487 - L'évaluation du fonctionnement familial aux fins de la recherche et de l'intervention auprès des jeunes en difficulté d'adaptation

Ouverture du colloque

• 09 h 00
  Mot de bienvenue
• 09 h 15
  Quelles dimensions doivent être considérées lors de l'évaluation d'une famille? Résultats d'une recension systématique des écrits
  Robert Pauzé (Université Laval)

Protocole évaluatif du fonctionnement familial : enjeux et utilité

• 10 h 15
  L'implantation et l'utilisation du protocole d'évaluation familiale en contexte de protection de l'enfance : résultats préliminaires d'une étude évaluative
  Catherine ARSENEAULT (Université Laval), Marie-Ève BÉDARD NADEAU, Doris Chateauneuf (Institut universitaire du centre jeunesse de Québec, CIUSSS- Capitale nationale)
• 10 h 40
  Pause
• 10 h 55
  Difficultés associées à l'évaluation du fonctionnement familial auprès de familles d'adolescentes présentant une anorexie mentale
  Johana Monthuy-Blanc (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Robert PAUZÉ (Université Laval), Isabelle Thibault (UdeS - Université de Sherbrooke)

  Introduction : Plusieurs experts dans le domaine de l'anorexie mentale rapportent que les familles de patients anorexiques présentent plusieurs difficultés (enchevêtrement, surprotection, rigidité, difficultés d'adaptation, faible expression des émotions, difficultés de communication). Objectif : Cette étude vise à décrire le fonctionnement (cohésion, flexibilité, communication, satisfaction, relation parent-enfant, détresse psychologique des parents) de familles d'adolescentes anorexiques selon différents points de vue (figure maternelle, figure paternelle, adolescent). Méthode : Plusieurs questionnaires (FACES IV, IDPESQ, SEFQ, IPPA) reconnus pour leurs qualités psychométriques ont été remplis par les patientes (n : 126) et leurs parents au moment de leur admission dans le programme de soins de différents Centres hospitaliers universitaires du Québec. Résultats : De façon générale, les résultats indiquent l'absence de difficultés familiales pour l'ensemble des variables mesurées et ce, peu importe le répondant. Discussion : Les données de cette étude indiquent que les familles d'adolescentes anorexiques ne présentent pas les difficultés habituellement rapportées par les cliniciens. Il est possible que ces résultats (basés sur des mesures auto-rapportées) soient influencés par la tendance de ces familles à accorder une grande importance à la réussite et à l'apparence.

• 11 h 20
  Caractéristiques familiales des adolescentes anorexiques : définition de profils familiaux spécifiques
  Christina Blier (Université Laval), Johana Monthuy-Blanc (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Robert PAUZÉ (Université Laval)

  Les programmes de thérapie familiale privilégiés dans le traitement de l'anorexie mentale chez les adolescents présentent des taux de succès dans 65% des cas (adolescentes ayant retrouvé un poids normal) (Steinhausen, 2002; Strober et al., 1997), chez lesquels 20 à 30% continuent de vivre des difficultés importantes aux plans psychologique et social (Steinhausen, 2002; Strober et al., 1997). Cette situation serait attribuable à une approche trop globale qui ne prend pas en compte l'hétérogénéité des profils cliniques de cette population (Meilleur, 2012). Cette communication orale présente les résultats d'un mémoire visant à identifier différents profils familiaux chez les adolescentes présentant une anorexie restrictive. Plus de 150 participants recrutés entre 2006 et 2016 suite à leur admission dans un programme de traitement spécialisé des troubles de la conduite alimentaire ont été interrogés à l'aide de questionnaires évaluant le fonctionnement familial. Les répondants sont l'adolescent présentant une anorexie mentale de type restrictif ainsi que ses parents. Les données ont par la suite été analysées afin de relever des sous-groupes spécifiques. En guise de conclusion, une discussion portant sur les besoins spécifiques des différents sous-groupes familiaux ainsi que sur les interventions à prioriser afin de maximiser le nombre de patientes qui atteindront un rétablissement complet de la maladie suivra la présentation des résultats.

