Sciences biologiques et sciences de la santé
René Roy
UQAM - Université du Québec à Montréal
Le lauréat est une référence mondiale en immunochimie. Les découvertes de ce chimiste du système immunitaire sont à l‘origine d’importantes applications thérapeutiques, dont la production des premiers vaccins synthétiques antibactériens. Ces derniers constituent un espoir, en particulier pour les populations des pays en voie de développement.
Sa découverte la plus impressionnante est issue directement des travaux qu’il a menée depuis le début de sa carrière. En effet, il a mis au point des structures arborescentes d’hydrates de carbone, appelées glycodendrimères présentant de nombreuses extrémités constituées de molécules de glucide. Leur nombre élevé est à l’origine d’une affinité accrue avec des cibles biologiques, telles que les cellules du système immunitaire par exemple. Ainsi, les molécules synthétisées imitent la surface des bactéries que l’on veut combattre et entrainent la production d’anticorps. Il en résulte une réponse du système immunitaire permettant de lutter contre les infections bactériennes en jeu.
De ces résultats découlent diverses applications médicales, en particulier le développement, en collaboration avec le Professeur Vicente Verez Bencomo de l’Université de La Havane à Cuba, d’un vaccin synthétique contre la pneumonie et la méningite causées par la bactérie Haemophilus influenza de type b. Ces infections tuent chaque année plus de 500 000 enfants dans les pays en voie de développement. Des vaccins « biologiques » classiques, conçus à partir de bactéries inactivées, existent déjà, mais leurs prix trop élevés les rendent inaccessibles à l’ensemble de ces populations. Aujourd’hui, à Cuba, le vaccin synthétique a permis d’éradiquer cette maladie. Il est à noter qu’il s’agit du premier vaccin synthétique au monde, c’est-à-dire synthétisé par voie chimique en laboratoire. Ainsi, cette technique permet d’en augmenter la fiabilité (élimination du risque de contamination bactérienne) et d’en réduire le coût. Au-delà de l’envergure de cette découverte, cette histoire témoigne de l’engagement humanitaire du chercheur auprès des pays pauvres.
Auteur de nombreuses publications, il a été a l’origine de plusieurs brevets, parmi lesquels celui ayant généré le plus de revenus au Conseil National de Recherche du Canada, toutes disciplines confondues. Il concerne un vaccin synthétique luttant contre la méningite Neisseria meningitidis, groupe C, qui a été mis sur le marché en 2000 au Canada, en Amérique du Nord et en Europe.A deux reprises, en 2005 et 2008, René Roy a également figuré dans le classement des « 10 découvertes de l’année » édité par le magazine Québec Science.
En qualité d’enseignant et de directeur de laboratoire, ce sont plus de 71 étudiants-chercheurs qui ont pu bénéficier de son encadrement. Il a su leur transmettre sa rigueur, sa ténacité et sa passion pour en faire des chercheurs autonomes et de qualité, recherchés aussi bien dans le domaine académique qu’industriel.
Aujourd’hui, les équipes du Professeur René Roy poursuivent leurs travaux sur les applications potentielles des vaccins synthétiques, notamment dans le domaine de la fibrose kystique (mucoviscidose) et contre le cancer du sein. Sont à l’étude également des molécules inhibitrices luttant contre le rejet lors de xénotransplantation (transplantation d’organe entre deux espèces différentes) de foie de porc chez l’homme. René Roy continue ainsi de mettre son savoir et sa passion au service de la santé des populations.
Sa découverte la plus impressionnante est issue directement des travaux qu’il a menée depuis le début de sa carrière. En effet, il a mis au point des structures arborescentes d’hydrates de carbone, appelées glycodendrimères présentant de nombreuses extrémités constituées de molécules de glucide. Leur nombre élevé est à l’origine d’une affinité accrue avec des cibles biologiques, telles que les cellules du système immunitaire par exemple. Ainsi, les molécules synthétisées imitent la surface des bactéries que l’on veut combattre et entrainent la production d’anticorps. Il en résulte une réponse du système immunitaire permettant de lutter contre les infections bactériennes en jeu.
De ces résultats découlent diverses applications médicales, en particulier le développement, en collaboration avec le Professeur Vicente Verez Bencomo de l’Université de La Havane à Cuba, d’un vaccin synthétique contre la pneumonie et la méningite causées par la bactérie Haemophilus influenza de type b. Ces infections tuent chaque année plus de 500 000 enfants dans les pays en voie de développement. Des vaccins « biologiques » classiques, conçus à partir de bactéries inactivées, existent déjà, mais leurs prix trop élevés les rendent inaccessibles à l’ensemble de ces populations. Aujourd’hui, à Cuba, le vaccin synthétique a permis d’éradiquer cette maladie. Il est à noter qu’il s’agit du premier vaccin synthétique au monde, c’est-à-dire synthétisé par voie chimique en laboratoire. Ainsi, cette technique permet d’en augmenter la fiabilité (élimination du risque de contamination bactérienne) et d’en réduire le coût. Au-delà de l’envergure de cette découverte, cette histoire témoigne de l’engagement humanitaire du chercheur auprès des pays pauvres.
Auteur de nombreuses publications, il a été a l’origine de plusieurs brevets, parmi lesquels celui ayant généré le plus de revenus au Conseil National de Recherche du Canada, toutes disciplines confondues. Il concerne un vaccin synthétique luttant contre la méningite Neisseria meningitidis, groupe C, qui a été mis sur le marché en 2000 au Canada, en Amérique du Nord et en Europe.A deux reprises, en 2005 et 2008, René Roy a également figuré dans le classement des « 10 découvertes de l’année » édité par le magazine Québec Science.
En qualité d’enseignant et de directeur de laboratoire, ce sont plus de 71 étudiants-chercheurs qui ont pu bénéficier de son encadrement. Il a su leur transmettre sa rigueur, sa ténacité et sa passion pour en faire des chercheurs autonomes et de qualité, recherchés aussi bien dans le domaine académique qu’industriel.
Aujourd’hui, les équipes du Professeur René Roy poursuivent leurs travaux sur les applications potentielles des vaccins synthétiques, notamment dans le domaine de la fibrose kystique (mucoviscidose) et contre le cancer du sein. Sont à l’étude également des molécules inhibitrices luttant contre le rejet lors de xénotransplantation (transplantation d’organe entre deux espèces différentes) de foie de porc chez l’homme. René Roy continue ainsi de mettre son savoir et sa passion au service de la santé des populations.