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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Les parcours universitaires sont évalués à partir de l’acquisition de différents savoirs, y compris notamment le savoir-être. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s en relation d’aide, comme le travail social, reçoivent une formation à une compréhension des problèmes sociaux, économiques et politiques ainsi que des enjeux impliquant des populations vulnérables auprès desquelles il faut intervenir. Ces étudiant·e·s sont, de fait, devant des situations complexes où s’inscrivent détresse et souffrances. Parallèlement à ce contexte d’intervention, au sein même de leur apprentissage, des personnes de diverses identités de genre ou racisés vivent des situations de discrimination ou d’altérité. Notamment, nous avons des préoccupations croissantes concernant les inégalités raciales et ethniques dans les expériences et les résultats de certaines d’entre elles. Pour les universités, il semble urgent de veiller à ce que tout le monde soit conscient de l’existence du racisme, qu’il s’agisse de formes explicites, implicites ou subtiles de préjugés ou de discrimination. Dans cette perspective, il est important d’utiliser des exemples, des scénarios ou même des démonstrations visuelles pour plus de clarté (Wong et al., 2021) afin d’outiller les étudiant·e·s, particulièrement les personnes en relation d’aide, pour qu’elles terminent leur diplôme tout en les incitant à la collaboration et à l’interaction respectueuse, du point de vue antiraciste et anti-oppressif. Ceci, également pour les préparer au terrain afin de ne pas s’épuiser. Elles seront plus en mesure de travailler en collaboration et interaction respectueuses par une mise en pratique de rapports anti-racistes et anti-oppressifs.

Ce colloque constitue l’occasion de prendre un temps d’arrêt pour partager des points de vue à propos des mécanismes systémiques et structurels discriminants, et des possibilités de changement par le développement d’initiatives favorisant le rapprochement et la réflexivité au sein de l’université, un sujet peu exploré.

De ce fait, plusieurs membres du corps professoral de l’École de travail social de l’Université de Montréal ont mis en place des initiatives et des projets pour et avec des étudiant·e·s afin de mieux répondre à leurs besoins. Par ailleurs, d’autres universités ont également créé des espaces de soutien pour les Noir·e·s (McGill) et des projets autour du racisme (UQAM). Le présent colloque veut consolider ces initiatives afin de favoriser la réussite de chacun et chacune, quelles que soient leurs multiples identités. Il part du principe que l’introspection et la posture critique ainsi que la collaboration interuniversitaire entre enseignant·e·s et étudiant·e·s sont nécessaires pour soutenir leur réussite, laquelle est mise à mal par des expériences désagréables.

Remerciements :

Nous remercions le Centre de recherche interdisciplinaire sur la Justice intersectionnelle, la Décolonisation et l’Équité (CRI-JaDE) pour leur soutien à la préparation de ce colloque.

Nous remercions également le Centre de recherche en santé publique (CReSP) pour leur soutien afin de rendre ce colloque accessible à plusieurs personnes étudiantes.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaires :

Programme

Communications orales

Bienvenue et conférence d’ouverture

Co-construite avec des étudiant.e.s impliqué.e.s dans des initiatives de rapprochement à l’École de travail social, cette journée est inspirée par les unconférences. Il y aura plusieurs moments de pause, réflexion et contemplation en communauté pendant la journée. Une gardienne du senti veillera à éviter les rapports de domination de toutes sortes qui pourraient survenir. À la fin de la journée, nous souhaitons renforcer et créer un réseau inter-universitaire ainsi que developper un livre blanc éléctronique avec recommandations pour améliorer les structures dans une visée d’inclusion et de destigmatisation des étudiant.e.s de diverses identités dans l’univerisité.

