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Linda Amayele Sanka
Finaliste

Linda Amayele Sanka

Université Laval

Persistance des virus d’origine alimentaire sur des surfaces et des aliments après aérosolisation

  • Votre profil en bref...

Ayant toujours eu un fort attrait pour les sciences de la vie, j’ai commencé mon parcours universitaire avec un diplôme supérieur de technologie (DST) en biologie appliquée dans mon pays d’origine, le Sénégal. À l’issue de cette première formation, je me suis découvert une passion pour la microbiologie. J’ai donc entamé une licence générale en biochimie biologie moléculaire et microbiologie (2B2M) ainsi qu’un master en diagnostic microbiologique à l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Toujours très motivée et en quête de nouveaux défis, j’ai décidé de poursuivre mes études au Canada et de m’engager dans une thèse novatrice. Ma recherche porte sur l’étude de la persistance des virus d’origine alimentaire sur des surfaces et des aliments après qu’ils aient été mis en suspension dans l’air.  À travers mes travaux, je me sens pleinement engagée et actrice dans la recherche en microbiologie alimentaire.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui, il m’arrive très souvent de parler aux membres de ma famille de mon projet de recherche. Mon gros défi est de ne pas les effrayer en créant des psychoses par rapport aux virus d’origine alimentaire… Les réactions les plus amusantes sont celles où mes proches me font des remarques par rapport à la cuisson ou à la conservation de certains aliments.  

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

C’est une passion qui a grandi tout au long de mon parcours. En effet, mon choix de recherche s’est dessiné au fur et à mesure que j’ai acquis de l’expérience dans mon cursus universitaire. C’est en suivant des cours de microbiologie que j’ai pu exactement déterminer le domaine dans lequel je voulais travailler. Et c’est cela qui a guidé tous mes choix depuis lors.  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Dans mon quotidien, la planification et la réalisation d’expériences au laboratoire occupent la majorité de mon temps. En parallèle, j’analyse mes données et je fais de la veille scientifique. Mon expérience la plus enrichissante a été ma première participation à un congrès international : j’ai eu l’occasion de présenter une affiche et de découvrir le travail de collègues.  

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

C’est une belle occasion de me prêter aux exercices de vulgarisation et de résumé. De plus, cela permet de faire connaître mes travaux et de développer mes compétences en matière de communication.