Sciences de l'environnement
Jean-Guy Vaillancourt
UdeM - Université de Montréal
Ce sociologue explore depuis plus de 30 ans les grandes questions environnementales, des changements climatiques aux énergies renouvelables. Le présent honneur lui est particulièrement destiné, puisqu’avec Michel Jurdant lui-même, écologiste de la première heure, il a rassemblé les forces de la recherche pour s’attaquer aux problèmes écologiques, et ce, dès les années soixante-dix. Pionnier de l’écosociologie, terme qu’il a lui-même introduit en 1982, il a aussi encouragé l’engagement multidisciplinaire des chercheurs en sciences sociales et en sciences naturelles ainsi que la solidarité internationale, interuniversitaire et intergénérationnelle.
Originaire du Nord-Ontario, il a fait son cours classique au Collège dirigé par les Jésuites à Sudbury. Il a obtenu son premier baccalauréat à l’Université de Sudbury en 1957.
Après des études de philosophie à Montréal, Jean-Guy Vaillancourt s’oriente vers la sociologie, domaine dans lequel il réalise une thèse sur le pouvoir du Vatican, publiée aux presses de l’Université de Californie, où il a fait ses études de doctorat sous la direction de Charles Y. Glock. Engagé à l’Université de Montréal en 1969, il y enseigne d’abord la théorie sociologique, la sociologie des organisations et la sociologie des religions.
Très tôt dans sa carrière, le sociologue oriente ses recherches et son enseignement vers le domaine de l’écologie humaine et sociale et la sociologie de l’environnement. Il centre d’abord son attention sur l’étude du mouvement vert et sur les questions d’énergie, deux domaines dans lesquels il demeure encore aujourd’hui un des principaux experts québécois.
Au fil des ans, Jean-Guy Vaillancourt a aussi créé des outils très utiles comme ses modèles et ses typologies du mouvement vert qui permettent de bien comprendre l’évolution de la problématique environnementale au Québec et dans le monde. Il enseigne la sociologie de l’environnement à l’UQAC, à l’Université Laval, à l’UQAM et à l’Université Bishop, où il a fait œuvre de pionnier, comme professeur invité.
Dans les années 1980, il collabore avec Michel Jurdant pour encourager l’essor de l’interdisciplinarité et de l’engagement des chercheurs dans les questions de paix et surtout d’environnement qui deviennent de plus en plus pressantes. Parallèlement, il mène des recherches sur le lien entre écologie, paix et désarmement. S’intéressant de près au développement durable et au protocole de Kyoto, Jean-Guy Vaillancourt participe activement aux Sommets de la Terre en 1992 et 2002.
Sa réputation s’étend sur la scène internationale, tant au Canada anglais, aux États-Unis que dans plusieurs autres pays d’Europe, d’Amérique Latine et d’Asie. Ses écrits en français et anglais sont traduits dans diverses langues, dont le portugais, l’italien et le vietnamien. Les médias font souvent appel à lui pour commenter entre autres des questions d’actualité environnementale. Il est professeur invité au Brésil (Belo Horizonte) et au Vietnam (Hanoï). De plus, il a publié et coédité 35 livres ou numéraux spéciaux de revues et des centaines de chapitres et d’articles, dont presque la moitié sur l’environnement.
Jean-Guy Vaillancourt est en retraite de l’enseignement depuis 2007, mais poursuit ses travaux de recherches et joue son rôle de conseiller discret et efficace auprès de nombreux leaders écologistes, syndicaux, politiques et scientifiques. On apprécie sa grande érudition, son jugement solide, la clarté et la pondération de ses propos. Chercheur chevronné, auteur prolifique, enseignant et conférencier émérite, son intégrité reste intacte dans sa vie personnelle puisqu’il a construit sa propre maison écologique à Dunham dans un petit village des Cantons de l’Est, au début des années 1970, et il y est élu échevin de 1976 à 1980.
