Informations générales
Événement : 88e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :Notre société est en pleine transformation et le visage de la population active change. Plusieurs actions aux paliers fédéral et provincial voient le jour en vue d’accroître la participation d’un plus grand nombre de personnes actuellement sous-représentées ou vivant des difficultés d’emploi dans le monde du travail. L’intégration des femmes, des minorités visibles et ethniques, des Autochtones, des personnes en situation de handicap, des communautés LGBTQ2+ ou de toute personne avec des différences, perçues individuellement ou par la majorité, est un défi de taille.
Les universités prennent part à ce changement social d’envergure puisqu’elles se doivent d’être le reflet de la population. L’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI) sont au cœur de l’actualité et en trame de fond de nos futures décisions tant en enseignement qu’en recherche.
Parallèlement à cette réalité, certaines questions doivent se poser dans notre milieu universitaire :
- Avons-nous une culture qui favorise l’ouverture, l’accueil et l’intégration de ces personnes sous-représentées ou vivant des difficultés d’emploi? Quelles sont nos actions comme individus et comme organisation?
- Quels sont les obstacles auxquels ces personnes sont confrontées lors de leur sélection, de leur accueil, de leur intégration et de leur progression en emploi? Leurs obstacles sont-ils plus grands lorsqu’elles s’identifient à plusieurs groupes sous-représentés ou ayant des difficultés d’emploi?
- Avons-nous repensé nos systèmes face à ces obstacles? Quelles sont les bonnes pratiques en matière d’ÉDI à partager et à mettre en place au sein des différentes organisations?
- Dans nos projets de recherche, tenons-nous suffisamment compte de la diversité tant dans le contenu que dans les équipes de réalisation?
- Comment la population étudiante vit-elle la mise en place de nouvelles pratiques d’ÉDI? Quels sont ses attentes et ses besoins en matière d’ÉDI? Comment s’implique-t-elle?
Merci à toutes les conférencières, tous les conférenciers ainsi qu'aux panélistes pour leur participation au colloque.
Dates :Format : Uniquement en ligne
Responsables :- Eve Langelier (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Hélène Laurendeau (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Sophie Brière (Université Laval)
- Bibiana Pulido (UdeM - Université de Montréal)
- Jade Brodeur (UdeS - Université de Sherbrooke)
Programme
Expériences diverses des groupes sous-représentés ou vivant des difficultés d’emploi ainsi que des enjeux de l’intersectionnalité
La vision étudiante de l’ÉDI en enseignement supérieur et en recherche
Dîner
Les pratiques innovantes en ÉDI dans les organisations
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Communication orale
Singulier mais pas si différent : se laisser inspirer et partager pour se mettre en actionsDimitri Girier (UdeM - Université de Montréal)
Les milieux bancaire et universitaire paraissent si différents de prime abord, alors comment l’un peut inspirer l’autre. Si l’on s’attarde sur l’organisation, il y a plus de similitudes qu’on le pense. Est-ce que cela veut dire recopier une recette telle quelle, absolument pas. Les solutions doivent tenir du contexte institutionnel et du rythme d’absorption du milieu.
Les contraintes légales nous obligent à nous mettre en action et à définir un cadre cohérent où les silos doivent être brisés et la collaboration renforcée. C’est seulement à partir de ce moment-là, que l’on peut travailler ensemble, mutualiser les efforts et atteindre plus rapidement les objectifs fixés.
L’ÉDI, c’est d’abord et avant tout un changement de culture et par conséquent le rôle de tout un chacun est important.
Travailler parallèlement plusieurs initiatives de façon coordonnée est déterminant pour assurer la cohérence et le changement de comportements. Faire contribuer toutes les forces en présence, tant interne qu’externe, nous aide à avancer plus vite et fait de l’ÉDI, n’ont pas le dossier de telle ou telle personne mais bien une priorité institutionnelle, ce qui est plus pérenne à long terme.
