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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Domaine

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

Vous trouverez ici les capsules des vidéos des communications libres orales du domaine Cancer. Les communications sont présentées par ordre alphabétique selon les noms des premiers auteurs et premières autrices. Dès le 1er mai 2023, vous pourrez cliquer sur le bouton « Voir la contribution » afin de visionner les capsules de votre choix. Connectez-vous à votre compte utilisateur si vous souhaitez laisser un commentaire ou poser une question aux auteurs et autrices.

Dates :
Responsable :
  • Julie-Anne Godin-Laverdière (Acfas)

Programme

Toute la semaine

Communications orales

Cancer

  • Communication orale
    La perspective philosophique de Martin Heidegger : comprendre la relationalité à partir d’un ancrage dans la mutualité et la distantialité
    Malek Amiri (Université Laval), Nicolas Vonarx (Faculté des sciences infirmières, Université Laval)

    Problématique :
    Annoncer à une personne qu’elle est atteinte d’un cancer avancé peut l’amener à éprouver un type d’angoisse particulier : l’angoisse devant la mort. Jusqu’à présent, cette angoisse se heurte à plusieurs limites ontologiques, épistémométhodologiques et pratiques dans la littérature scientifique.

    Cadre théorique :
    Dans cette présentation, la perspective de Martin Heidegger dans Être et temps s’impose pour aborder une partie de notre projet, le rapport aux autres ou la relationalité. D’après cette perspective, il y a coexistence des « autres » dans l’être-au-monde. Nous pouvons associer cette coexistence à la mutualité qui concorde d’abord avec des modes déficients; être contre les autres, sans les autres et indifférent aux autres. Dans ces modes d’être, la distantialité relative à l’être-avec implique que le patient se tient primairement sous l’emprise d’autrui. La mutualité se caractérise aussi par des modes d’être positifs.

    Objectifs :
    1) Comprendre la structure du rapport aux autres chez des patients vivant avec un cancer avancé, à partir d’un ancrage dans la mutualité et la distantialité;
    2) Comprendre la dynamique qui sous-tend ce rapport chez cette population.

    Résultats anticipés :
    Les modes indifférents de la mutualité sont premiers par rapport aux modes positifs de celle-ci.

    Retombées escomptées :
    Cette présentation permettra d’acquérir de nouvelles connaissances nécessaires pour reconnaître les besoins relationnels liés à l’expérience de l’angoisse devant la mort.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Le ralentissement psychomoteur chez les patients avec cancer avancé ne souffrant pas de délirium : une étude qualitative
    Jessica Boivin (Université Laval), Maman Joyce Dogba (Université Laval), Bruno Gagnon (Université Laval), Lynn Gauthier (Université Laval), Peter Lawlor (Université d'Ottawa), Olivia Nguyen (CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal), Zineb Selihi (Université Laval), Diane Tapp (Université Laval)

    Introduction :
    Chez les patients avec cancer avancé, le ralentissement psychomoteur (RP) est observable lors d’un délirium hypoactif et chez certains patients présentant des symptômes cognitifs et moteurs qui ne permettent pas un tel diagnostic. Des outils actuels utilisés dans un contexte d’évaluation du délirium incluent des items cognitifs et/ou moteurs. Or, ceux-ci sont seulement rapportés de manière unidimensionnelle, basés sur les observations de professionnels de la santé.

    Objectif :
    Décrire la perception et les expériences de professionnels de la santé en oncologie liées au RP chez les patients avec cancer avancé ne souffrant pas de délirium.

    Méthodologie :
    Quatre groupes de discussion avec 19 professionnels de la santé ont été réalisés, retranscrits intégralement et analysés à l’aide d’une analyse de contenu thématique.

    Résultats : Les professionnels de la santé ont rapporté un syndrome clinique progressif (« c’est évolutif ») spécifique avec diverses étiologies sous-jacentes (« en lien avec des symptômes dépressifs ») et le besoin d’outils pour améliorer sa prise en charge. Ils ont reconnu la présence de détresses émotionnelle et existentielle chez ces patients (« C’est un deuil »).

    Conclusion :
    Cette étude contribuera au développement d’un premier instrument permettant l’évaluation objective et subjective du RP, ce qui facilitera l’identification de la population sur laquelle il est profitable d’intervenir et contribuera à une meilleure prise en charge clinique.

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  • Communication orale
    Le microbiote intestinal influence la guérison du côlon chez les patients opérés pour un cancer colorectal
    Ayodeji Samuel Ajayi (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Ahmed Amine Alaoui (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Hefzi Alratrout (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Borhane Annabi (Molecular Oncology Laboratory, Department of Chemistry, Université du Québec à Montréal (UQAM), Canada), Nicholas J B Brereton (Institut de recherche en biologie végétale, Université de Montréal, Canada), Jean-François Cailhier (Axe cancer, CRCHUM), Annie Calvé (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Thibault Cuisinière (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), François Dagbert (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Éric Debroux (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Khoudia Diop (Laboratory of Immunotherapy and Oncomicrobiome, CRCHUM, Canada), Souad Djediai (Molecular Oncology Laboratory, Department of Chemistry, Université du Québec à Montréal (UQAM)), Gabriela Fragoso (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Claire Gerkins (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Emmanuel Gonzalez (Canadian Center for Computational Genomics, Department of Human Genetics, McGill University, Canada), Roy Hajjar (UdeM - Université de Montréal), Patrick Laplante (Axe cancer, CRCHUM), Rasmy Loungnarath (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Manon Oliero (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Richard Ratelle (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Carole Richard (Service de chirurgie digestive, CHUM), Bertrand Routy (Laboratory of Immunotherapy and Oncomicrobiome, CRCHUM, Canada), Manuela M Santos (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Frédéricke Schampaert (CRCHUM), Frank Schwenter (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Herawaty Sebajang (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada), Nassima Taleb (CRCHUM), Sophie Thérien (CRCHUM), Hervé Vennin Rendos (Nutrition and Microbiome Laboratory, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), Canada), Ramses Wassef (Digestive Surgery Service, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Canada)

    Introduction :
    Le traitement du cancer colorectal (CCR) implique une résection chirurgicale suivie d’une reconnexion, ou anastomose. Jusqu’à 20 % des patients présentent une mauvaise guérison et une fuite anastomotique. Les raisons de cette complication majeure demeurent incomprises. Notre objectif est d’évaluer l’impact du microbiote intestinal sur la fuite anastomotique.

    Méthodes :
    Des échantillons de selle préopératoires et des biopsies coliques peropératoires ont été collectés de patients avec CCR. Le microbiote de patients ayant développé, ou pas, une fuite, a été transféré à des souris. Les souris ont ensuite subi une chirurgie d’anastomose colique. Les paramètres de guérison macroscopiques et microscopiques ont été évalués. Le microbiote a été séquencé, et les bactéries d’intérêt identifiées ont été étudiées.

    Résultats :
    Le microbiote de patients avec fuite induit une mauvaise guérison chez la souris, un affaiblissement de la barrière intestinale et une inflammation intestinale accrue, et ce, même avant la chirurgie. Une bactérie a été identifiée comme améliorant la guérison, et son mécanisme d'action a été étudié.

    Conclusion et impact :
    Cette étude constitue la première démonstration de l’impact du microbiote préopératoire sur la guérison des patients atteints de CCR. Une bactérie protectrice a été identifiée. Ces données mèneront à un essai clinique futur où une modulation du microbiote pourrait être effectuée pour favoriser la guérison après la chirurgie.

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  • Communication orale
    Moduler le microbiote intestinal pour prévenir les tumeurs anastomotiques et les métastases postopératoires chez les patients avec cancer colorectal
    Ayodeji Samuel Ajayi (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Ahmed Amine Alaoui (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Annie Calvé (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Thibault Cuisinière (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Gabriela Fragoso (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Claire Gerkins (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Roy Hajjar (UdeM - Université de Montréal), Manon Oliero (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Carole Richard (Service de chirurgie digestive, CHUM), Manuela M Santos (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM), Hervé Vennin Rendos (Laboratoire de nutrition et du microbiome, CRCHUM)

    Introduction :
    Le traitement du cancer colorectal (CCR) implique une résection chirurgicale, suivie d'une reconnexion - ou anastomose - du côlon restant. Une mauvaise guérison de celle-ci et une fuite anastomotique sont potentiellement associées avec une récidive accrue du cancer colorectal. Nous avions démontré que l'inuline, un prébiotique, augmente la production bactérienne d'acides gras à courtes chaînes (AGCC) bénéfiques dans le côlon, et améliore la guérison anastomotique. Notre objectif est de déterminer si l'inuline prévient la récidive locale et métastatique du CCR.

    Méthodes :
    Une revue de l'évolution de patients avec CCR ayant eu, ou pas, une fuite anastomotique au CHUM durant les 10 dernières années a été effectuée. Des souris ont reçu une supplémentation en inuline, et subi une chirurgie colique avec insémination de cellules cancéreuses dans le côlon. Cette supplémentation a été aussi évaluée dans un modèle murin de métastases hépatiques de CCR.

    Résultats et impact :
    Les patients avec fuite anastomotique avaient plus de récidives du CCR. L'inuline a amélioré la guérison anastomotique chez la souris, consolidé la barrière intestinale, prévenu l'implantation locale et la dissémination de cellules cancéreuses après la chirurgie. L'inuline a aussi allégé l'inflammation systémique et prévenu les métastases hépatiques chez la souris. Ces résultats conduiront dans un futur proche à un essai clinique où une supplémentation en inuline sera testée chez les patients opérés pour un CCR.

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  • Communication orale
    Apporter un soutien plus ciblé aux parents d’enfants atteints de cancer : le mécanisme d’action de la résolution de problèmes sur la détresse émotionnelle
    Julianne Béliveau (Université de Montréal), Daniel Curnier (Université de Montréal), Ariane Levesque (UdeM - Université de Montréal), Valérie Marcil (Université de Montréal), David Ogez (Université de Montréal), Katherine Péloquin (Université de Montréal), Daniel Sinnett (CHU Sainte-Justine), Serge Sultan (Université de Montréal)

    Introduction : Les parents d'enfants atteints de cancer sont confrontés à des difficultés psychologiques uniques pouvant être associées à une détresse importante. Il a été suggéré que la résolution de problèmes (RP) pourrait atténuer la détresse émotionnelle (DE) chez cette population, mais les mécanismes de cette relation sont mal compris. Cette étude visait à évaluer s'il existe un lien entre la RP et la DE par le biais du contrôle perçu et de l'auto-efficacité.

    Méthodologie : Nous avons inclus 119 parents (67 mères, 52 pères, 50 couples) avec un enfant ayant reçu un diagnostic de cancer. Nous avons évalué un modèle plaçant le contrôle perçu et l'auto-efficacité comme variables intermédiaires dans la relation entre PS et DE dans le sous-échantillon de couples.

    Résultats. Nous avons trouvé que la RP était associée au contrôle perçu (mères : b = 0.43, p < 0.01; pères : b = 0.45, p < 0.01), qui à son tour, était associé à la DE (mères : b = -0.58, p < 0.01; pères : b = -0.48, p < 0.01). La RP était aussi associée à l’auto-efficacité (mères : b = 0.29, p < 0.05; pères : b = 0.24, p < 0.01), mais l’auto-efficacité n’était pas associée à la DE (mères : b = -0.14, p = 0.17; pères : b = -0.15, p = 0.17).

    Conclusion. Le rôle de la RP sur la DE pourrait être mieux expliqué par le contrôle perçu que par l’auto-efficacité. Ces résultats pourraient aider à développer des interventions plus ciblées pour adresser la DE chez les parents en ciblant la RP par le biais du contrôle perçu.

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  • Communication orale
    La régulation circadienne des pièges extracellulaires des neutrophiles contrôle la progression du cancer du poumon métastatique
    France Bourdeau (McGill University Health Centre), Valérie Breton (Goodman Cancer Institute), Morgan Craig (Université de Montréal), Meghan De Meo (McGill University Health Centre), Pierre Olivier Fiset (McGill University Health Centre), Simon Milette (Université McGill), Blanche Mongeon (Université de Montréal), Christopher Moraes (McGill University), Daniela Quail (Goodman Cancer Institute), Roni Rayes (McGill University Health Centre), Jonathan Spicer (McGill University Health Centre), Logan Walsh (Goodman Cancer Institute)

    Les neutrophiles ont été impliqués dans la progression du cancer du poumon. L’induction des neutrophiles est contrôlée par le récepteur de chimiokine CXCR2 et le rythme circadien. Ces facteurs régulent le trafic et la formation de pièges extracellulaires de neutrophiles (NET) en fonction de l'heure de la journée. Cependant, on ne sait pas si CXCR2 peut être ciblé temporellement pour prévenir l'induction des neutrophiles. Ici, nous montrons que l'expression des ligands de CXCR2 et les NET prédisent la mortalité des patients atteints du cancer pulmonaire. En utilisant des modèles précliniques, nous avons découvert que les ligands de CXCR2 contrôlent le recrutement et l'activation des neutrophiles au cours de la progression du cancer. Étonnamment, le phénotypage des leucocytes périphériques a révélé que le système immunitaire est soumis à de robustes oscillations circadiennes qui modulent l'expression de CXCR2 et la formation de NET. De plus, nous avons constaté que la propagation des métastases suit un schéma diurne synchronisé avec les fluctuations circadiennes des NET. Enfin, une modélisation mathématique de la pharmacologie des inhibiteurs de CXCR2 a identifié des posologies optimales pour freiner les augmentations diurnes des neutrophiles, ce qui a été confirmé in vivo. Nos résultats suggèrent que la propagation des métastases par les NET peut se produire à des moments précis du cycle jour-nuit et justifient le ciblage temporel des neutrophiles dans le cancer du poumon.

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  • Communication orale
    ThINKK: une nouvelle immunothérapie post-greffe de la leucémie aigüe lymphoblastique par transfert adoptif de cellules dendritiques plasmacytoïdes différenciées in vitro
    Leila BEN KHEMIS (CHU Sainte-Justine), Paulo CORDEIRO (CHU Sainte-Justine), Michel DUVAL (CHU Sainte-Justine), Sabine HERBLOT (CHU Sainte-Justine), Emilie Ollame-Omvane (UdeM - Université de Montréal)

    La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est le cancer le plus fréquent chez l’enfant. La transplantation de cellules souches hématopoïétiques est actuellement la meilleure thérapie pour les patients en situation de rechute. Ce traitement repose sur l’effet greffon versus leucémie (GvL), soit la capacité des cellules immunitaires issues de la greffe à reconnaître et détruire les cellules leucémiques. Les cellules natural killer (NK) jouent un rôle majeur dans l’effet GvL précoce. Cependant, les cellules de LAL sont résistantes à leur lyse, ce qui entraîne des rechutes après transplantation. Renforcer l'effet GvL par de multiples mécanismes réduirait considérablement les risques de rechutes post-transplantation. Aussi, notre laboratoire a développé un nouvel outil thérapeutique appelé ThINKK. Les ThINKK sont des cellules conçues pour stimuler les fonctions cytotoxiques des cellules NK. Elles sont produites par différenciation in vitro de cellules souches issues du sang de cordon. Les ThINKK sont destinées à être utilisées comme immunothérapie par transfert adoptif de cellules en combinaison avec la transplantation. Nous démontrons ici l'efficacité de notre approche. En effet, la stimulation par les ThINKK améliore la cytotoxicité des cellules NK issues de donneurs sains et de patients pédiatriques transplantés. L'amélioration des fonctions antitumorales des cellules NK est médiée par une augmentation de leur dégranulation et une expression accrue du ligand du récepteur de mort TRAIL.