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Ouverture
    Edward Lee (Université de Montréal), Johanne Thomson-Sweeny (UdeM - Université de Montréal)

    Cette présentation aborde les origines du colloque, soit les idées qui sous-tendent cet évènement ainsi que les objectifs de la journée et sa formule. En 2022, l’équipe derrière le projet Portail d’outils numériques pour la réussite étudiante de l’École de travail social de l’Université de Montréal s’est fait octroyée un soutien financier permettant de regrouper différentes initiatives au sein de l’École qui visent le soutien de la réussite des étudiant.e.s à l’intersection de multiples oppressions, dont le racisme et la discrimination, par le développement de divers ateliers pour améliorer leur capacité d’introspection critique, de réflexivité et de savoir-être. Ce colloque cherche ainsi à permettre aux participant.e.s et acteurs.trices clés de réseauter, d’échanger sur les enjeux autour de racisme et de la discrimination dans les universités et surtout, de trouver de réponses concrètes face à ces enjeux, mais aussi de fortifier les initiatives déjà existantes.


Communications orales

Mon parcours, ma voix

Pendant cette session nous allons écouter ensemble l'enregistrement de 3 témoignages des étudiant.e.s qui vivent de l'exclusion au sein de leurs parcours universitaire en travail social. Après l'écoute, les étudiant.e.s concerné.e.s sont invité.e.s à discuter de leurs experiences en panel.

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Un moment pour réfléchir sur nos identités multiples
    Emmanuelle Khoury (UdeM - Université de Montréal)

    Cet exercice de réflexion et de visualisation est optionnel. Pendant ce court moment, nous allons réfléchir sur nos propres identités: les identités que nous partageons avec autrui, les identités qui nous sont assignées par autrui, et nos identités cachées ou non-dévoilées, souvent pour des raisons de survie ou de nécessité.

  • Communication orale
    L'étiquette invisible: les défis d'intégration dans le parcours universitaire
    Guyane Lessard (UdeM - Université de Montréal)

    Cette présentation porte sur mon expérience vécue d’intégration et inclusion en tant qu’étudiante de premier cycle. Je suis présentement une étudiante de premier cycle à l’Université de Montréal. J’ai un parcours académique « atypique » fortement relié aux différents enjeux de santé mentale qui ont marqué mon parcours de vie. Je participe à l’événement dans l’espoir d’exposer certaines difficultés d’entrer dans le moule, de s’intégrer, de performer, de réussir et de s’épanouir au cœur du milieu universitaire. Les différences, des plus évidentes au plus subtiles, se vivent tout de même comme une forme d’embûche, à mon avis, même au sein d’institutions qui se veulent inclusifs. Il vient souvent un moment où il devient difficile de se cacher, de se conformer, surtout dans l’atmosphère anxiogène de certaines facultés. Je vie et j’étudie, isolée, avec une étiquette invisible dont je porte le poids de camoufler dans la crainte que de m’afficher dans mon entière humanité puisse nuire à mon avenir.

  • Communication orale
    Mon expérience en tant qu’étudiante noire au sein de l’École de travail social de l’Université-de-Montréal
    Dior Seck (UdeM - Université de Montréal)

    Lors de mon témoignage, j’aimerais d’abord discuter de ce qu’est la réalité d’être une étudiante noire dans le programme de Travail Social. Je vais aborder mon rapport aux autres étudiant.e.s (majoritairement des femmes blanches), mais également mon rapport aux professeurs/chargés de cours. Je vais parler de l’enjeu de ne pas se reconnaitre en classe avec ses collègues et l’impact de ne pas nécessairement voir des modèles dans lesquels nous pouvons nous reconnaitre. Par la suite, j’aimerais parler de mon engagement au sein de différents projets à l’école. D’abord, mon année complétée dans l’association étudiante en tant que coordonnatrice adjointe, de mon implication dans le projet de création d’outils numériques et finalement de mon implication dans le sous-comité activité du CAÉTSUM (Comité antiraciste et inclusif de l’École de Travail Social de l’Université-de-Montréal). Pour conclure, je vais aborder comment les enjeux (de non-reconnaissance) que je vivais en classe se sont transformés comme motivation de m’impliquer et de représenter ma communauté.