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Communication orale
Les femmes dans des professions traditionnellement masculines : des transformations organisationnelles sont-elles possibles?Sophie Brière (Université Laval)
Malgré des avancées politiques et juridiques en faveur de l’égalité au Québec, la progression et la rétention des femmes dans les secteurs traditionnellement masculins demeurent inégales. Comment expliquer les écarts de progression de carrière des femmes dans ces milieux? Dans les trajectoires de carrière, quels sont les enjeux qui peuvent expliquer la progression ou non des femmes? Quelles sont les pratiques organisationnelles porteuses de changement? Cette conférence est basée sur la publication récente d’un livre qui présente les résultats d’une recherche multidisciplinaire réalisée sur le terrain auprès d’organisations de divers secteurs. Dépassant l’étude des trajectoires individuelles, cette recherche permet de découvrir les dimensions contextuelles et culturelles des organisations qui influencent les parcours de carrière et la rétention en emploi des femmes. Loin de présenter une recette miracle ou un modèle unique pour corriger les situations inégalitaires au travail, la démarche proposée repose sur un processus dynamique et transformatif visant à répertorier au sein des organisations et leur écosystème les éléments clés favorables à une meilleure inclusion des femmes au sein des différentes professions.
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Communication orale
L'ÉDI et le futur du travailSherazad Adib (Catalyst)
Les entreprises cherchent de plus en plus à intégrer les enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI) dans leurs raisons d’être et leurs priorités d’entreprise. Dans le même sens, Catalyst s’intéresse de plus en plus au futur du travail et le lien entre les pratiques innovantes en ÉDI et les grandes tendances et changements sur le marché du travail reliées à la diversité de la main-d’œuvre dans les entreprises, au développement des nouvelles technologies (IA), au travail flexible, au leadership inclusif et les considérations éthiques au travail. Les personnes en position de leadership, particulièrement les hommes à l’heure actuelle, sont aussi appelés à jouer un rôle important pour créer davantage d’inclusion dans les organisations.
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Communication orale
L'ÉDI dans les entreprises privéesHélène (pronom Elle) Langlois (URelles, cabinet conseil en équité, diversité et inclusion)
Comment les entreprises privées vivent-elles l'ÉDI? Quelles sont les initiatives qui ont été mises en place? URelles, un cabinet conseil en ÉDI pour le secteur technologique, vous présentera quelques cas concrets.
Vers l’excellence en ayant des équipes diversifiées pour mener la recherche
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Communication orale
Vers l’excellence en ayant des équipes diversifiées pour mener la recherche : l’exemple des femmes noiresNdeye Dieynaba Ndiaye (UQAM - Université du Québec à Montréal)
La problématique de la sous-représentativité de la femme noire, immigrante d’origine africaine ou des pays du tiers-monde en milieu universitaire a ses origines assez lointaines et les obstacles sont d’ordre systémique. Les Fonds de recherche du Québec se déclarent solidaires des étudiants, étudiantes, chercheurs et chercheuses de la communauté noire, ainsi que de toutes les personnes victimes de racisme en cette période particulièrement difficile. La situation au Québec présente des limites importantes et au Canada, seuls 13 % des titulaires de recherche du Canada font partie des minorités visibles selon le CRSH et seuls 1,4 % titulaires de chaire sont des Noirs selon le CRC. Certes, des efforts sont consentis pour mettre fin à ces discriminations de genre, de race et dans certaines situations où se conjuguent plusieurs motifs de discrimination aussi bien dans l’enseignement qu’en milieu de recherche. D’où la pertinence d’axer mon intervention sur les impacts positifs de la diversité en recherche. La question qui s’impose est la suivante : dans quelle mesure la diversité dans le milieu de la recherche peut-elle contribuer à l’excellence? Afin de répondre à cette question, je compte analyser les composantes de l’excellence notamment les retombées, l’examen par les pairs, les mesures et déterminer comment ces critères renforcent les discriminations envers les femmes noires dans le but d’attester que la diversité peut bien contribuer à l’excellence en recherche.
