Informations générales
Événement : 89e Congrès de l'Acfas
Type : Domaine
Section : Section 100 - Sciences de la santé
Description :Vous trouverez ici les capsules des vidéos des communications libres orales du domaine Cancer. Les communications sont présentées par ordre alphabétique selon les noms des premier-ère-s auteur-e-s. Dès le 2 mai 2022, vous pourrez cliquer sur le bouton « Voir la contribution » afin de visionner les capsules de votre choix. Connectez-vous à votre compte utilisateur si vous souhaitez laisser un commentaire ou poser une question aux auteur-e-s.
Dates :- Julie-Anne Godin-Laverdière (Acfas)
Programme
Toute la semaine
Cancer
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Communication orale
Étudier le rôle du complexe EPB41L5/NADSYN1/SIRT2 dans les cancers du sein agressifsCornélia Biehler (Centre de Recherche sur le Cancer, Université Laval, axe Oncologie du Centre de Recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Québec - UL), Audrey-Anne Boutin (Université Laval), Clémence Gamblin (Centre de Recherche sur le Cancer, Université Laval, axe Oncologie du Centre de Recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Québec - UL), Patrick Laprise (Centre de Recherche sur le Cancer, Université Laval, axe Oncologie du Centre de Recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Québec - UL)▶ Vidéo
La protéine EPB41L5 contribue à la croissance et à la progression tumorale et est spécifiquement exprimée dans les cellules de cancer du sein triple-négatives, ce qui en fait une cible thérapeutique. Il n’existe cependant pas d’inhibiteur direct de cette protéine. La NAD synthétase (NADSYN1) et la déacétylase SIRT2 ont été identifiées comme des effecteurs de EPB41L5 et pourraient être ciblés pour contrer sa fonction. SIRT2 est d’ailleurs connue pour activer KRAS, un oncogène dans les cellules MDA-MB-231 (cellules de cancer du sein triple-négatives). Ainsi, notre hypothèse est que le réseau EPB41L5/NADSYN1/SIRT2 pourrait favoriser la croissance et la progression tumorale en activant KRAS et ses voies effectrices AKT et ERK. Notre objectif est donc d’analyser le rôle de NADSYN1 et SIRT2 en aval de EPB41L5 dans le but de découvrir des cibles du réseau étudié et d’empêcher la croissance et l’invasion des MDA-MB-231. Nous avons déjà montré que la construction GFP::EPB41L5 co-immunoprécipite avec NADSYN1. Cette interaction pourrait indiquer que ces protéines sont en complexe. Nous allons donc étudier la possibilité que SIRT2 en fasse aussi partie. D’ailleurs, nous avons découvert que plusieurs substrats connus de SIRT2 sont plus acétylés dans les MDA-MB-231 n’exprimant pas EPB41L5 comparativement à la lignée parentale. En conclusion, cibler SIRT2, NADSYN1 ou les voies effectrices de KRAS avec des inhibiteurs disponibles pourrait contrer la progression des cancers exprimant EPB41L5.
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Communication orale
GlioTrap Aglaophème, un cheval de Troie dans la lutte contre le cancer du cerveauLaurence Déry (UdeS - Université de Sherbrooke)▶ Vidéo
Le glioblastome multiforme (GBM) est le cancer du cerveau le plus fréquent et il s’agit encore aujourd’hui d’une maladie incurable malgré tous les efforts de la communauté scientifique. Le GBM est particulièrement complexe à traiter en raison de la très grande capacité des cellules cancéreuses à envahir les tissus périphériques à la tumeur, qui sont la principale cause de récidive. Afin d’éliminer ces cellules, nous avons conçu un « piège » nommé GlioTrap Aglaophème. Basé sur le concept du mythique cheval de Troie, notre hypothèse est qu’un gel biodégradable (GlioGel) libérant des molécules dans le cerveau permettra d’attirer les cellules tumorales disséminées où des agents thérapeutiques pourront les éliminer. Nos recherches ont montrées que des molécules nommées « chimioattractants », peuvent attirer fortement les cellules de GBM. Nous avons donc validé in vivo le potentiel d’un GlioGel libérant localement différentes molécules. Les résultats obtenus sont très prometteurs. Par cette méthode, nous souhaitons prolonger la survie des patients atteints de gliomes malins. Cette technique se différencie des autres, car elle permet un traitement ciblant les cellules tumorales tout en minimisant l’impact sur les cellules normales. Par conséquent, les molécules les plus efficaces peuvent être sélectionnées en fonction du patient. Ce procédé contribue à l'avancement des connaissances puisqu'il est aussi extrêmement intéressant pour le traitement de plusieurs autres types de cancers.
