Informations générales
Événement : 88e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 600 - Colloques multisectoriels
Description :Le langage sert à exprimer et à communiquer les pensées des interlocuteurs. C’est en dialoguant que les locuteurs communiquent leurs pensées. Les sciences qui traitent du langage, de l’action et de la pensée (philosophie, sciences humaines et intelligence artificielle) reconnaissent l’importance des actes de discours (actes d’énonciation, de référence, de prédication, d’expression de propositions et d’attitudes ainsi qu’actes illocutoires et perlocutoires). Selon la théorie des actes de discours, les actes illocutoires sont les unités de base de signification et de communication dans l’usage et la compréhension du langage. Jusqu’à présent, on a surtout analysé les actes de discours accomplis par des locuteurs individuels à un seul moment d’énonciation. Cependant, les interlocuteurs entendent accomplir des actes illocutoires afin de poursuivre des conversations. Notre objectif principal est d’analyser la structure et la dynamique de jeux de langage oral et écrit importants. Le colloque réunit des logiciens, des linguistes, des philosophes, des informaticiens et des experts en intelligence artificielle et en apprentissage machine qui collaborent. Il est question des discours ayant un but conversationnel propre, des actes illocutoires de niveau supérieur et de l’intentionnalité collective. Certains chercheurs font des présentations critiques des hypothèses de la théorie des actes de discours sur l’analyse de la conversation à la lumière de nouvelles hypothèses, par exemple, en linguistique ou en intelligence artificielle. Les communications sont regroupées selon trois axes. Le premier, actes de discours et philosophie, regroupe des communications en philosophie du langage et de l’esprit. Le second, informatique, intelligence artificielle et communication, concerne la modélisation informatique des dialogues intelligents. Le troisième consacre l’analyse du discours et des interactions discursives ainsi que le traitement des langues naturelles.
Dates :Format : Uniquement en ligne
Responsables :- Ismaïl Biskri (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
- Candida De Sousa Melo (Universidade Federal da Paraíba)
- Maria Das Graças Soares Rodrigues (Universidade Federal do Rio Grande do Norte)
Programme
Mot de bienvenue et hommage au Pr Daniel Vanderveken
Logique, langage et éthique
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Communication orale
La forme logique des jugements de valeur : Le prescriptivisme de Richard Hare revisitéMichel Paquette (Professeur retraité)
Dans son ouvrage The Language of Morals, (1952) le philosophe anglais Richard Hare a proposé une analyse performative des énoncés normatifs en tant que jugements prescriptifs universalisables. Hare distingue la forme logique des jugements de valeurs de celle de nos assertions ordinaires. Ces jugements ne sont pas susceptibles d’être vrais ou faux mais ils ont un contenu cognitif et ne sont pas vides de sens. L’analyse performative permet d’éclairer la sémantique de ces jugements. Nous allons présenter le prescriptivisme sous un jour favorable et dissiper quelques malentendus pour parer à certaines critiques. Notre contribution propose d’examiner la théorie de Hare à la lumière de la logique illocutoire de Searle et Vanderveken. Dans l’analyse des jugements de valeur, on verra comment les conditions de succès et les conditions de satisfaction jouent un rôle prépondérant dans le contenu cognitif de l’énonciation. De plus, on indiquera des liens avec d’autres logiques, notamment la logique des préférences et la logique des impératifs.
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Communication orale
Élargissements de la prestation des soins de fin de vie : émergence de nouveaux discours.Réjean Boivin (CIUSSS MCQ)
Le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) doit déjà réviser sa Loi concernant les soins de fin de vie, en vigueur seulement depuis moins de cinq ans. Des discours juridiques et médiatiques forcent le politique et la clinique à refonder les pratiques actuelles.
Informatique des données
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Communication orale
Le correcticiel Antidote et les clitiques objets en français L2Adel Jebali (Université Concordia)
Le correcticiel Antidote fait l’unanimité auprès des chercheurs en ce qui a trait à son utilité comme outils d’aide à l’écrit. Cependant cela n’a été démontré que chez une population d’étudiants/élèves dont la L1 est le français. Ainsi, Ouellet (2014), par exemple, a étudié son apport aux cégépiens pour conclure qu’il existe une corrélation positive entre la fréquence de l’utilisation de cet outil et la note finale moyenne obtenue dans le cours de français. D’autres études, comme celle de Mireault (2014), semblent démontrer que l’efficacité de ce correcticiel se limite à l’orthographe et que la syntaxe constitue son principal domaine de faiblesse. Pourtant, Bouffard et Jebali (2013) ont démontré que les erreurs d’accord du participe passé sont généralement bien corrigées par cet outil. Dans cette communication, nous présenterons les résultats d’une étude qui a porté sur l’apport de ce correcticiel à la cliticisation chez les apprenants du français L2. En nous basant sur un corpus indépendamment motivé (le CEFLE), nous avons extrait les contextes où l’emploi des clitiques objets est fautif ainsi que ceux où les apprenants ont évité de recourir à ces formes malgré leur nécessité. Nous avons soumis ces séquences au correcticiel Antidote dans sa toute dernière version (10) et nous avons catégorisé ses interactions. Il en ressort que ce logiciel détecte très peu de fautes impliquant les clitiques objets (relations anaphoriques, position, traits, etc.).
