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Paco Alvarez
Premier prix

Paco Alvarez

Polytechnique Montréal

Développement d’outils de conception pour les joints bout à bout obtenus par friction malaxage à double épaulement à destination des platelages de pont en aluminium

 

  • Votre profil en bref...  

Je suis actuellement étudiant en première année de doctorat en génie mécanique à Polytechnique Montréal sous la supervision de Myriam Brochu.  J’ai suivi un parcours assez classique en génie en réalisant un baccalauréat à l’Institut supérieur de mécanique de Paris, puis une maîtrise professionnelle à Polytechnique Montréal.  Je me suis petit à petit spécialisé dans l’étude de l’endommagement des matériaux métalliques, jusqu’à finalement entreprendre un doctorat sur ce sujet.  En dehors du laboratoire, je suis membre d’une association étudiante de photographie.  

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Mes parents m’écoutent souvent parler de mon projet de recherche en me comprenant plus ou moins selon la quantité de jargon ! Le plus gros défi est de choisir les bons mots sans dénaturer leur sens. Il est difficile aussi d’expliquer quel est mon quotidien en tant qu’étudiant en recherche, beaucoup de gens m’imaginent avec un casque et une torche de soudeur quand je leur énonce mon sujet de thèse.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

J’essaie d’aborder la recherche comme un emploi classique 9-5, même si ce n’est pas facile tous les jours. Ce n’est pas particulièrement un rêve, mais j’aime la liberté de travailler sur un sujet qui m’intéresse, et surtout, on nous laisse le droit d’explorer des voies sans forcément avoir un objectif de rentabilité. Et puis, comme tout chercheur, j’espère qu’un jour mes travaux ou leurs suites permettront d’améliorer un peu le monde…

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Au quotidien, mes tâches sont vraiment variées selon les périodes. Cela oscille entre de la lecture d’articles, la mise en place de simulations numériques, la préparation et la caractérisation d’échantillons. Les expériences les plus enrichissantes sont les moments de partage lors de conférences avec d’autres étudiants et chercheurs dans notre domaine. C’est dans ces instants qu’on se sent un peu moins seul face à son travail.  

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

La recherche mérite qu’on organise plus d’initiatives pour la rendre accessible au grand public. Je me suis plus ou moins par hasard inscrit à MT180 en pensant que ce serait une bonne expérience pour acquérir des outils permettant d’améliorer mes capacités de vulgarisation.