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Communication orale
Modulation de l’axe intestin-cancer de la prostate par les acides gras polyinsaturés alimentairesAlain Bergeron (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), Sidki Bouslama (Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes (IBIS), Université Laval, Québec, QC, Canada.), Nicolas Derome (Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes (IBIS), Université Laval, Québec, QC, Canada.), Yves Fradet (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), Vincent Fradet (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), Nikunj Gevariya (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), Jalal Laaraj (Université Laval), Gabriel Lachance (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), André Marette (Centre de recherche de l’IUCPQ, Québec, QC, Canada.), David P. Labbé (Cancer Research Program, Research Institute of the McGill University Health Centre, Montréal, Québec, Canada), Karine Robitaille (Laboratoire d’Uro-Oncologie Expérimentale, Axe d’oncologie, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, QC, Canada. Centre de recherche sur le Cancer de l’Université Laval, Québec, QC, Canada.), Thibault V.Varin (Centre de recherche de l’IUCPQ, Québec, QC, Canada.)▶ Vidéo
Introduction: Récemment, des évidences ont montré que le microbiote intestinal joue un rôle primordial dans l’efficacité des immunothérapies contre les cancers. Cependant, l’implication des bactéries dans le développement des cancers non-intestinaux reste à déterminer. Ce projet vise à étudier le lien entre le microbiote intestinal et le développement du cancer de la prostate (CaP).
Méthodes et Résultats: En utilisant le séquençage du gène de 16S rRNA d'échantillons de selles de 69 patients atteints du CaP, nous avons observé une réduction de la diversité du microbiote intestinal associée avec une augmentation de l'agressivité tumorale. Dans trois modèles murins de CaP différents, nous avons constaté que la croissance tumorale était suffisante pour moduler la composition du microbiote intestinal. Nous avons également étudié la connexion intestin-CaP suite à une supplémentation avec des PUFA chez des patients et des souris, et démontré que cette dernière était capable de moduler la composition du microbiote intestinal. La supplémentation en PUFA ω-3 a principalement ciblé l’abondance des bactéries de la famille des Ruminococcaceae, associée à une réduction de l’agressivité tumorale chez les patients, et à une diminution de la croissance tumorale chez la souris.
Conclusion: Dans l'ensemble, nos résultats démontrent que la composition du microbiote intestinal est modulable par des éléments spécifiques dans la diète, suggérant de nouvelles pistes de prévention et de thérapie en CaP
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Communication orale
Les déficiences physiques liées à un cancer diffèrent-elles entre les personnes recevant des soins palliatifs à domicile de celles admises en institution – Un Projet piloteSébastien S Dufresne (Université du Québec à Chicoutimi), Wend-Yam Yves Armel Rosario Zoungrana (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)▶ Vidéo
Problématique : La majorité des Québécois en soins palliatifs et de fin de vie (SPFV) désirent mourir à leur domicile. Toutefois, la gestion des symptômes liés aux cancers est l’une des principales barrières au maintien à domicile (MAD). Ces symptômes sont généralement le fruit d'un ensemble varié de déficiences physiques, mais celles-ci sont rarement objectivées. Afin de rendre possible le MAD jusqu’à la mort, chez un plus grand nombre de personne en SPFV, il est nécessaire de connaître le profil des déficiences physiques chez les usagers vivants à domicile ou en institution. L’objectif de recherche est donc de comparer le portrait des déficiences physiques des usagers atteints d’un cancer et recevant des SPFV à domicile à celui de ceux admis en maison de soins palliatifs. Méthodologie: Il s’agit d’un échantillon constitué de participants atteints d’un cancer incurable en SPFV, dont 1) 20 résident à domicile (Gr.1) et 2) 20 en maison de soins palliatifs (Gr.2). La fréquence et l’intensité des déficiences seront mesurées à l’aide des outils suivants : BPI, FACIT-T, SF-36, STS, bilans articulaire et musculaire, force de préhension, TUG et 6-MWT. Les résultats préliminaires de ce projet seront présentés lors du 89e congrès de l’ACFAS. Retombées attendues: L’évaluation objective des déficiences et leur comparaison entre les différentes trajectoires possibles, pourraient identifier lesquelles sont corrélées à une incapacité au MAD et à une réduction de la qualité de vie.