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L’Acfas est très fière de la 91e édition de son congrès annuel, organisé avec la précieuse collaboration de l’Université d’Ottawa. Du 13 au 17 mai 2024, plus de 6000 congressistes issus d’une trentaine de pays se sont rassemblés, à Ottawa ou en ligne, pour découvrir et partager leurs plus récents résultats de recherche. Avec 224 colloques, 405 communications libres et une vingtaine d’activités tous publics, le 91e Congrès de l’Acfas continue de s’affirmer comme un rendez-vous incontournable pour la communauté de recherche francophone, faisant rayonner les savoirs en français dans toutes les sphères de la société.  

Faire fleurir les savoirs en français, dans toute leur pluralité 

Placée sous la thématique de choix « Mobiliser les savoirs en français », cette édition a marqué le grand retour du congrès de l’Acfas à Ottawa, après plus d’une décennie. Au total, pendant une semaine, 3473 communications scientifiques ont été présentées, par plus de 3000 intervenant·es différents, et ce dans tous les champs de la connaissance. Mis en œuvre pour la première fois lors du congrès du 100e anniversaire de l’Acfas, en 2023, le format hybride de la programmation scientifique a à nouveau fait ses preuves, permettant à des milliers de congressistes de participer au congrès à travers les quatre coins de la francophonie. En outre, le congrès a été marqué par une forte représentation de la communauté de recherche de la francophonie canadienne, dont la présence et le dynamisme ont été soulignés lors d’une activité spéciale organisée par l’Université d’Ottawa et l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).  

En marge de la programmation scientifique, une dizaine d’activités spéciales a également permis de réfléchir aux enjeux de notre temps. Mentionnons à ce titre la conférence sur la psychiatrie légale avec la présidente d’honneur du congrès, l’honorable Michelle O’Bonsawin, la table ronde sur les parcours et réalités des femmes scientifiques francophones, ou encore l’activité dédiée au rôle essentiel que jouent les revues savantes francophones. Venus en grand nombre, chercheuses et chercheurs ont pu aussi repenser l’excellence en recherche au Canada avec les trois conseils subventionnaires fédéraux, ou encore, ont eu l’occasion de tracer et d’explorer les contours de la diplomatie scientifique dans l’espace francophone.  

Les sciences au cœur de la ville d’Ottawa 

Dès le 11 mai, c’est toute la ville d’Ottawa qui a vibré au rythme de la programmation Science-moi!, à commencer par l’activité originale et participative à l’École secondaire publique de la Salle sur les bienfaits de la musique sur la santé. Au Parc Major’s Hill, sur le pont Alexandra ou au milieu des tulipes, chercheuses et chercheurs ont semé et fait fleurir leur science, au grand plaisir des Ottavien·nes venus par centaine pour échanger, partager leurs savoirs et s’ouvrir à la découverte. Le mercredi soir, lors de la finale nationale de Ma thèse en 180 secondes, 21 doctorant·es provenant d’autant d’universités à travers le Canada ont vulgarisé leur sujet de recherche sur scène, en seulement 3 minutes. Grand gagnant de la finale, Paco Alvarez, étudiant à Polytechnique Montréal, a su convaincre le jury et s’envolera en novembre prochain à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour représenter le Canada à la finale internationale organisée par l’Agence universitaire de la Francophonie. Pour plus de 2000 élèves du Québec et d’ailleurs, la semaine s’est terminée aux côtés de la microbiologiste Chloé Savard (alias Tardibabe) et de son microscope lors d’une activité virtuelle interactive dédiée aux tardigrades et autres curieux organismes.   

Les recherches présentées par les congressistes ont rayonné dans l’espace médiatique, avec plus de 300 retombées média et plus de 60 accréditations. Le cahier spécial du Devoir consacré au congrès a su donner un avant-goût des colloques au programme. L’équipe des Années lumière a pris racine sur le campus, s’installant au pied d’un des plus grands murs végétaux d’Amérique du Nord, pour une émission spéciale de deux heures consacrée au congrès (diffusion le 19 mai 2024). Et pour la toute première fois, Fred Savard a enregistré devant un public allumé un épisode de son balado entouré d’invité·es qui œuvrent ou scrutent l’interface entre science et politique.   

Vers le 92e Congrès  

Du 5 au 9 mai 2025, l’École de technologie supérieure (ÉTS), en collaboration avec l’Université Concordia, accueillera le 92e Congrès de l’Acfas sur le thème "La recherche au cœur des solutions technologiques et sociales". Ce sera une première pour l’ÉTS, université francophone spécialisée en génie et en technologie. Les préparatifs sont déjà en cours pour mettre en place le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. L’appel de propositions du congrès sera lancé le 12 août 2024.  

Premier coup d’œil sur le 92e Congrès de l’Acfas


À propos de l’Acfas
Depuis 100 ans, l’Acfas est au cœur de la grande aventure scientifique francophone au Québec et au Canada. Résolument tournée vers l'avenir, elle est un puissant vecteur de démocratisation et de communication scientifiques. Elle valorise les chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines, ainsi que l'excellence en recherche.

Source : Acfas

Contact : 
Zoé Barry 
Directrice des communications et des partenariats
Acfas 
514 849-0045, poste 225
zoe.barry@acfas.ca