Sciences de l'environnement
Christian Messier
UQAM - Université du Québec à Montréal
L’auteur de L’écologie en ville cumule avec compétence des savoirs en écologie végétale, une pratique en gestion de la forêt et des talents de vulgarisateur. Doté d’une vision globale, doublée d’une approche très pragmatique, il est notamment l’instigateur d’une approche écosystémique d’aménagement de la forêt boréale. Celle-ci a permis de rallier tant les gouvernements, les compagnies forestières, les groupes autochtones que les groupes environnementaux.
Ecologiste forestier, Christian Messier a jeté des ponts entre le monde de la recherche et celui de l’industrie forestière qui sont aujourd’hui très fréquentés. Il a été l’un des premiers chercheurs à tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité d’instaurer un aménagement forestier durable.
Arrivé à l’UQAM en 1991, le lauréat devient en 1995 directeur du Groupe de recherche en écologie forestière. En 2006, il participe à la création du Centre d’étude de la Forêt, un centre interuniversitaire de recherche rassemblant 49 chercheurs qu’il dirigera jusqu’en juin 2010. Chercheur ouvert et polyvalent, il est aussi l’initiateur du Réseau ligniculture Québec, un regroupement de recherche et développement en ligniculture en activité depuis 2001 qui réunit les chercheurs universitaires, les gouvernements, les industriels et le secteur privé en foresterie.
Sa recherche concerne l’étude des facteurs écologiques et sylvicoles qui influencent la dynamique des écosystèmes forestiers tempérés et boréaux. Il s’intéresse, par exemple, à l’étude des relations entre couvert et sous-couvert forestier, à l’utilisation de modèles de simulation pour prédire les facteurs affectant les écosystèmes forestiers et à la prise en compte du développement durable dans la gestion des territoires forestiers. Il est notamment l’instigateur d’un projet pilote en aménagement forestier durable, appelé Triade. Cette approche écosystémique consiste à diviser un territoire en trois zones : une zone de conservation, une zone à prélèvement limité et une zone de foresterie intensive. Ce projet fédérateur, mené en collaboration entre les gouvernements, les compagnies forestières, les groupes autochtones et les protecteurs de l’environnement prend en compte les enjeux écologique, logistique et socioéconomique. Il a été testé sur une forêt d’un million d’hectares en 2005. Depuis, ce principe de zonage forestier fait partie intégrante du nouveau régime forestier annoncé en 2009 par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Alliant des compétences en écologie végétale et en gestion de la forêt, son programme de recherche est innovant, original et multidisciplinaire. Il apporte ainsi une perspective systémique aux problèmes inhérents à la sylviculture et à la gestion des forêts boréales. Dans cette optique, il considère la régénération forestière en intégrant les différentes échelles spatio-temporelles, depuis les caractéristiques écophysiologiques de chaque arbre jusqu’à la dynamique de forêts entières. L’objectif étant, entre autres, de minimiser les impacts négatifs de la production intensive de bois sur la biodiversité.
Le chercheur prend aussi plaisir à vulgariser le résultat de ses recherches lors de rencontres publiques. Son livre intitulé « Towards Sustainable Management of the Boreal Forest : Emulating nature, minimizing impacts and supporting communities » (2003) synthétise les plus récents résultats de recherche sur l’approche écosystémique et l’aménagement durable des forêts. De plus, il a dirigé un ouvrage collectif « L’écologie en ville : 25 leçons d’écologie de terrain » (2006). Son dernier livre « A critique of sylviculture : managing for complexity » (2009) s’intéresse quant à lui à une approche d’aménagement forestier pour faire face aux changements climatiques. Chercheur engagé et soucieux de discerner une dimension pratique dans ses thèmes de recherche, il contribue à la fois à la science et à la société. Son expertise et son savoir-faire sont d’ailleurs reconnus dans le monde entier.
Ecologiste forestier, Christian Messier a jeté des ponts entre le monde de la recherche et celui de l’industrie forestière qui sont aujourd’hui très fréquentés. Il a été l’un des premiers chercheurs à tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité d’instaurer un aménagement forestier durable.
Arrivé à l’UQAM en 1991, le lauréat devient en 1995 directeur du Groupe de recherche en écologie forestière. En 2006, il participe à la création du Centre d’étude de la Forêt, un centre interuniversitaire de recherche rassemblant 49 chercheurs qu’il dirigera jusqu’en juin 2010. Chercheur ouvert et polyvalent, il est aussi l’initiateur du Réseau ligniculture Québec, un regroupement de recherche et développement en ligniculture en activité depuis 2001 qui réunit les chercheurs universitaires, les gouvernements, les industriels et le secteur privé en foresterie.
Sa recherche concerne l’étude des facteurs écologiques et sylvicoles qui influencent la dynamique des écosystèmes forestiers tempérés et boréaux. Il s’intéresse, par exemple, à l’étude des relations entre couvert et sous-couvert forestier, à l’utilisation de modèles de simulation pour prédire les facteurs affectant les écosystèmes forestiers et à la prise en compte du développement durable dans la gestion des territoires forestiers. Il est notamment l’instigateur d’un projet pilote en aménagement forestier durable, appelé Triade. Cette approche écosystémique consiste à diviser un territoire en trois zones : une zone de conservation, une zone à prélèvement limité et une zone de foresterie intensive. Ce projet fédérateur, mené en collaboration entre les gouvernements, les compagnies forestières, les groupes autochtones et les protecteurs de l’environnement prend en compte les enjeux écologique, logistique et socioéconomique. Il a été testé sur une forêt d’un million d’hectares en 2005. Depuis, ce principe de zonage forestier fait partie intégrante du nouveau régime forestier annoncé en 2009 par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Alliant des compétences en écologie végétale et en gestion de la forêt, son programme de recherche est innovant, original et multidisciplinaire. Il apporte ainsi une perspective systémique aux problèmes inhérents à la sylviculture et à la gestion des forêts boréales. Dans cette optique, il considère la régénération forestière en intégrant les différentes échelles spatio-temporelles, depuis les caractéristiques écophysiologiques de chaque arbre jusqu’à la dynamique de forêts entières. L’objectif étant, entre autres, de minimiser les impacts négatifs de la production intensive de bois sur la biodiversité.
Le chercheur prend aussi plaisir à vulgariser le résultat de ses recherches lors de rencontres publiques. Son livre intitulé « Towards Sustainable Management of the Boreal Forest : Emulating nature, minimizing impacts and supporting communities » (2003) synthétise les plus récents résultats de recherche sur l’approche écosystémique et l’aménagement durable des forêts. De plus, il a dirigé un ouvrage collectif « L’écologie en ville : 25 leçons d’écologie de terrain » (2006). Son dernier livre « A critique of sylviculture : managing for complexity » (2009) s’intéresse quant à lui à une approche d’aménagement forestier pour faire face aux changements climatiques. Chercheur engagé et soucieux de discerner une dimension pratique dans ses thèmes de recherche, il contribue à la fois à la science et à la société. Son expertise et son savoir-faire sont d’ailleurs reconnus dans le monde entier.