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88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Hélène Maillé
UdeS - Université de Sherbrooke
5a. Résumé

Si les troubles de santé mentale font davantage l'objet de discussions dans la sphère publique, le sujet demeure tabou, particulièrement en milieu de travail. Bien qu'il existe plus d'une cause à l'émergence d'un trouble, certains facteurs, tel un traumatisme, peuvent le favoriser. Le stress post-traumatique est de plus en plus étudié chez les professionnels travaillant en zone hostile ou sur des terrains difficiles : policiers (Violanti, 1983), militaires (Friedman et al., 1994), et ambulanciers (Beaton et al., 1996). Chez les journalistes, seuls ceux travaillant en zone de guerre sont de plus en  plus sensibilisés aux risques psychotraumatiques de leur profession (Feinstein et al., 2002). Or, le stress post-traumatique touche aussi ceux qui n’y sont pas préparés.

Notre communication portera sur les journalistes qui interviennent lors d’attentats locaux. Quel soutien leur est offert? Les médias sont-ils sensibles aux traumatismes possibles? Pour y répondre, nous avons rencontré entre juillet 2019 et mars 2020 15 journalistes québécois, français et belges travaillant pour un quotidien national et ayant couvert la fusillade au Métropolis (Montréal, 2012), les attentats de Charlie Hebdo (Paris, 2015), les attentats du 13 novembre (Paris, 2015), les attentats de Bruxelles (Bruxelles, 2016) ou les attentats à la Mosquée de Québec (Québec, 2017). Résultat : le soutien reste souvent inconnu des journalistes et n'est pas équitable d'un pays ou d'un média à l'autre.