Au lendemain de sa retraite, il a été président du conseil d’administration du Groupement forestier du Haut-Yamaska, qui regroupe près de mille propriétaires forestiers et qui emploie une dizaine de forestiers diplômés. Cet écosociologue est à la retraite, mais il continue de travailler, de publier et de militer, surtout sur les questions d’environnement et de paix, comme ce fut le cas pour Michel Jurdant.
Originaire du Nord-Ontario, il a fait son cours classique au Collège dirigé par les Jésuites à Sudbury. Il a obtenu son premier baccalauréat à l’Université de Sudbury en 1957.
Après des études de philosophie à Montréal, Jean-Guy Vaillancourt s’oriente vers la sociologie, domaine dans lequel il réalise une thèse sur le pouvoir du Vatican, publiée aux presses de l’Université de Californie, où il a fait ses études de doctorat sous la direction de Charles Y. Glock. Engagé à l’Université de Montréal en 1969, il y enseigne d’abord la théorie sociologique, la sociologie des organisations et la sociologie des religions.
Très tôt dans sa carrière, le sociologue oriente ses recherches et son enseignement vers le domaine de l’écologie humaine et sociale et la sociologie de l’environnement. Il centre d’abord son attention sur l’étude du mouvement vert et sur les questions d’énergie, deux domaines dans lesquels il demeure encore aujourd’hui un des principaux experts québécois.
Au fil des ans, Jean-Guy Vaillancourt a aussi créé des outils très utiles comme ses modèles et ses typologies du mouvement vert qui permettent de bien comprendre l’évolution de la problématique environnementale au Québec et dans le monde. Il enseigne la sociologie de l’environnement à l’UQAC, à l’Université Laval, à l’UQAM et à l’Université Bishop, où il a fait œuvre de pionnier, comme professeur invité.
Dans les années 1980, il collabore avec Michel Jurdant pour encourager l’essor de l’interdisciplinarité et de l’engagement des chercheurs dans les questions de paix et surtout d’environnement qui deviennent de plus en plus pressantes. Parallèlement, il mène des recherches sur le lien entre écologie, paix et désarmement. S’intéressant de près au développement durable et au protocole de Kyoto, Jean-Guy Vaillancourt participe activement aux Sommets de la Terre en 1992 et 2002.
Sa réputation s’étend sur la scène internationale, tant au Canada anglais, aux États-Unis que dans plusieurs autres pays d’Europe, d’Amérique Latine et d’Asie. Ses écrits en français et anglais sont traduits dans diverses langues, dont le portugais, l’italien et le vietnamien. Les médias font souvent appel à lui pour commenter entre autres des questions d’actualité environnementale. Il est professeur invité au Brésil (Belo Horizonte) et au Vietnam (Hanoï). De plus, il a publié et coédité 35 livres ou numéraux spéciaux de revues et des centaines de chapitres et d’articles, dont presque la moitié sur l’environnement.
Jean-Guy Vaillancourt est en retraite de l’enseignement depuis 2007, mais poursuit ses travaux de recherches et joue son rôle de conseiller discret et efficace auprès de nombreux leaders écologistes, syndicaux, politiques et scientifiques. On apprécie sa grande érudition, son jugement solide, la clarté et la pondération de ses propos. Chercheur chevronné, auteur prolifique, enseignant et conférencier émérite, son intégrité reste intacte dans sa vie personnelle puisqu’il a construit sa propre maison écologique à Dunham dans un petit village des Cantons de l’Est, au début des années 1970, et il y est élu échevin de 1976 à 1980.
Au lendemain de sa retraite, il a été président du conseil d’administration du Groupement forestier du Haut-Yamaska, qui regroupe près de mille propriétaires forestiers et qui emploie une dizaine de forestiers diplômés. Cet écosociologue est à la retraite, mais il continue de travailler, de publier et de militer, surtout sur les questions d’environnement et de paix, comme ce fut le cas pour Michel Jurdant.