  • Communication orale
    Âgisme : Facteur d’exclusion dans le parcours universitaire
    Florence François (UdeM - Université de Montréal)

    Ma présence à ce colloque a comme objectif de partager mon expérience universitaire et d’entamer un dialogue concernant les préjugés qui perdurent quant à une pensée qui veut qu’il existe une limite d’âge pour faire des études universitaires. Mon témoignage portera sur l’âgisme comme facteur d’exclusion dans mon parcours universitaire. J’ai fait un retour aux études
    universitaires à l’âge de 43 ans. En plus, j’étais une nouvelle immigrante au Québec. Mon intégration et mon inclusion n’ont pas été chose facile durant mon parcours d’étudiante. Par exemple, l’adhésion à un groupe de travail et l’apprentissage des nouvelles technologies informatiques sont autant d’obstacles qui ont échelonné mon inclusion à la vie étudiante, parce que j’étais plus âgée que la moyenne de la cohorte universitaire. À cause de cela, je devais toujours prouver que les marques visibles que laisse le temps sur mon corps n’ont rien à voir avec mon intelligence et/ou ma capacité d’un bon rendement académique.


Communications orales

L'épistémologie de l’ignorance : ne pas se connaître, c’est ne pas connaître l’autre

L'épistémologie de l'ignorance est un examen du phénomène complexe de l'ignorance qui cherche à décrire différentes formes d'ignorance, en examinant comment elles sont produites et soutenues, et quel rôle elles jouent dans les pratiques de connaissance.

L'affirmation de Zajonc (2013, p.90) que "l'éducation a pour objectif d'éliminer l'ignorance" faisait référence à l'usage des pratiques contemplatives et de réflexion pour donner du sens et de la compréhension au soi et à l'autre. Ainsi, cette session commence avec une activité réflexive d'écriture contemplative pour faire des liens entre le bloc "mon parcours, ma voix" et le bloc "l'épistémologie de l'ignorance"

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    (Re)connecter avec nos ressentis: libérons-les par l’écriture et déchiffrons-les par la contemplation
    Berna Elias (UdeM - Université de Montréal), Myriam Richard (Université de Montréal)

    Cette communication propose une activité pour faire vivre aux personnes participantes au colloque une expérience d’écriture contemplative (Barbezat et Bush, 2014). Nous souhaitons ainsi les accompagner à (re)prendre contact avec ce qu’elles ont ressenti suite aux témoignages des étudiant.e.s à propos de leurs expériences d’inclusion et/ou d’exclusion au sein de l’université dans le panel précédant cette présentation. Les personnes participantes seront ainsi invitées à exprimer leurs pensées, leurs émotions et leurs impressions par l’écriture libre, puis elles seront amenées à prendre un recul contemplatif sur celles-ci. En mobilisant leur expérience sensible comme moteur de réflexion et de sensibilisation sur les enjeux de justice sociale, elles auront donc l'occasion de cultiver leur attention pour approfondir leur compréhension des vécus d’inclusion et d’exclusion.

  • Communication orale
    Injustice épistémique et structurelle: l'histoire de l'université et devoirs de réparation
    Ryoa Chung (UdeM - Université de Montréal)

    Resumé provisoire: Dans une perspective de philosophie politique, cet exposé présentera des idées sur l'injustice épistémique, c'est-à-dire l'injustice liée à la connaissance. Elle comprend l'exclusion et le silence, la déformation ou la représentation systématique des significations ou des contributions d'une personne, la sous-évaluation de son statut ou de sa position dans les pratiques de communication, les distinctions injustes en matière d'autorité et la méfiance injustifiée. En ce qui concerne les obstacles et les facilitateurs de l'inclusion des étudiants d'identités diverses dans le cadre universitaire, cet exposé exposera les dimensions structurelles de l'université en tant que contexte social qui rend certains individus ou groupes sociaux caractérisés par des attributs particuliers plus exclus que d'autres.