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Communication orale
Les itemsets partagés et la classification textuelleLouis Rompré (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
L’identification et l’évaluation de descripteurs qui permettent de distinguer une classe de similarité d’une autre est à la base du processus de classification. Le choix d’un descripteur plutôt qu’un autre a un impact majeur sur la qualité des résultats obtenus. Il influence le comportement d’un classifieur, la présence ou non d'un descripteur étant un indice permettant de cibler la classe à laquelle appartient un document. Cet article propose une étude comparative de trois descripteurs utilisés en traitement automatique du texte et dont le niveau d’abstraction varie, soit les n-grammes de caractères, les mots et les itemsets. Les itemsets représentent les relations de cooccurrence qui existent entre des mots qui composent un texte. Par rapport aux mots ou aux n-grammes, l’apport sémantique de ce descripteur est plus significatif. Nous proposons une méthode et l’ajout d’une contrainte pour dégager des itemsets pertinents répartis dans des documents textuels. Les expérimentations effectuées suggèrent que les classes produites à l’aide de la méthode proposée sont de meilleure qualité que celles produites avec les mots ou les n-grammes.
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Communication orale
L’apprentissage causal et son implémentationUsef Faghihi (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Une machine intelligente peut aider l’humanité dans différents domaines, entre autres, dans le secteur de la santé. Ces jours-ci on entend beaucoup parler d’apprentissage profond dans le domaine du traitement du langage naturel, de la reconnaissance de la voix, du traitement d’image, en robotique, etc. Les algorithmes d'apprentissage en profondeur cherchant à découvrir des associations et à s'adapter aux courbes préexistantes.
Pour créer des machines intelligentes, Pearl, Benjio et Faghihi [1,2,3] suggèrent que les machines doivent être dotées de capacités de raisonnement. C’est-à-dire trouver les causes. Pour ce faire, Pearl suggère trois niveaux de hiérarchie causale: 1) association ; 2) intervention; 3) contrefactuels [2], qui peuvent s’appliquer, selon lui, à toute situation. Dans cette présentation je vais discuter l’approche de Pearl pour la causalité et une alternative à son modèle.
Reference :
[1]. Pearl, J., & Mackenzie, D. (2018). The Book of Why: The New Science of Cause and Effect. Basic Books.
[2]. https://www.technologyreview.com/s/612434/one-of-the-fathers-of-ai-is-worried-about-its-future/
[3]. Faghihi, U., Fournier-Viger, P., & Nkambou, R. (2012). A computational model for causal learning in cognitive agents. Knowledge-Based Systems, 30, 48-56.
Langue naturelle et langage mathématique
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Communication orale
Dynamique du discours, composition et l’interface sémantique-pragmatiqueRob Van Der Sandt (Radboud University)
Selon le principe de compositionnalité, la signification d’une composante d’expression est une fonction de la signification de ses parties et de la façon dont elle est syntaxiquement composée. Dans ce principe il y a trois notions qui ont besoin de clarification: signification, fonction et les contraintes syntaxique. Chez Montague, nous trouvons une interprétation stricte de la compositionnalité : on attribue une signification à chaque expression de base d’une langue, et correspondant à chaque règle syntaxique nous formulons une règle sémantique qui précise comment les significations des parties sont combinées, donnant ainsi la signification d’une phrase. Je discuterai ici de deux défis à la vision stricte : 1) de l’approche de Searle et Vanderveken sur la signification selon lesquels la signification ne peut être encodé comme exprimant des propositions mais doit être analysée en termes de conditions de succès et de satisfaction des actes illocutoires ; 2) du fait qu’un discours n’est pas des séquences d’énonciations ni le résultat d’informations pragmatique et sémantique mais que celles-ci sont, pour leur intérprétation, dépendantes d’informations préalables. Le mécanisme pour établir cette relation c’est l’anaphorisation.