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Communication orale
Mesures mises en place à la Faculté de génie de l'Université de Sherbrooke pour le recrutement et l’inclusion des femmes; retombées observéesPatrik Doucet (Université de Sherbrooke), Nathalie Roy (UdeS - Université de Sherbrooke)
Une des priorités identifiées par l’Université de Sherbrooke, dans le cadre de son plan d’action stratégique lié à l’ÉDI, consiste à atteindre une cible de 20 % de professeures en génie et sciences d’ici 2022. Les motivations pour augmenter la représentativité féminine dans le corps professoral dans ces domaines reposent notamment sur les hypothèses suivantes : 1) l’innovation et l’originalité résultent de la pluralité des points de vue et des expériences et, 2) intégrer la diversité nous permet de mieux comprendre le monde que travaillons à bâtir.
À la Faculté de génie, qui comptait 6 professeures en avril 2017 (environ 6 % du corps professoral), la cible était ambitieuse. Grâce à des actions audacieuses et à plusieurs innovations en cours de réalisation, la Faculté de génie comptera 19 professeures au 30 avril 2021 et 24 professeures au 30 avril 2022 (21 % du corps professoral).
Les mesures mises en place qui seront décrites comprennent le Grand concours de bourses postdoctorales Claire-Deschênes ainsi qu’un processus de dotation professoral innovateur comprenant l’établissement d’un profil de compétences ainsi que la notion de seuil de compétence.
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Communication orale
Permettre au milieu de la recherche d’accéder à tous ses meilleurs talentsJanice Bailey (Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies)
Au fil des ans, le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) a mis en place différentes mesures visant à accroître la participation des femmes, ainsi qu’à favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI) dans le secteur des sciences naturelles, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Parmi ces initiatives en faveur de l’ÉDI, citons celles visant à faciliter la conciliation entre la vie familiale et la recherche, telles que le prolongement de la durée d’une subvention ou le congé parental payé pour les titulaires de bourses de formation; l’ajout aux programmes de subventions du FRQNT d’un critère d’évaluation sur les actions mises en place pour l’ÉDI; et l’organisation de deux événements majeurs sur les enjeux d’ÉDI.
Toutes ces mesures qui visent à rendre le système de recherche plus inclusif, où tous et toutes peuvent se sentir soutenus, respectés et valorisés, ne transformeront pas à elles seules le milieu de la recherche. Cette transformation requiert des efforts soutenus et concertés. La nouvelle génération de chercheurs et de chercheuses se sent d’ailleurs particulièrement concernée par cette discussion et nous incite à faire les choses différemment.
Cette présentation fera la démonstration que la diversité en recherche n’est pas seulement une question d’équité, c’est aussi une question d’excellence de la recherche qui a des implications quant à notre réponse aux objectifs de développement durable des Nations Unies.
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Communication orale
L’ÉDI, composante essentielle de l’excellence en recherche!Serge Villemure (CRSNG)
La considération de l’ÉDI représente un élément clé de l’excellence en recherche, autant dans la composition des équipes, que dans les questions et protocoles de recherche. Cependant, beaucoup reste à faire afin d’avoir une intégration complète de l’ÉDI en recherche et innovation. Les agences subventionnaires sont au fait des stratégies et outils existant à cette fin et un aperçu des approches utilisées par ces agences sera présenté. Bien qu’il n’y ait pas de solution magique, il est espéré que l’auditoire pourra acquérir une certaine connaissance de ces outils et pratiques afin de bonifier leurs demandes de subvention ainsi que leur programme de recherche avec de bonnes pratiques en matière d’ÉDI.
Dîner
Vers l’excellence en tenant compte de la diversité au cœur des activités de recherche
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Communication orale
L'ÉDI, une priorité en recherche!Kim Douglas (SSHRC-CRSH)
L'ÉDI (équité, diversité et inclusion) est un engagement clé et une des priorités du Comité de coordination de la recherche canadienne (CCRC), incluant les trois organismes fédéraux. Les exigences en matière d’ÉDI sont considérées en fonction de deux éléments : le plan de recherche et l’équipe et l’environnement de recherche. Les demandes soumises au fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR) doivent comprendre ces deux éléments. Kim Douglas, directrice du FNFR, présentera les exigences du programme et sa perspective sur les orientations futures des trois organismes fédéraux.
