Dans les centres d’hébergement (CHSLD), les soins de fin de vie sont parfois décrits comme sous-optimaux. L’implication des proches dans ces soins peut favoriser le soulagement de la souffrance des résidents et être valorisante pour les proches. Néanmoins, peu d’études recensées abordent cette implication dans d’autres contextes que la planification et la prise de décisions, et aucune n’explore les derniers jours de vie (période de l'agonie). Selon Andershed et Ternestedt (2001), l’implication des proches prend plusieurs formes : 1) savoir qui découle de l'information reçue ; 2) être qui signifie qu’ils sont présents physiquement et intéressés; 3) faire qui se rapporte à la prestation de tâches. À partir de cette théorie, le but de l’étude était d’explorer les perceptions de proches et d'infirmières sur l’implication des proches dans les soins de fin de vie (période de l'agonie) en CHSLD. Une étude de cas qualitative a été réalisée à partir de données collectées auprès de 7 participants par entrevues semi-structurées individuelles, ainsi qu’avec un journal de bord et la documentation du milieu. L’analyse thématique a démontré les façons avec lesquelles les proches s’impliquent, comment ils souhaitent s'impliquer et quelques stratégies favorisant cette implication. Ces résultats peuvent servir de pistes d’amélioration dans les pratiques en CHSLD, entre autres en mettant en place les stratégies proposées, en plus de sensibiliser les soignants à la réalité des proches.
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