• 11 h 45
  Discussion

Dîner

Fonctionnement familial et jeunes en difficulté de comportement : défis de l'évaluation en milieu scolaire et utilité de multiples répondants

• 13 h 00
  L'évaluation des variables familiales d'élèves présentant un trouble du comportement en milieu scolaire primaire : constats, défis et pistes de réflexion pour les psychoéducateurs
  Jean-Yves Bégin (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
• 13 h 25
  Corrélats familiaux associés aux troubles de comportements chez les enfants : utilisation de répondants multiples ou d'un répondant unique
  Michèle DÉRY (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie Lapalme (UdeS - Université de Sherbrooke), Luc TOUCHETTE (UdeS - Université de Sherbrooke)

  Dans les études portant sur l'identification des corrélats associés à la présence de trouble de comportement chez les enfants, les méthodes et les répondants utilisés pour évaluer les troubles varient largement, ce qui pourrait expliquer des divergences de résultats entre les études sur les corrélats associés. Dans un échantillon clinique de 270 enfants (40,7% de filles) âgés de 11 à 15 ans, la présente étude vise à 1) décrire la prévalence des troubles oppositionnels et des conduites selon qu'ils aient été évalués par le parent, l'enseignant, le jeune ou en combinant l'information des trois répondants; et 2) identifier, pour chacune des modalités d'évaluation, les corrélats familiaux associés aux troubles de comportements. Les résultats préliminaires montrent que la prévalence des troubles est plus élevée lorsqu'évaluée par le parent et encore davantage en combinant l'information des trois répondants. Quant aux corrélats familiaux associés, que l'on explique les scores de problème de comportement ou l'atteinte des seuils cliniques, les corrélats significatifs sont relativement similaires. Toutefois, d'une méthode d'évaluation à une autre, les corrélats qui s'avèrent significativement associés aux troubles de comportement varient. Il se peut que l'évaluation soit le reflet d'une perception d'un répondant dans un contexte donné, que les jeunes expriment différemment leurs comportements selon le contexte, que la façon de traiter les données camouffle l'existence de sous-groupes.

• 13 h 50
  Discussion
• 14 h 00
  Pause

L'évaluation familiale comme objet d'étude : méthodes et considérations

• 14 h 25
  Score dyadique : approches pour mesurer la correspondance entre les acteurs familiaux
  Iris BOURGAULT-BOUTHILLIER (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Tristan MILOT (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Michel Rousseau (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

  Le fait que plusieurs membres d'une même cellule familiale répondent aux mêmes tests est une particularité des données issues des protocoles d'évaluation. Cela permet de mettre en relation les perceptions de différents acteurs face aux problèmes vécus dans la famille. Le niveau de correspondance entre les perceptions des acteurs devient alors une nouvelle variable, un score dyadique représentant le degré de similitude dans la perception des divers acteurs, qui apporte des informations supplémentaires sur les relations intrafamiliales. Cette façon de traiter la correspondance se distingue d'une approche plus classique ou les scores de deux acteurs sont mis en relation produisant un indice de correspondance global pour toutes les dyades. Ainsi, le score dyadique vise à produire un score pour chaque dyade qui permet de distinguer les dyades selon leur niveau de similarité aux variables considérées. La présente communication vise à faire le point sur les différentes approches pour calculer le score dyadique. Ces approches sont divisées selon qu'elles constituent des mesures de similitudes ou de dissimilitudes. Le choix de l'approche à favoriser dépend de trois facteurs soit le niveau (la moyenne des scores des variables), la variabilité (variance des scores des variables) et la forme (le patron des différences entre les scores des acteurs). Les données du protocole PEM permettront d'illustrer la méthode pour déterminer l'approche ainsi que les utilisations possibles des scores dyadiques.

• 14 h 50
  Évaluation du fonctionnement familial : analyse des seuils cliniques du FACES-IV et du FAD à partir d'échantillons cliniques et populationnels québécois
  Julien Desautels (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie LAPALME (UdeS - Université de Sherbrooke), Luc TOUCHETTE (UdeS - Université de Sherbrooke)

  La sélection d'un instrument de mesure du fonctionnement familial repose entre autre sur la disponibilité de seuils cliniques permettant d'établir la présence ou la sévérité des difficultés présentées par les familles. Or, ces seuils cliniques sont souvent établis à partir de données recueillies auprès d'une population différente de celles étudiées par les chercheurs. Cette communication présente une analyse des seuils cliniques du Family Adaptability and Cohesion Scale (FACES IV, Olson, Gorall et Tiesel, 2006) et du Family Assessment Device (Epstein, Baldwin et Bishop, 1983) à partir de deux échantillons distincts de familles d'adolescents québécois provenant respectivement d'écoles secondaires et d'un programme d'intervention brève et intensive s'adressant aux familles en situation de crise.

• 15 h 15
  Présentation d'une méthodologie pour évaluer une démarche d'évaluation des familles
  Marie-Christine Légaré (CHUS - Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke), Robert PAUZÉ (Université Laval)
• 15 h 40
  Discussion

Conclusion 

• 16 h 00
  Discussion
• 16 h 30
  Mot de clôture