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Laurie Maynard
Finaliste

Laurie Maynard

Université de Moncton

Plasticité du déplacement et de l’utilisation d’habitat chez l’aigle royal en Amérique du Nord et effet s avec délai sur le succès reproducteur 

 

Revisionnez la performance de Laurie juste ici:

 

Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Le plus gros défi est pour moi de faire comprendre l’importance de ma recherche et la distinction entre mon espèce à l’étude et les autres espèces. On me demande souvent pourquoi je n’étudie pas une espèce plus abondante et plus facile d’accès plutôt que de me compliquer la vie avec une espèce rare des régions subarctiques.

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

J’ai voulu étudier les oiseaux depuis ma première visite à la colonie de Fous de Bassan de l’Île Bonaventure en Gaspésie à 10 ans. J’ai souvent entendu qu’observer les oiseaux était un passe-temps et non une carrière, jusqu’à ce que je sois exposée à la recherche en biologie au cégep. Le mois d’après, j’étais inscrite à un baccalauréat en biologie. 

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiante chercheuse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheuse?

La plupart des écologistes passent leurs hivers au bureau à anticiper leurs étés passés dans la brousse à observer une espèce à l’étude. On s’occupe en analysant des données et rédigeant des rapports ou articles scientifiques, des étapes cruciales en science. Pour moi, mon expérience la plus enrichissante fut mes étés à la maîtrise, passés sur un bateau de pêche et des îles inhabitées à Terre-Neuve à observer des milliers d’oiseaux marins et baleines.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

J’ai toujours voulu enseigner et j’aime parler en public. Ma thèse en 180 secondes est un réel défi de vulgarisation qui m’a beaucoup appris. De plus, cet exercice permet d’éduquer le public sur une espèce peu connue et en péril qui nécessite de l’attention de tous pour sa conservation.