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Auteur et co-auteurs
Myriam Beaulieu
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Joël Tremblay, Karine Bertrand , Jessica Pearson, Claire Baudry
UQTR, Université de Sherbrooke
5a. Résumé

Problématique Un large consensus de chercheurs recommande que les personnes présentant un trouble d’usage de substance (TUS) chronique doivent recevoir des services au long cours. Les travaux qui ont porté sur l’évaluation de l’efficacité de ces services semblent indiquer leur plus-value par rapport aux traitements habituels, mais la dimension de la durée des services offerts n’a pas été prise en considération dans ces évaluations. Objectif Mesurer l’efficacité de l’ensemble des traitements des dépendances à l’alcool et aux drogues de plus de 18 mois. Méthode Une méta-analyse s’appuyant sur une revue systématique de la littérature a été conduite. Différentes variables ont été codées comme modérateur pour examiner leur rôle sur la réduction de consommation : la durée de l’intervention, les caractéristiques des participants, les modalités de traitements. Résultats Il y a davantage de personnes dans les groupes de traitement au long cours que dans les groupes de comparaison qui sont abstinentes ou qui consomment modérément (OR=1.347 [IC 95% = 1.087 -1.668], p< .006). Aucune des analyses de modération effectuées avec les variables examinées n’a révélé une différence dans l’efficacité des traitements au long cours. Discussion Les résultats obtenus nous amènent à complexifier les connaissances actuelles à l’égard du seuil minimal de service en statuant clairement sur la nécessité d’offrir des services à long terme pour les personnes présentant un SUD persistant.