Dîner

Dîner libre et temps pour se ressourcer

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll

Communications orales

Le brain dating : un moyen unique pour les gens d’apprendre les uns des autres et de créer des liens précieux

Un activité de maillage et de réseautage

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Les cerveaux se rencontrent : Trouver des solutions pour contrer le racisme et la discrimination dans les universités
    Christchna Pierre (UdeM - Université de Montréal), Johanne Thomson-Sweeny (Université de Montréal)

    L’activité de réseautage que nous proposons a pour titre « Les cerveaux se rencontrent ». Cette activité est inspirée du concept de speed dating et a pour objectif de permettre aux participant.e.s de discuter, de créer des liens professionnels et d’acquérir de nouvelles connaissances autour du sujet du soutien aux étudiant.e.s issu.e.s de groupes marginalisés. Ainsi, deux questions seront posées afin de susciter les discussions entre les participant.e.s, et iels auront l’option de choisir l’une ou l’autre des questions. Les questions sont les suivantes : 1.1) quelles sont les initiatives pour faire face au racisme et à la discrimination dans les universités dont vous connaissez l’existence, et 1.2) qu’est-ce qui fonctionne et ne fonctionne pas de ces initiatives? 2) quelles initiatives devraient exister dans les universités pour contrer le racisme et la discrimination?

    Les participant.e.s auront quelques minutes pour répondre aux questions individuellement avant de partager leurs idées dans une série de « séances de rencontres » où iels pourront à la fois partager leurs réponses et recevoir de la rétroaction et donner leur point de vue sur les idées des autres. Chaque séance durera 6 minutes.


Communications orales

Cercle de parole: Les stratégies pédagogiques pour lutter contre l’exclusion, le racisme et la discrimination

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Un projet pour soutenir la réussite des étudiant.e.s de diverses identités
    Aline Bogossian (UdeM - Université de Montréal), Sophie Hamisultane (Université de Montréal), Emmanuelle Khoury (Université de Montréal), Edward Lee (Université de Montréal)

    Cette communication présentera le déploiement d’une initiative au sein de l'École de travail social à l'Université de Montréal afin de favoriser le rapprochement des étudiant.e.s de diverses identités dans le but de soutenir leur réussite universitaire. Ce projet a pour objectif de développer des outils numériques et une programmation d’ateliers visant l’acquisition, par les étudiant.e.s, de certaines capacités de contemplation, de soutien et de réflexivité pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion. Par la création d’espaces de rapprochement, à travers différents types d’atelier, entre des étudiant.e.s de divers groupes d’appartenance, notre intention est de favoriser le partage d’une pluralité de savoirs et de reconnaître la contribution de toutes et tous dans le processus d’apprentissage à l’École de travail social, et plus largement à l’université.

    Nous présenterons les trois grands 'blocs' de ce projet: des ateliers autour d'une websérie formatrice contre le racisme et les discriminations ; la création d’outils numériques et d’ateliers de pratiques contemplatives pédagogiques; la création et l'écoute réflexive en groupe d'une série de baladodiffusion sur la pratique du travail social anti-oppressive et anti-raciste par l’entremise d’entrevues avec des travailleur.euse.s sociaux.iales.

  • Communication orale
    L'initiative Black Access McGill
    Alicia Boatswain-Kyte (Université McGill), Rekeem Sutton Durham (Université McGill)

    Cette présentation portera sur le développement et les initiatives de Black Access McGill (BAM). BAM cherche à briser les barrières structurelles et institutionnelles qui empêchent les Noirs d'accéder à la formation en travail social et à fournir un moyen d'aborder la disparité raciale des travailleurs sociaux dans ce domaine. BAM vise à créer des moyens d'accroître la sensibilisation, le recrutement, la rétention et l'obtention de diplômes pour les étudiants noirs au sein de l'École de travail social de l'Université McGill. Cette présentation portera sur la structure du BAM, les efforts déployés pour garantir l'implication et le soutien des étudiants, ainsi que les défis à relever.

