australie, du Canada et du Royaume-Uni, et aucune étude ne provenait de pays à revenu faible ou moyennement faible. Facebook, Twitter, les blogues, YouTube et Instagram étaient les plateformes les plus fréquemment étudiées et 85 % des études étaient qualitatives. Les sujets les plus fréquemment abordés étaient l'allaitement maternel, le marketing des aliments et des boissons, les troubles alimentaires et la communication sur l'alimentation dans les communautés en ligne. Il existe un manque de diversité dans les méthodes et les sujets de recherche, et que la recherche réalisée à présent est principalement concentrée dans quatre pays à revenu élevé.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Prédire l'infection persistante à virus BK pour mieux personnaliser l'immunosuppression des transplantés rénaux
    Stéphanie Béland (Centre de recherche du CHU de Québec, Hôtel-Dieu de Québec), Sacha De Serres (Centre de recherche du CHU de Québec, Hôtel-Dieu de Québec), Jean-Simon Desgagnés (Centre de recherche du CHU de Québec, Hôtel-Dieu de Québec), Olivier Désy (Centre de recherche du CHU de Québec, Hôtel-Dieu de Québec), Marie-Pier Thivierge (Université Laval)

    L'infection persistante à virus BK peut mener à la perte du greffon chez les transplantés rénaux. Le traitement est la réduction de l’immunosuppression pour éradiquer l’infection, mais il y a parfois des échecs. Notre hypothèse est que les patients à virémie persistante possèdent moins de lymphocytes Th1 spécifiques au virus BK que des patients guéris ou des sujets sains. Un tel marqueur cellulaire guiderait la réduction des immunosuppresseurs lors de l'infection. Nous avons stimulé in vitro des cellules mononuclées du sang périphérique (PBMCs) avec des protéines du virus BK durant 10 jours. L’activation lymphocytaire, déterminée par l'augmentation du marqueur de surface CD69 et la production de la cytokine interféron-gamma (IFN-γ) ont été évaluées par cytométrie en flux. Nous avons examiné 4 sous-types de lymphocytes T auxiliaires CD4+ (Th1, Th2, Th17 et T folliculaires). Les lymphocytes Th1 (CD4+CXCR3+) s'activent similairement entre les deux groupes de patients. Aussi, les individus avec une virémie persistante présentent une activation plus faible de leurs lymphocytes T folliculaires (CD4+CXCR5+). De plus, les lymphocytes T CD4+ des patients transplantés ne produisent pas moins d’IFN-γ que les sujets sains en réponse aux peptides du virus BK. Nos résultats préliminaires infirment l'hypothèse d'une réponse Th1, mais ils suggèrent qu'un déficit de réponse T folliculaires pourrait distinguer les patients à virémie persistante de ceux qui ont éliminé l'infection à virus BK.

    ▶ Vidéo