Un pont d’or entre macro et microscopie
En collaboration avec : Paul Blondé École Polytechnique de Montréal
La microscopie électronique permet d’atteindre des grossissements qui vont bien au-delà de la microscopie optique. Mais cette technique repose, le plus souvent, sur l’émission d’électrons de haute énergie. Ce qui détruit les tissus biologiques. Par contre, recouverts d’une mince couche d’or, ils résistent à cet examen attentif. Sur ce montage, l’image centrale résulte de la macrophotographie d’une mouche, en lumière naturelle. À droite, selon la même technique, nouveau portrait de la mouche, mais, cette fois, recouverte d’atomes d’or. Enfin, à gauche, désormais parée de cette armure dorée, on a pu réaliser, par microscopie électronique, une image incroyablement détaillée de notre précieuse mouche.
Spécimen préparé par pulvérisation cathodique d’or dans un évaporateur sous vide | Épaisseur de la couche d’or : environ 10 nanomètres.