  • Communication orale
    Le Cercle Kinistòtàdimin : on se comprend
    Karine Croteau

    En décembre 2018, l’École de travail social (ÉTS) de l’Université d’Ottawa (UO), située sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation Omàmiwinini Algonquine, a amorcé un processus de décolonisation de la recherche, de la pédagogie d’enseignement et de la pratique sociale (Croteau et Molgat, 2021). L’initiative du Cercle Kinistòtàdimin (CK), qui signifie « on se comprend » en anishinabemowin (nom octroyé par un porteur anishinabeg de savoirs traditionnels de la communauté de Kitigan Zibi) est née de réflexions entourant les faits sociohistoriques et coloniaux au Canada ainsi que de la prise en compte de nombreux témoignages (CVRC, 2015) et rapports de commissions d’enquête (CERP, 2019 ; ENFFADA, 2019). Les actions du CK, composé de divers membres (direction de l’ÉTS, professeur.e.s, coordonnatrice de stages et de la formation pratique, étudiant.e.s. de membres de communautés autochtones principalement de la Nation Anishinabé-algonquine), visent à éclairer le rôle historique et contemporain de la profession du travail social et à agir afin de redresser les innombrables oppressions à l’égard des Premières Nations, Inuit et Métis. Le CK a établi un plan stratégique composé de 10 objectifs centraux (notamment en lien avec les 94 Appels à l’action de la CVRC, 2015). Il a obtenu un financement de la Faculté des Sciences sociales (FSS) permettant la réalisation de ses objectifs, ce qui témoigne également de la volonté sérieuse d’engagement sur la voie décolonisatrice. Les membres du CK se réunissent mensuellement afin d’appuyer et mettre en oeuvre les actions identifiées comme prioritaires. Dans le cadre du présent colloque de l’ACFAS, quatre initiatives singulières seront présentées afin d’illustrer les actions du CK : (1) l’adoption d’une déclaration officielle de savoirs traditionnels ; (2) l’inauguration d’œuvres d’art d’artistes anishinabeg ; (3) la rencontre collective à Kitigan Zibi pour orienter les prochains pas ; et (4) la création d’un microprogramme (15 crédits) portant sur les services en enfance-famille autochtone.

  • Communication orale
    La pédagogie en travail social pour favoriser la rencontre avec soi et les autres
    Ariane Julien

    Cette présentation souhaite permettre aux participants de poursuivre leur réflexion quant à leur socialisation primaire (Blumer, 1969), celle reçue de leurs proches (autruis significatifs), de leurs établissements d’enseignement, etc. et ce, afin de mettre en exergue les biais et préjugés qui sont les leurs face à des autruis, que nous méconnaissons mais pour lesquels, en travail social, nous nous permettons pourtant de prendre des décisions qui sont parfois lourdes de conséquences. Nous souhaitons donc profiter de l’occasion offerte par ce colloque pour soulever des questionnements à savoir comment, à titre de professeurs universitaires, nous pouvons amener les étudiantes en travail social à prendre conscience de leur socialisation, de même qu’à s’ouvrir, de façon bienveillante, à une certaine re-socialisation. Notre hypothèse étant que si ce processus pouvait débuter lors de leur parcours universitaire, avant même qu’elles ne débutent leur carrière professionnelle en contextes multiculturels, elles seraient mieux outillées pour rendre des décisions culturellement sensibles et sécuritaires pour les personnes à qui elles viendront en aide. C’est donc dans ce but que certains professeurs de l’École de travail social de l’UQAT développent des modes d’enseignement ou d’échanges permettant aux étudiantes d’aller à la rencontre de communautés autochtones et ainsi, de se familiariser à leurs réalités passées et actuelles, à leurs cultures, à leurs modes de vie ainsi qu’à leurs visions du monde et, nous l’espérons, de participer à construire un monde meilleur.


Panel / Atelier

On dessine le futur, ensemble

"Sans une vision pour demain, l'espoir est impossible" (Paolo Freire)

Activité de discussion en petits groupes avec toustes les conférencier.ière.s et participant.e.s utilisant des affiches et marqueurs. Participant.e.s sont invité.e.s de réfléchir sur la journée et répondre à la question: Comment ces initiatives seront reliées entre les Écoles et les universités pour créer un réseau et poursuivre leur mise en œuvre.

Salle : Z-260 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll