Ophélie Martinie
Implication du système cortico-cérébelleux dans la planification motrice chez les enfants avec une paralysie cérébrale
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- Votre profil en bref…
Après un baccalauréat en psychologie, j’ai entrepris une maîtrise recherche en neuropsychologie et neurosciences cliniques en France. Comme en parallèle de mes études j’ai suivi un cursus professionnalisant en ballet, mes champs d’intérêt personnel étaient à la croisée des neurosciences et de la motricité. Étudier une clientèle avec des troubles neuromoteurs était l’alliance parfaite entre mes différentes activités. Je suis arrivée en janvier 2020 à l’Université Laval afin d’entreprendre un doctorat en sciences clinique et biomédicale, et étudier les mécanismes neurologiques chez des enfants avec une paralysie cérébrale. Mon attrait pour la neuropédiatrie s’est développé à la suite d’un stage au baccalauréat dans un laboratoire étudiant la neurocognition chez les nourrissons, en France. La capacité d’adaptation du cerveau des enfants est un terrain d’investigation fascinant qui redonne espoir chez des clientèles avec des incapacités, comme la paralysie cérébrale.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
J’ai déjà plusieurs expériences de vulgarisation de mon projet, notamment auprès d’enfants. Il m’est important d’être capable de le faire et de leur expliquer leur contribution. Aussi, les membres de ma famille sont généralement mes premiers cobayes. Ils ont absolument tout compris ce que j’étudiais réellement, et mon doctorat ne leur paraît plus être un ensemble de mots compliqués et abstraits.
J’ai toujours eu soif de connaissances. J’ai besoin d’apprendre encore et toujours, et je suis très curieuse. Le plus difficile après le secondaire était de choisir une voie, car beaucoup de choses m’intéressaient. Je passerais ma vie à étudier si cela était possible! Faire de longues études m’était donc naturel et c’est ainsi que je me suis dirigée vers la recherche, car finalement, la recherche, c’est étudier toute sa vie!
Je consacre mon quotidien à lire des articles, écrire et coder pour analyser mes données. J’ai de manière ponctuelle des laboratoires avec des enfants pour tester certaines compétences. L’expérience professionnelle la plus formatrice a été un stage avec une équipe de l’Université de Sherbrooke spécialisée en neuro-imagerie. Le plus enrichissant humainement, ce sont les camps de thérapie pour les enfants avec une paralysie cérébrale que nous organisons chaque été.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’ai toujours été peu à l’aise lorsque je devais prendre la parole en public. Ces situations génèrent chez moi un stress très important. Cependant, je suis très déterminée. Lorsqu’un obstacle se dresse devant moi, je fonce, car j’aime les défis. J’ai donc décidé de participer à ce concours, car les compétences que j’en retirerai me seront bénéfiques et sont primordiales pour ma future carrière.