Léo Guiramand
Développement de systèmes d’imageries dans la gamme des fréquences térahertz
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- Votre profil en bref…
J’ai commencé mon doctorat en physique à l’École de technologie supérieure (ETS) en janvier 2020 sous la direction du professeur François Blanchard. Mon projet de recherche vise à concevoir un système qui permet de prendre des photos avec de la lumière térahertz. Cette lumière, qui nous est invisible, est située à l’interface des micro-ondes et de la lumière infrarouge. En parallèle de mon doctorat, je suis impliqué dans plusieurs initiatives étudiantes en communication scientifique et en promotion de la science. Je fais entre autres partie d’un organisme (InitiaSciences) qui a pour mission de démystifier la recherche scientifique auprès des jeunes en offrant un programme de mentorat encadré par des étudiant·e·s des cycles supérieurs.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui, j’ai eu l’occasion de m’essayer à cet exercice! Le plus gros défi est certainement de mettre l’accent sur l’importance de ma recherche sachant que mon sujet ne porte pas sur une application bien spécifique. Quand je vulgarise ma thèse, j’ai souvent des réactions de surprise lorsque j’explique qu’avec l’outil que je développe, on peut voir la lumière se déplacer…
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
J’ai très tôt développé un intérêt pour la science et le monde de la recherche. Ma passion pour le domaine de la physique et plus spécifiquement de l’optique est née à la suite de ma participation au club d’astronomie de mon école secondaire. À ce moment-là, j’étais intéressé par la conception des télescopes. Même si je n’ai pas poursuivi dans cette branche, je travaille quand même dans mon doctorat sur un instrument optique.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?
Ma thèse est entièrement expérimentale et je passe donc la plus grande partie de mon temps au laboratoire. Concrètement, j’utilise des miroirs et d’autres éléments optiques que j’agence minutieusement pour manipuler la lumière. Mon expérience professionnelle la plus enrichissante a été de pouvoir échanger lors de conférences avec d’autres chercheur·euse·s de mon domaine.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’ai décidé de participer afin d’expliquer mes recherches en les faisant sortir du laboratoire et en les exposant au grand public. Participer à ce concours est aussi une occasion unique de mettre en application pour quelques secondes les compétences en communication scientifique que j’ai acquises tout au long de mes études supérieures.