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Communication orale
La diversité de la communauté scientifique et ses effetsVincent Larivière (UdeM - Université de Montréal)
Dans le monde académique, les questions d’équité, diversité et d’inclusion sont souvent présentées sous l’angle des idéaux d’une société juste et équitable. Or, bien que ceux-ci soient importants, la composition de la communauté scientifique peut également affecter les problèmes qui sont étudiés et, ainsi, influencer les connaissances produites. Basée sur une série d’études empiriques réalisées au cours des dernières années, cette présentation dressera dans un premier temps le portait de la situation des femmes en sciences au Canada et à l’international, et montrera certains facteurs associés à une plus grande participation des femmes aux activités de recherche. Dans un second temps, les effets de la diversification de la communauté scientifique sur l’excellence des travaux de recherche seront discutés, à partir d’études à grande échelle réalisées dans le domaine médical ainsi que sur le concept de race en contexte américain. La présentation conclura avec une discussion sur certaines pistes de solutions afin de réduire les différents fossés existant dans la communauté scientifique.
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Communication orale
Excellence académique et discrimination de genre en enseignement supérieur : 10 ans de grief à l’université TÉLUQNaomie Léonard (INRS - Institut national de la recherche scientifique), Annabelle Podlasiewicz (Syndicat des professeures et professeurs de la TÉLUQ)
Cette communication a pour objectif de rendre compte d’une recherche préliminaire sur les aspects transversaux de la discrimination de genre en enseignement supérieur en prenant l’université Téluq comme cas de figure et les normes d’excellence académique comme objet d’exploration. Il sera alors question de lier les résultats de la revue de littérature à l’analyse des données sociodémographiques des griefs ayant eu lieu à l’université à distance depuis 2010.
Encore en 2021, un plafond de verre pèse sur les carrières des femmes dans le milieu universitaire. Les biais sexistes liés au modèle actuel d’excellence académique en sont une cause non-négligeable. Poursuivant les réflexions entamées par les mouvements féministes et antiracistes, et à partir d’une approche intersectionnelle, cette communication souhaite rouvrir ce dialogue, proposant des pistes de réflexion pour de plus amples recherches et réitérant les recommandations déjà établies dans la littérature afin de favoriser l’inclusion, l’équité et la diversité en milieu universitaire.
La formation en ÉDI et l’enseignement inclusif
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Communication orale
La formation et les compétences en éducation inclusive, interculturelle et aux droits des personnels des milieux éducatifs : portrait des travaux de l’Observatoire sur la formationMaryse Potvin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Les enjeux liés à la diversité et aux rapports ethniques soulèvent d’importants défis pour le Vivre-ensemble et l’inclusion, et les débats publics dérapent fréquemment sur ces enjeux. Les milieux éducatifs sont particulièrement interpellés autre autres quant aux compétences interculturelles et inclusives de leurs personnels pour relever ces défis.
Cette communication fait état de quelques travaux sur la formation des personnels des milieux éducatifs sur ces enjeux, menés par l’Observatoire sur la formation à la diversité et l’équité (OFDE), qui sera rapidement présenté. Elle expose brièvement quelques résultats d’un projet CRSH (Potvin 2012-2015) qui a permis de développer un cadre de référence sur l’approche inclusive en éducation, une cartographie de la formation sur la diversité dans les universités québécoises, des modèles de compétences inclusives, antidiscriminatoires et interculturelles pour les enseignants et les directions d’établissement, une enquête sur les défis et besoins de formation, et une autre sur les effets de la loi 21 (Loi sur la laïcité de l’État) sur les facultés d’éducation (Potvin et al. 2015 a,b, 2019, 2020; Larochelle-Audet et al, 2018).
