Diane Kolin
Redéfinir la place du handicap dans le milieu de la musique : vers un système éducatif plus inclusif
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- Votre profil en bref…
Je suis candidate au doctorat en musicologie à l'Université York de Toronto. Mes champs d’intérêt en recherche incluent les études critiques sur le handicap, Ludwig van Beethoven et Franz Liszt. Ma thèse porte sur les musiciens professionnels et compositeurs atteints de handicap et leurs parcours, de leur éducation musicale à la scène. Je suis rédactrice en chef du Journal de l’Association Beethoven France et Francophonie. L'étude de la surdité de Beethoven et mon histoire personnelle ont conduit à mes recherches sur le handicap et la musique. Je suis également professeure de chant et chanteuse. J’interviens auprès d'orchestres, de chorales et d’écoles de musique pour les aider à améliorer leur accessibilité.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Le plus gros défi est de choisir parmi la diversité de sujets traités dans une thèse. J’ai opté pour une petite partie, centrée sur l’éducation, mais ma recherche est évidemment beaucoup plus vaste. Également, le fait de se forcer à éviter d’utiliser des acronymes ou autres mots qui ne peuvent pas être compris par les personnes qui ne connaissent pas le sujet est un bon exercice.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Elle représente le résultat d’une longue période de travail, l’accomplissement du souhait de finir mes études à un haut niveau, et surtout la volonté de transmettre mes résultats et ma passion au plus de gens possible, dans le milieu universitaire comme auprès du grand public.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?
Je suis assistante professeure, ce qui me permet d’enseigner aux élèves de mon département. Je suis une personne passionnée et les élèves le ressentent. Je passe beaucoup de temps sur le campus. Les expériences les plus enrichissantes sont le fruit de collaborations entre élèves, et avec les professeurs. Nous avons la chance d’avoir de grands noms de la musique dans mon département, j’en profite avec plaisir.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Par défi personnel, et pour me forcer à résumer ma recherche en 3 minutes. Mon sujet est très vaste, je me demandais si j’arriverais à l’illustrer en si peu de temps en gardant l’essentiel de ce que ma thèse représente, tout en m’amusant. J’espère aussi pouvoir intéresser d’autres personnes à mon travail.