Prix Acfas Fondation Desjardins - Maîtrise
Simon Grenier-Michaud
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Un homme se présente à l’urgence d’un hôpital avec un malaise à la poitrine. Une artère de son cœur est obstruée. Lors d’un infarctus aigu du myocarde, le délai avant le traitement est un facteur déterminant pour la survie du patient. Seul un électrocardiogramme permet d’identifier les situations nécessitant une intervention d’urgence. C’est pourquoi cet examen doit être prescrit par un médecin, réalisé et interprété en moins de 10 minutes après l’arrivée du patient. Cet objectif n’est cependant pas atteint dans plus de la moitié des cas au Québec.
Le centre hospitalier hôte du projet de recherche est intervenu afin de remédier à cette situation. Un appareil d’électrocardiographie a été ajouté à l’urgence et un code particulier pour demander l’examen a été instauré. De plus, un nouveau processus permet maintenant à l’infirmière d’initier cet examen selon certains critères avant même la consultation auprès du médecin. Ce processus repose sur une «ordonnance collective» qui permet l’utilisation optimale du jugement et des compétences de l’infirmière afin d’initier des examens ou des traitements selon certains critères.
Dans cette optique, Simon Grenier-Michaud décrit l’évolution du délai entre l’arrivée du patient à l’urgence et l’électrocardiogramme en marge de ces modifications. Les différents facteurs au niveau du patient et du milieu en lien avec ces délais sont également décrits afin de guider la réflexion et la recherche de pistes de solutions ciblées.
Ce projet de maîtrise est ambitieux et innovateur. Bien que les «ordonnances collectives» fassent graduellement leur apparition depuis 2002, il s’agit de l’une des premières recherches québécoises sur le sujet. En effet, optimiser les processus et le pouvoir d’intervention des infirmières, par l’introduction d’ordonnances collectives dans des milieux comme l’urgence, présente un énorme potentiel pour l’amélioration de la qualité des soins de santé.
Le projet de Simon Grenier-Michaud s’inscrit dans la lignée de ses précédents travaux. Malgré qu’il soit en début de carrière, il a déjà démontré sa capacité à communiquer la science, que ce soit par des articles scientifiques, des conférences ou des cours donnés à l’université. Il assume même la présidence bénévole du Comité d’éducation de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Il est également titulaire d’une subvention du Fonds d’innovation pédagogique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour l’amélioration de l’enseignement des soins d’urgence.
Le centre hospitalier hôte du projet de recherche est intervenu afin de remédier à cette situation. Un appareil d’électrocardiographie a été ajouté à l’urgence et un code particulier pour demander l’examen a été instauré. De plus, un nouveau processus permet maintenant à l’infirmière d’initier cet examen selon certains critères avant même la consultation auprès du médecin. Ce processus repose sur une «ordonnance collective» qui permet l’utilisation optimale du jugement et des compétences de l’infirmière afin d’initier des examens ou des traitements selon certains critères.
Dans cette optique, Simon Grenier-Michaud décrit l’évolution du délai entre l’arrivée du patient à l’urgence et l’électrocardiogramme en marge de ces modifications. Les différents facteurs au niveau du patient et du milieu en lien avec ces délais sont également décrits afin de guider la réflexion et la recherche de pistes de solutions ciblées.
Ce projet de maîtrise est ambitieux et innovateur. Bien que les «ordonnances collectives» fassent graduellement leur apparition depuis 2002, il s’agit de l’une des premières recherches québécoises sur le sujet. En effet, optimiser les processus et le pouvoir d’intervention des infirmières, par l’introduction d’ordonnances collectives dans des milieux comme l’urgence, présente un énorme potentiel pour l’amélioration de la qualité des soins de santé.
Le projet de Simon Grenier-Michaud s’inscrit dans la lignée de ses précédents travaux. Malgré qu’il soit en début de carrière, il a déjà démontré sa capacité à communiquer la science, que ce soit par des articles scientifiques, des conférences ou des cours donnés à l’université. Il assume même la présidence bénévole du Comité d’éducation de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Il est également titulaire d’une subvention du Fonds d’innovation pédagogique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour l’amélioration de l’enseignement des soins d’urgence.