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Communication orale
S’inspirer de l’Universal Design for Learning pour offrir des cours universitaires plus inclusifsAudrey Groleau (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
L’Universal Design for Learning (UDL) est un cadre théorique et pédagogique qui vise à favoriser la planification de cours dans lesquels chaque apprenant ou apprenante réalise des apprentissages significatifs, s’engage et s’épanouit, quelles que soient ses caractéristiques individuelles. Concrètement, l’enseignant ou l’enseignante réfléchit, lors de la période de planification, aux obstacles que les apprenants ou les apprenantes pourraient rencontrer dans leur apprentissage, puis prépare son cours de manière à les aplanir. Il s’agit aussi de leur permettre de faire des choix en fonction de leurs besoins ou intérêts, que ce soit au plan des thèmes à explorer, de la forme des travaux à réaliser, etc., et d’instaurer une culture de collaboration et de partage en classe. Dans cette communication, je présenterai les grands principes associés à l’UDL ainsi que les manières dont j’ai transformé mes cours pour qu’ils respectent davantage ces principes. J’illustrerai mes propos à l’aide de l’exemple d’un cours de premier cycle que j’offre à environ 50 étudiantes au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire et de celui d’un cours à la maîtrise en enseignement dont la formule est hybride (en partie en ligne, de façon synchrone, sur une plateforme web; en partie en personne, pendant une fin de semaine intensive en présentiel). Je conclurai la communication par une réflexion sur les avantages et les inconvénients d’un enseignement qui s’inspire de l’UDL.
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Communication orale
L’enseignement dans une perspective ÉDI et féministe : un contenu, une méthodologie et des pratiques inclusivesIsabelle Auclair (Université Laval), Jade St-Georges (Université Laval)
L’enseignement dans une perspective d’équité de diversité et d’inclusion (ÉDI) est généralement axé sur le développement de contenu. Cette dimension est bien sûre centrale puisqu’elle est au cœur de la création, de la diffusion, du partage et de l’acquisition de connaissances. Il est toutefois intéressant de se questionner non seulement sur le matériel de cours dont le contenu est dédié en totalité ou en partie à l’analyse des inégalités sociales, mais également d’aborder les méthodologies et les pratiques d’enseignement qui incluent cette réflexion. Dans cette optique, la présente communication proposera une réflexion sur trois aspects : 1) Le développement de contenu de cours abordant les enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion ainsi que l’intersection des rapports sociaux (en utilisant les exemples de cours de baccalauréat et de maîtrise portant sur l’ÉDI en milieu de travail ainsi que sur les approches et méthodologies féministes) ; 2) Les méthodologies d’enseignement dans une perspective ÉDI féministe (dans les cours en classe, dans les cours en ligne, dans l’encadrement d’étudiants et d’étudiantes à la maîtrise et au Doctorat), et 3) De façon transversale, dans les pratique liées à l’enseignement, l’analyse de l’intersection des rapports sociaux en prenant en compte les systèmes d’oppression qui créent des inégalités et des privilèges.
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Communication orale
Oser l’approche inclusive à l’Université de Sherbrooke : un bilan provisoireChristine Hudon (UdeS - Université de Sherbrooke)
La présentation vise à faire état du Programme Oser l’approche inclusive mis en place à l’Université de Sherbrooke en 2017 pour favoriser l’inclusion de tous les membres de sa communauté́ étudiante et devenir un milieu exemplaire sur le plan de l'équité́ et de l’inclusion. Le programme fait appel à la Conception universelle de l’Apprentissage (CUA) ou Universal Design for Learning (UDL) qui vise à limiter les obstacles à l’apprentissage à l’aide de pratiques pédagogiques souples et variées. La CUA oriente la réflexion sur les quatre composantes suivantes : les objectifs d’apprentissage, le matériel, les méthodes pédagogiques et l’évaluation.
Pour les personnes étudiantes, la CUA vise l’augmentation de l’autonomie, de l’engagement et de la motivation ainsi que la réduction du stress lié aux demandes d’accommodements. Pour le personnel enseignant, la CUA a un impact positif et permet un changement de perception quant à la réussite étudiante. La flexibilité́ des interventions pédagogiques, des ressources et des modifications dans une perspective inclusive contribue ainsi à diminuer le stress enseignant.
Quelques exemples de cours remaniés grâce à cette approche seront donnés. La présentation permettra aussi d’évoquer d’autres initiatives pédagogiques inclusives que l’Université de Sherbrooke a déployées en parallèle au programme Oser l’approche inclusive.
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Communication orale
Mot de clôtureChristine Hudon (UdeS - Université de Sherbrooke)