Aurélien Caron
Contribution du système migratoire rostral à la régénération du cerveau chez le poisson-zèbre
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- Votre profil en bref…
Je suis un étudiant venu de France, je fais ma thèse au Manitoba. J’ai beau m’en plaindre, je suis un passionné de recherche qui a toujours eu l’esprit scientifique. Ainsi, je suis naturellement curieux et positif, avec de l’énergie à revendre. C’est cette même personnalité qui, en plus de me pousser vers la recherche, me définit dans mes autres passions, telles que le muay thaï, le bricolage, la cuisine et les jeux vidéo de studios indépendants.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
En tant que seul scientifique de mon entourage, vulgariser mon projet est le défi de chaque repas de famille. Le plus dur est toujours de commencer par introduire les bases, mais aussi de savoir communiquer pourquoi ce sujet peut être passionnant. Il n’est pas rare de voir des visages perplexes...
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Mon projet fait écho à une question que je me suis posée au lycée. Je l’ai gardée dans un coin de ma tête, et je me suis promis de tout faire pour étudier ce domaine de la recherche. Le meilleur fut de découvrir que ce n’était pas entièrement de la science-fiction et que de grands laboratoires étudient cette même question!
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?
Chaque jour est différent. Souvent, on se lève tôt et on part tard, sans oublier les week-ends entiers passés au laboratoire. Il s’agit d’alterner les expériences lancées en parallèle, les publications, les demandes de fonds, la communication universitaire. Obtenir un résultat qui correspond à notre théorie est vraiment le meilleur sentiment.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’adore la vulgarisation scientifique. Je la juge importante pour faire progresser notre relation avec le public. De plus, ayant participé pendant 7 années à une troupe de théâtre, je ne pouvais laisser passer l’opportunité de performer devant un public.