Élise Lhoste
Diversité et fonction des communautés microbiennes dans deux mines abandonnées et inondées du Québec
- Votre profil en bref...
Après mon baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire, j’ai poursuivi une maîtrise en toxicologie et écotoxicologie à l’Université du Mans en France. Puis, je suis venue à Montréal en 2021 pour commencer mon projet de thèse à l’UQAM. Mon travail porte sur la caractérisation des communautés microbiennes présentes dans des mines abandonnées et inondées au Québec, afin d’identifier et de comprendre leurs rôles dans ces environnements artificiels particuliers. Un projet très enrichissant, qui implique de nombreuses collaborations. Au fil de mon parcours, j’ai également été amenée à discuter de mes connaissances et de mes recherches avec le grand public à travers des médias ou des ateliers scientifiques.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Oui, évidemment ! Le plus gros défi est de s’affranchir du jargon scientifique, mais aussi de donner une vision d’ensemble. Lorsqu’on travaille avec des microorganismes, on ne peut malheureusement pas les voir… et c’est donc parfois difficile à expliquer et à faire comprendre.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Aussi loin que je me souvienne, les sciences m’ont toujours intéressée. Venant d’un milieu rural, j’ai eu très vite un intérêt pour le monde vivant et encore plus pour le monde invisible qui nous entoure. Étant une personne curieuse, qui aime apprendre de nouvelles choses et résoudre des problèmes, j’ai été naturellement amenée au doctorat.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Aucun jour ne se ressemble. Je jongle entre des sorties terrain, des manipulations en laboratoire, de l’analyse bio-informatique de données, de la lecture bibliographique et de la rédaction. Je suis également auxiliaire d’enseignement de laboratoire, une expérience enrichissante qui me permet d’échanger avec les futures générations de scientifiques.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
C’est une belle occasion de présenter mon projet au grand public, mais aussi à mon entourage… pour qui c’est parfois encore flou. Un moyen aussi de sortir de ma zone de confort, de me recentrer et d’éclairer une autre facette de mon projet. C’est un bon défi à relever !