Edwige Kra
Le développement de la pensée critique des élèves de l'élémentaire issus de la première génération d'immigrant·es africain·es : point de vue des enseignant·es de l'Ontario
- Votre profil en bref...
Je suis titulaire d'un master en sociologie, j'ai également obtenu un baccalauréat en éducation. Cette seconde formation m'a permis d'approfondir mes connaissances sur les théories de l'apprentissage et les pratiques pédagogiques. Je suis présentement engagée dans des études de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité. Ce parcours me permet d'explorer de manière approfondie les intersections entre divers domaines de connaissances, en intégrant des perspectives multiples pour aborder les défis contemporains de manière holistique. Ma passion pour l'éducation guide mes recherches et mes actions. Je suis très enthousiaste à l'idée de contribuer à des projets qui visent à transformer les pratiques éducatives et à repenser les paradigmes existants. Mon objectif est de mettre mes compétences en sociologie, en éducation et en recherche interdisciplinaire au service d'une vision inclusive et innovante de l'éducation.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
J’aime partager mon vécu avec mon entourage. De ce fait, il m’est plusieurs fois arrivé de vulgariser ma thèse auprès de ma famille. Le plus grand défi, selon moi, réside dans la nécessité de simplifier des concepts complexes sans qu’ils perdent leur essence. Parfois, cela suscite des questions inhabituelles, mais ces moments représentent de bonnes occasions d’échanges, de discussions enrichissantes à travers lesquelles je peux partager ma passion pour mon sujet et améliorer la compréhension par ma famille.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
La recherche représente le mariage entre ma passion et mes ambitions. Ayant grandi dans un environnement où l'éducation était valorisée, mon intérêt pour les sciences humaines s'est épanoui. À travers mes études en sociologie et en éducation, j'ai trouvé une voie pour explorer mes intuitions et contribuer à des domaines qui me tiennent à cœur. Ma recherche incarne à la fois l'accomplissement de mes aspirations personnelles et mon engagement envers un changement social positif.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Au quotidien, ma vie d'étudiante-chercheuse représente un équilibre entre l'exploration intellectuelle et la gestion du temps. Je passe la majeure partie de mes journées immergée dans la lecture d’articles, d’ouvrages, et travaillant à la rédaction de ma thèse et de mes communications scientifiques. Chaque étape du processus de recherche apporte son lot de défis et d'apprentissages, mais c'est dans les moments de découverte, lorsqu’on parvient à réunir les pièces du casse-tête, qu’on trouve sa satisfaction.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
D'abord, parce que c'est une opportunité unique de partager mes recherches avec un large public de manière concise et captivante. C’est également un moyen de développer mes compétences en communication afin de rendre mes travaux accessibles à tous. Enfin, c’est une expérience enrichissante qui vous oblige à user de créativité et à surpasser le stress lié à la communication devant un auditoire.