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Communication orale
Carte sémantique des opérations énonciativesJean-Pierre Desclés (Sorbonne Université, Paris)
La théorie des actes de langage (J. Searle, D. Vanderveken) et la théorie des opérations énonciatives (E. Benveniste, A. Culioli , J.-P. Desclés) se rencontrent sur de très nombreux points théoriques et descriptifs. Il paraît donc nécessaire de mieux les comparer et de mettre en évidence ce que chaque théorie apporte de plus spécifique à notre compréhension profonde de la nature et de la complexité de l’activité de langage, objet commun de recherche pour à la fois la philosophie du langage et pour la linguistique générale. Je présenterai une carte sémantique et ordonnée des principales opérations énonciatives accompagnées d’exemples illustratifs. Les diverses opérations énonciatives et leurs représentations formelles de cette carte seront ensuite comparées aux analyses et représentations de la théorie des actes de langage développée par Daniel Vanderveken.
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Communication orale
Le point de vue marqué par la violence verbale dans des commentaires numériquesMaria Das Graças Soares Rodrigues (Universidade Federal do Rio Grande do Norte)
Le locuteur énonciateur premier (L1/E1) des textes numériques produisent leurs textes en contexte virtuel où des interlocuteurs potentiels ne sont pas toujours présents. Il paraît que ces contextes favorisent beaucoup tous ceux désireux de tenir un discours dont le contenu exprime de l’agressivité voire même la violence verbale. Par exemple, dans un contexte où l’objet du discours sont de femmes prisonnières cela devient très évident. Pour mettre en lumière ce problème, j’ai choisi comme objet d’analyse les points de vue (PDV) des L1/E1 en réaction à une matière publiée dans un site de nouvelles à propos des tortures subies par des femmes prisonnières dans une prison à Belém (Pará), au Brésil. Les interlocuteurs qui se sont exprimés à propos des faits décrits dans le site en question ont écrit des commentaires en ligne, alors les données de notre étude se constituent de textes numériques natifs. J’ai établi pour des objectifs identifier, décrire, analyser et interpréter le PDV de différents L1/E1 à l’intérieur des données. Pour mettre mon raisonnement en perspective, j’ai pris en compte les environnements des énoncés du discours numérique en ligne, la linguistique textuelle, la linguistique énonciative, la théorie des actes des discours, l’analyse textuelle des discours, la subjectivité dans le langage, l’argumentation, l’interaction, l’émotion et la violence verbale. Bref, les L1/E1 expriment leurs PDV marqués par un discours émotionné qui véhicule de la haine.
Logique, systèmes déductifs et discours
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Communication orale
Les systèmes applicatifs typés : nouvelles perspectivesIsmaïl Biskri (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Nous pensons que les systèmes applicatifs typés représentent une alternative intéressantes aux approches dominantes dans le domaine du TAL. Ces systèmes offrent un cadre suffisamment flexible pour offrir des solutions formelles élégantes à différents problèmes.
Nous discuterons dans notre présentation du modèle applicatif typé lui-même et de différents cas d’utilisation que ce soit en syntaxe ou en sémantique. Nous discuterons, également, d’éléments sur sa capacité générative.
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Communication orale
Le raisonnement sur les engagements et la confiance dans les systèmes multi-agentsJamal Bentahar (Université Concordia)
In a multi-agent setting, agents communicate to coordinate their actions, collaborate, or even compete. Communication protocols and mechanisms are then needed to build efficient multi-agent systems. Social commitments have ben widely used to model flexible communication protocols where agents' accountability is a key factor. Trust among agents is another fundamental aspect of successful multi-agent systems. This talk addresses the problem of reasoning about social commitments and trust in a branching time framework. Logics of commitments and trust will be presented along with a set of reasoning postulates.
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Communication orale
Analyse illocutoire d’un type de discours juridique selon la pragmatique du discours de Daniel Vanderveken : le cas d'un prononcé de décision judiciaireCandida De Sousa Melo (Universidade Federal da Paraíba), Anderson Lanzillo (Université Fédérale du Rio Grande do Norte)
Au sein de la philosophie analytique du langage, la théorie des actes de discours a contribué à l’analyse des unités de base de la communication humaine. Elle s’est surtout consacrée à l’étude des actes illocutoires que les agents réalisent individuellement et momentanément. Plus récemment, Daniel Vanderveken a néanmoins fait des développements significatifs afin d’analyser les discours entiers. Les agents réalisent des actes illocutoires de premier niveau afin de contribuer au déroulement d’une conversation avec un but discursif. Selon lui, il y a quatre types de buts conversationnels que les agents engagés dans une conversation en cours peuvent poursuivre à savoir : le but descriptif, délibératif, déclaratoire et expressif. L’objectif de notre travail est de faire une analyse d’un type de discours dont le but discursif principal est déclaratoire : le cas des sentences judiciaires. En particulier, nous allons traiter d'un cas de faillite d’entreprise au Brésil en utilisant la pragmatique du discours de Daniel Vanderveken. Nous allons expliquer quel est le but conversationnel d’une sentence juridique et identifier les verbes qui marquent les actes illocutoires de premier niveau ainsi que les illocutions capitales de second niveau qui structurent le déroulement et déterminent ce genre de discours. Il est question donc d’analyser les marqueurs de forces illocutoires ainsi que les conditions de félicité de ce type de discours juridiques.
