Christian DiMaria
Les estimations des émissions d’isoprène par la végétation à l’aide de modèles numériques et d’observations : leurs incertitudes et leurs implications pour la modélisation de la chimie atmosphérique
- Votre profil en bref...
Je suis chercheur en sciences de l'atmosphère à l'Université de Toronto. J'ai 28 ans et je viens de terminer mon doctorat, le 1er avril 2024. Je me focalise sur la recherche en physique et en chimie de l'atmosphère à l'aide de théories mathématiques et de simulations informatiques. Avant de commencer mon doctorat, j'ai étudié la physique à l'Université McMaster. J'aime tout ce qui touche à la science (y compris la science-fiction !), mais j'aime aussi apprendre de nouvelles langues, jouer du piano, faire de la moto, jardiner, et passer du temps avec ma famille et mes animaux de compagnie.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
J'ai tenté de vulgariser ma thèse auprès de ma famille de nombreuses fois. Le plus gros défi est de trouver le bon équilibre entre le trop simple et le trop complexe. Si c'est trop simple, les gens ne verront pas l'intérêt, mais si c'est trop complexe, personne ne comprendra ce que je fais !
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Mes recherches me permettent de mieux comprendre le monde naturel, ce qui est important pour moi depuis mon plus jeune âge. J'aime aussi relever le défi de résoudre des problèmes difficiles. Pendant mon doctorat, j'ai eu la chance de satisfaire ma curiosité tout en développant des compétences techniques qui seront utiles pour ma carrière.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
La modélisation atmosphérique est un problème à la fois mathématique et informatique. Au quotidien, je passe la majorité de mon temps à développer des logiciels et à analyser des données. Mais les expériences les plus enrichissantes ont été les conférences internationales, où j'ai eu l'occasion de rencontrer des chercheurs et chercheuses du monde entier pour réseauter et échanger des idées.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Pour deux raisons. La première était d'améliorer mes compétences en matière de communication scientifique. Résumer cinq années de recherche en trois minutes était un défi de taille. Cela m'a obligé à réfléchir attentivement à l'importance au sens large de mes recherches. La deuxième raison était d'entrer en contact avec des chercheurs et chercheuses francophones de la région de Toronto.