Astou Thiam
Les expériences des immigrants africains dans le Grand Vancouver sous l’angle de l’hospitalité
- Votre profil en bref...
Je suis doctorante en sciences de la réhabilitation à la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Immigrante moi-même, j’évalue les facteurs qui poussent les Africains, noirs, francophones et anglophones, à immigrer dans la région du Grand Vancouver et j’explore leurs expériences d’accueil. Par ailleurs, j’ai été acceptée dans le Grad Fellows Program 2023-24 du Centre d’études sur les migrations de UBC.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Le plus gros défi pour moi est d’avoir des amis qui ont le temps de m’écouter et de me donner un retour sur ma présentation de thèse. Une fois qu’ils sont disponibles, je vois l’intérêt tout de suite, car c’est un sujet qui touche tout le monde.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
C’est un deuxième choix de carrière, car j’ai décidé de retourner aux études après avoir travaillé dans le domaine de la recherche et de la santé publique. Par ailleurs, c’est un sujet qui me touche personnellement.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Beaucoup de travail, c’est sûr ! Mais j’adore les échanges avec les autres chercheurs et les différentes communautés, et aussi le fait de faire avancer la science, les décisions politiques et le vivre ensemble au Canada.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Pour partager mon sujet de recherche et parfaire mes habiletés en communication.