Langage, intentionnalité et discours
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Communication orale
Le tournant linguistique et la question de l'unité de la philosophie analytiqueJimmy Plourde (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Dans "What is Analytic Philosophy?", Hans Johann Glock s'en prend à la thèse de Michael Dummett selon laquelle ce qui définit la philosophie analytique, c'est le fait de prendre le tournant linguistique. Glock soutient que cette thèse n'est vraie que pour un petit nombre de philosophes analytiques (Wittgenstein, le Cercle de Vienne, Searle et la philosophie du langage ordinaire) et qu'elle ne peut servir de base suffisante pour rendre compte de l'unité de la philosophie analytique. En l'absence d'une telle base, Glock maintient qu'il faut adopter une conception plus molle de l'unité de la philosophie analytique, une conception en termes d'airs de famille. Je soutiendrai ici que la critique de Glock de la thèse de Dummett procède d'une conception trop étroite du tournant linguistique, qui restreint les visées de la méthode de l'analyse à la compréhension de la nature de la pensée et qui part du principe que les partisans du tournant linguistique ont tous une conception purement linguistique de la signification. Je montrerai que plusieurs philosophes ayant pris le tournant linguistique ne satisfont pas la description que Glock en donne et proposerai une autre interprétation du tournant qui permet de mieux en apprécier l'importance, notamment pour la question de l'unité de la philosophie analytique.
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Communication orale
L’intentionnalité des actes illocutoires est-elle intrinsèque ou dérivée?Candida De Sousa Melo (Universidade Federal da Paraíba)
Dans l'approche de Searle l’intentionnalité des agents humains fonde leur relation avec le monde. Pour Searle (1983), qui suit Brentano (1874), l’intentionnalité est la propriété par laquelle nos états mentaux, perceptions et actions sont dirigées vers les objets et faits de la réalité. Il y a deux types de pensées conceptuelles dirigées vers des objets et du monde: les états intentionnels comme les attitudes propositionnelles que nous avons et les actes intentionnels que nous faisons dans l’exercice de la pensée et dans l’usage du langage. Ces deux types de pensées conceptuelles sont logiquement liées. Pour réussir un acte illocutoire (le plus important type des actes de discours) l’agent doit avoir l’intention et tenter réaliser cet acte dans un contexte approprié et exprimer les attitudes déterminées par ses conditions de sincérités. En dépit de ces liens logiques Searle défend que différemment des attitudes propositionnelles les actes illocutoires ne sont pas intrinsèquement intentionnels. Il y a des questions à poser: que dire de l’intention-en-action des agents? Quelle est sa forme spécifique d’intentionnalité? Pourquoi les actes illocutoires sont différents des autres actes de discours comme les actes d’énonciations que ne sont pas toujours intentionnels? Comment la signification est liée à l’intentionnalité et aux actes illocutoires? Notre principal but sera d’expliquer pourquoi les tokens des illocutions sont des actions intrinsèquement intentionnelles.
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Communication orale
Des actes de langage à la philosophie de l’esprit. Conscience et intentionnalité chez SearleDenis Fisette (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Le philosophe américain John Searle a défendu depuis plusieurs années une conception de l’esprit fondée sur une théorie de l’intentionnalité qu’il a élaborée à partir du début des années 1980 (Intentionality, 1983). Searle est un des rares philosophes, dans la philosophie contemporaine, qui proposent une théorie de l’intentionnalité qui rend compte aussi bien du caractère spécifique des états mentaux, que des actes de langage ou de l’action individuelle aussi bien que collective, par exemple. Cependant, dans ses ouvrages plus récents, Searle soutient qu’il existe une sous-classe d’états affectifs qui sont des états conscients mais non intentionnels, contrairement à d’autres sous-classes d’états affectifs tels que les émotions qui, tout comme les désirs, les croyances et les intentions, tombent sous la classe des états intentionnels. Tout indique que Searle va contre l’idée reçue suivant laquelle l’intentionnalité est non seulement un trait essentiel des états mentaux, mais qu’elle caractérise l’esprit et l’expérience dans son ensemble. Je m’intéresse à la question de savoir si le cas de cette classe d’états affectifs est de nature à établir qu’il existe des états mentaux qui ne sont pas intentionnels. Je me propose d’aborder cette question par le biais des objections que les défenseurs de l’intentionnalisme ont adressées spécifiquement à cette thèse de Searle.