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  • Communication orale
    Étude qualitative sur l’effet du méthylphénidate sur la perception des troubles cognitifs chez des patientes en rémission d’un cancer du sein
    Amel Beghdadli (Centre de recherche du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), Montréal, Canada), Jessica Boivin (Université Laval, Faculté de médecine, Québec, QC, Canada. /Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval, Québec, QC, Canada. /Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada.), Michel Dorval (Université Laval, Faculté de pharmacie, Québec, QC, Canada. /Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval, Québec, QC, Canada. /Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada.), Bruno Gagnon (Université Laval, Faculté de médecine, Québec, QC, Canada. /Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval, Québec, QC, Canada. / Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada.), Zineb Selihi (Université Laval)

    L’apparition de troubles cognitifs à la suite de traitements anticancéreux touche une proportion substantielle des patientes ayant un cancer du sein. Le méthylphénidate (MP) pourrait contribuer à améliorer la qualité de vie de ces patientes.

    Objectif :
    Comparer les changements cognitifs tels que rapportés par les patientes traitées pour un cancer du sein non métastatique après la prise du MP.

    Méthodes :
    Volet qualitatif d’une étude clinique randomisée à double insu comparant les effets de MP en comparaison d'un placebo sur l’expérience subjective des difficultés cognitives et d’autres symptômes à la suite de traitements oncologiques chez des femmes en rémission d’un cancer du sein non métastatique. Les participantes furent évaluées à l’aide d’entrevues individuelles semi-structurées. Une analyse thématique des verbatims basée sur le modèle de Wilson et Cleary a été réalisée.

    Résultats :
    Avant l’intervention, les 20 participantes ont décrit des troubles cognitifs affectant entre autres 4 domaines : la cognition sociale : « je me sens moins tolérante avec les gens »; le bien être émotionnel : « je me fâche rapidement »; les capacités professionnelles : « je peux pas faire un résumé à quelqu’un sur une réunion »; et la qualité de vie : « au moins, je suis en vie ». L’analyse des verbatims après l’intervention est présentement en cours et ils seront présentés lors du congrès.

    Conclusion :
    Cette étude permettra une plus grande compréhension des troubles cognitifs chez ces patientes et des bénéfices du MP.

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  • Communication orale
    Estimation de la survie des patients avec cancer du poumon non à petites cellules traités à l'immunothérapie ou à une thérapie ciblée selon le score pronostic de Montréal
    Bruno Gagnon (Université Laval), René-Fabrice Mukendi Tshibangu (Université Laval)

    Introduction :
    Le cancer du poumon est le plus diagnostiqué et la principale cause de mortalité par cancer dans les 2 sexes au Canada. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est le type histologique le plus fréquent (90 %) avec un taux de survie à 3 ans de 5 %. Le score pronostic de Montréal (SPM) a été démontré utile pour classifier ces patients traités à la chimiothérapie en 3 groupes selon leur survie médiane. Le SPM n’a pas été utilisé pour classifier les patients avec CPNPC traités par les thérapies innovantes (l’immunothérapie et les thérapies ciblées).

    Objectif :
    Tester la valeur pronostique du SPM chez des patients atteints de CPNPC qui ont été traités par immunothérapie ou par thérapie ciblée.

    Méthodologie :
    Les données clinicodémographiques des patients diagnostiqués de CPNPC de stade 3B ou 4, entrées rétrospectivement dans la banque des données de la clinique externe de l’Hôpital général juif de Montréal, entre le 1er janvier 2015 et le 1er septembre 2021, ont été utilisées. Une analyse descriptive de la population a été faite. Des analyses de Cox et de Kaplan-Meier (K-M) seront utilisées afin d’estimer et de comparer le temps de survie de 3 groupes selon le SPM.

    Résultats :

    Notre cohorte est constituée de 381 patients, dont 52 % de femmes. L’âge moyen est de 67,7. Cent un (101) patients ont été traités par l’immunothérapie, 127 par une thérapie ciblée et 153 par la chimiothérapie. Les résultats des analyses de Cox et de K-M seront présentés lors du congrès.

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