Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Alexia Coulombe-Leveque
UdeS - Université de Sherbrooke
Simon Vaillancourt, Julie Freadette, Stéphanie Martel, Wafa Naour, Rubens Da Silva, Guillaume Léonard
Université de Sherbrooke, Université du Québec à Chicoutimi, Centre de recherche sur le vieillissement, CIUSSS de l'Estrie-CHUS
5a. Résumé

Problématique : La douleur chronique est une condition prévalente et incapacitante, et le besoin est pressant d’y trouver un traitement efficace, sécuritaire et abordable. Cette étude pilote avait pour but d’évaluer l’effet combiné de la neurostimulation périphérique et des exercices thérapeutiques sur la douleur chez des patients ainés souffrant de douleur chronique.

Méthodologie : Dix-huit femmes ainées souffrant de douleur chronique ont complété un programme d’exercices consistant en huit séances de groupe bihebdomadaires d’une durée de 45 minutes. La moitié des femmes a reçu une neurostimulation périphérique pendant les exercices; l’autre moitié a reçu une stimulation placébo. Les participantes ont rempli des questionnaires sur la douleur (Questionnaire McGill-Melzack sur la douleur, Bref inventaire de la douleur, Inventaire de dépression de Beck) avant et après l’intervention, en plus de noter leur niveau de douleur avant et après chaque séance (échelle de 0 à 10).

Résultats et conclusion : Nos résultats suggèrent que l’ajout de la neurostimulation périphérique à un programme d’exercices n’a pas d’effet bénéfique à long terme chez les ainés souffrant de douleur chronique, mais que cette modalité d’intervention engendre une hypoalgésie à court terme. Notre étude pilote offre de nombreuses recommandations pour l’implémentation d’une étude de plus grande envergure sur les bénéfices possibles de cette hypoalgésie, par exemple sur la kinésiophobie ou l’adhérence au traitement.


Commentaires

Louis-David Beaulieu
Bravo pour ce projet ! Bien d'accord avec les recommandations cliniques à la fin, soit d'utiliser la baisse aiguë de douleur pour augmenter l'intensité de nos interventions ! Petite suggestion, un p à 0,10 (ou même à 0,051) reste tout de même plus haut que le seuil de significativité, donc ne devrait pas mener à une interprétation autre que "non significatif". Merci pour cette belle présentation !